Du changement au petit-déjeuner : du jambon et du fromage sont proposés et disposés sur une table. Des quolibets fusent déjà considérant qu'ils devraient être entreposés au frais. Par ailleurs, à
table, des bouts de baguette certes mais plus aucun croissant, rien que des pains au chocolat dites-donc !! Pas de yaourts non plus ni de thé ... et cette serveuse, je vous raconte pas ...
Franchement, comme disaient mes aïeux, il faudrait une "bonne guerre" et des tickets de rationnement pour nous (ré)apprendre à vivre ...
Cette société de surconsommation nous a définitivement trop gâtés !
Je déconne ! Quoique ...
Bon, bon, on va décoller au lieu de déconner !
Purée, ce feu à la sortie du parking de l'hôtel : il ne connaît que la couleur rouge ou quoi ?!?!
Tant pis, on le brûle : t'as des allumettes toi !?!?
Nous voilà partis, direction sud est vers
Royat,
Beaumont (!),
Aubière,
Billom,
Estandeuil,
Cunlhat et
Ambert où nous plantons nos béquilles sur la place, au pied de l'
Église
Saint-Jean.
On se disperse à la terrasse de L'îlot pour se désaltérer. Je prends une espèce de sorte d'habitude qui consiste à boire un expresso (pour le coup de fouet) ET une eau
pétillante (pour la quantité de liquide et pour couper l'amertume). On partage la table avec Georges puis je vais voir les 2 japonaises qui nous accompagnent : la Tracer 9 GT de
Jean-Claude et la Tracer 7 GT de Françoise. Elle s'est mise à la moto il y a tout juste 2 mois et avec Benoît et Sylvie sur Can Am, ils roulent tous les 4
derrière le "fermeur". Cela devait être signalé, non ? Que soit ...
Jean-Pierre S., de sa voix profonde de basse, rameute les troupes et nous voilà repartis sur Chambon-sur-Dolore, Novacelles et La
Chaise-Dieu où nous sommes attendus pour le dîner (ouais, en France, ils déjeunent pendant qu'on dîne et ils dînent lorsqu'on soupe, mais bon, ça fait partie des subtilités de nos
langues respectives, respectables et respectées !).
Il est 12h30 : du coup on se dirige directement vers le restaurant "Le lion d'or" où nos tables sont réservées.
En entrée nous avons eu une assiette de charcuterie, en plat une goûteuse blanquette de dinde accompagnée de petites patates et en dessert, "à l'insu de mon plein gré" comme disait
Virenque, j'ai échangé ma crème brûlée contre un muffin aux myrtilles, Ma Giusi (prononcez Djiousi SVP !) préférant la crème. J'ai quand même eu
le droit de la goûter !
On s'en est sagement tenu à de l'eau pour arroser le repas : c'est qu'il y avait encore une longue route tatayet à tailler l'après-midi !!
On a juste eu un petit quart d'heure pour arpenter l'abbaye au pas de course : pardon Seigneur, d'avoir donné la priorité aux nourritures terrestres 🙏
En route vers Laval-sur-Doulon, Saint-Hilaire, La Chapelle et Saint-Etienne, tous 2 -sur-Usson et enfin Sauxillanges.
Au passage, je signale que nous n'avons emprunté que des petites routes éminemment sympathiques, faites de montées et de descentes, entre 1.000 et 1.400 mètres qui traversaient le parc régional
tout de vert vêtu.
Heureusement que, même si "le piquet" est toujours de mise, il n'est pas du tout interdit d'effectuer quelques dépassements, histoire de faire monter le taux d'adrénaline de temps en temps.
Il n'y a rien de plus ennuyeux voire même dangereux que de suivre un motard ... trop prudent, trop longtemps : on perd en concentration et c'est comme ça qu'on finit par voler dans le décor. Et
donc, il y a le piquet certes mais, comme au foot, il peut être rentrant ou sortant.
Attention toutefois au hors-jeu 🤣😂
Du coup, lorsqu'on dépasse ainsi, on se retrouve plus rapidement derrière l'ouvreur et on doit laisser repasser tout le monde ... à moins de ralentir à son tour, pffffffff ... Rien
n'est parfait en ce bas monde !
Longue parenthèse que je referme et qui nous ramène à Sauxillanges.
Je range la Triple Black à côté des GS et GSA de Dany et David, à l'ombre, après avoir "escaladé" une bordure et s'être fait vilipender par une dame d'un certain âge qui
est apparue au balcon (Juliette ?) pour nous dire que ce n'était pas un parking ...
On boit le coup et, au moment de repartir, le grand David, plus Goliath que David en fait, s'occupe de descendre ma moto de son "promontoire", en 2 coups de cuillère à pot, Akrapo ou
pas !!
2 ou 3 jours plus tard, c'est Dany qui fera faire un 180° à ma moto en la laissant sur la béquille centrale pour la remettre dans le bon sens.
Vivement quand je serai grand et fort et plus jeune ;-)
En même temps, ce n'est probablement qu'un tour à (ap)prendre !!