EICMA 2017

Du 9 au 12 novembre


Littéralement "Pour qui à la moto dans la peau" !


Eicma, nous voilà !


C'est le salon de Milan qui ouvre ses portes : d'abord pour les journalistes et les "opérateurs" (7 & 8 novembre) et ensuite pour le grand public, du 9 au 12 novembre.


Mais, bien entendu, des "fuites organisées" se sont répandues et se répandent encore sur divers sites plus ou moins spécialisés.


Ne voulant pas être en reste et poussé par l'un ou l'autre fervent lecteur anonyme (?), je me sens un peu contraint et forcé de lâcher quelques pseudos infos de seconde main car, je n'en doute pas, passionnés comme vous êtes, vous en savez déjà bien plus que moi à l'heure qu'il est, soit 23 heures 55 à ce moment précis !


Et puisque ça se passe en Italie et que Ducati est en train de montrer les crocs en Moto GP avec, tout récemment, un doublé en Malaisie, pourquoi ne pas commencer par cette marque emblématique ?


Au sommet de la gamme, la
PANIGALE nous revient avec un V4 fort de 213 chevaux pour un poids de 198 kg.


Certains hurleront peut-être au loup car une PANIGALE ne peut s'imaginer qu'en bicylindre mais, sans être aucunement un connaisseur, loin de moi cette prétention, et sans même avoir lu quoi que ce soit à son sujet, je suppose que le passage au V4 était obligé pour tenter de contrer les Kawasaki en SuperBike qui, avec Jonathan REA, ont outrageusement dominé le championnat 2017, même si Chaz DAVIES est venu s'intercaler entre les deux nippones, en prenant la deuxième position devant Tom SYKES.

 

Cela dit, peut-être n'est-ce pas du tout là la raison, peut-être est-ce juste le fait que le bicylindre avait atteint sa limite "physique" et qu'il fallait passer à autre chose pour afficher les meilleurs chiffres de la catégorie hyper-sport ....


Dans la série "vaisseaux amiraux", chez les rouges, il y a aussi une certaine
MULTISTRADA.
Si, à ce stade, je ne sais pas si la "petite" 950 offrira certaines évolutions, sachez que la "maman" voit sa cylindrée grimper à 1260 cc.
Pas d'augmentation de puissance (158 chevaux) mais sans doute des mi-régimes plus pleins et on annonce une électronique plus évoluée (c'était donc possible !) et un châssis retravaillé pour plus de maniabilité ...


Un autre best-seller de la marque c'est la SCRAMBLER.

Elle existait jusqu'ici en 800 cc avec 75 chevaux, la voilà qui débarque avec un 1100 cc, le même qui officie sur la MONSTER 1100 Evo, mais dégonflé à 86 chevaux.

Dommage car ainsi bridée, elle ne viendra pas titiller la Nine-T teutonne mais elle n'avait de toute manière pas les dessous pour ;-)

Tiens, avant d'aller plus avant je tenais à vous faire partager une "info" dont je n'étais pas conscient. Il y a quelque temps déjà, sur base de la liste des prix disponible dans Moto80, j'avais répertorié (sur papier) tous les trails ou assimilés en indiquant à chaque fois leurs prix, histoire de remplir les colonnes du blog, un jour que je serais en panne d'inspiration, voyez ?


Et bien quel ne fut pas mon étonnement de constater que :


1/ l'APRILIA Caponord n'était plus au catalogue de la maison de Noale : faute de ventes suffisantes, la marque n'a pas investit dans la mise aux normes Euro4.

Plutôt étonnant quand on se rappelle combien le gros trail était sophistiqué avec notamment une suspension partiellement électronique qui n'avait été récemment développée que pour ce modèle. Une plastique ingrate et une certaine GS auront eu raison des velléités d'APRILIA et de PIAGGIO qui se "cache" derrière;
2/ et que MOTO GUZZI a fait pareil avec son gros trail Stelvio qui est passé à la trappe dès janvier 2017 sans que personne ne s'en émeuve. Une excellente machine pourtant mais, là aussi, une diffusion presque confidentielle aura eu raison du modèle.

Cette parenthèse refermée, il reste à guetter les médias car les nouveautés vont encombrer les ondes dès potron-minet ce 7 novembre !!


Outre ces inconnues (chez BMW et TRIUMPH notamment), sachez d'ores et déjà que :


-chez HONDA on présente une Africa Twin revisitée ainsi qu'une version Adventure Sports du modèle, une CBR125R, nouveau petit roadster sympathique, une CB300R (roadster A2), une CB1000R légèrement inspirée me semble-t-il par la Diavel mais ça n'engage que moi, ainsi qu'un X-ADV (scooter tout terrain !) actualisé;
-chez YAMAHA, la MT07 évolue (look MT09 + suspensions corrigées), une Super Ténéré "Raid Edition" fait son apparition et la Tracer 900 est peaufinée avec, à la clé, une version GT plutôt alléchante ...

On en reste là pour le moment !


Eicma, nous revoilà !!


Bon, difficile de le cacher, les deux nouveautés que j'attendais de pied bien à plat ^^ étaient bien entendu les TRIUMPH Tiger 800 et les "petites" GS, ex 700 et 800, nouvelles 750 et 850 !


Voici d'abord tout ce qu'il faut savoir sur
les nouvelles Tiger 800.

 

"Mine de rien" ou de "pas grand chose" elles évoluent sur 200 points et, manifestement, tout va dans le bon sens. Hinckley n'a heureusement que légèrement retouché le design (que je craignais voir rejoindre celui de la 1200 ^^) tout en améliorant tout le reste.

Meilleure suspension, meilleur freinage, maniabilité revue et corrigée, accastillage plus moderne et (encore) mieux fini.

 

Que demander de plus ?

 

Ok, ok, j'attendais quelques canassons supplémentaires mais bon, faut se faire une raison, ça ne sert à rien ou presque, sauf en ligne droite sur circuit, voyez ? Et aussi dans les courbes rapides ...
En même temps, ils annoncent plus de réactivité et une meilleure accélération, ça devrait donc le faire ;-)


J'aurais aussi apprécié une meilleure intégration des valises latérales avec des supports intégrés dans l'arrière cadre plutôt que ces barres métalliques à rajouter et très peu gracieuses mais, là, rien de neuf hélas...

En face de la britannique, les petites teutonnes évoluent de façon beaucoup plus significative apparemment, jugez plutôt avec cet article que leur consacre Moto-Mag.


Nouveau moteur (!) avec plus de centimètres cubes, plus de chevaux (2 pour la 750, 9 pour la 850 qui rejoint la Tiger à ce niveau !), plus de kilos (+12), un nouveau cadre, un réservoir en position classique (plus sur l'arrière, sous la selle) : le comportement de l'engin sera probablement transfiguré en espérant qu'il ait conservé cette grande agilité qu'on lui reconnaissait ...


Un
second article, l'oeuvre cette fois de Moto-Station, traitant du même sujet avec quelques photos plus démonstratives.

A noter qu'elles prennent de l'embonpoint et ça ce n'est pas un bon point ... même si c'est un signe de maturité ;-)


Le tour des marques ...


Et oui, on est parti pour faire le tour des marques, par ordre alphabétique, sachant toutefois que je vais zapper les scooters, Adiva, Bmw (!), Kymco, Peugeot, Piaggio et autres Quadro ...


Sauf erreur ou grosse omission, rien à l'horizon chez APRILIA sauf à se rappeler qu'à Noale, on a sorti une Shiver 900 il y a quelques mois à peine.


Chez BMW, outre la très importante (r)évolution des trails d'entrée de gamme (si on occulte la 310) que sont les nouvelles GS 750 et 850, signalons l'arrivée d'une K1600 Grand America, une navette spéciale pour voyager en 1ère classe.

Dérivée de la Bagger, elle choie tout particulièrement son passager, avec une assise royale située à une hauteur plus basse de 7 cm par rapport à la ... berline classique.

Est-il utile de rappeler que cela fait quelques mois que la marque bavaroise a présenté ses "unstoppable" 1200 GS 2018 ?


On a déjà fait le tour chez DUCATI.

Sachez en sus que la Panigale est aussi exposée avec un V4 poussé à 226 chevaux en version anorexique puisqu'elle flirterait avec les 160 kilos ...
Sachez aussi que la petite Panigale (959 cc) s'offre une version "Corse", non qu'elle fasse de l'oeil à l'île de beauté comme certains pourraient le croire, mais "Corse" prononcé "Corset" pour "Course", voyez ?

150 chevaux, du Öhlins à tous les étages et de l'électronique à gogo sont au menu.

Il y a aussi et, enfin, le retour d'une Monster 821 pour fêter les 25 ans du modèle : super-équipée, allègrement motorisée (bi de 109 chevaux), elle revient aux fondamentaux du Monster en matière de design.


On revient chez HONDA qui n'a pas ménagé sa peine pour le salon italien.
On peut rappeler l'arrivée d'une CB125R (13,3 chevaux, 125,8 kg et 480 bornes avec un plein) "parce qu'il y a un début à tout".

On a aussi la CB300R (31,4 chevaux, permis A2), "parce qu'il n'y a que le second pas qui coûte".
La CB1000R joue, quant à elle, dans une toute autre catégorie : d'inspiration néo-rétro, elle affiche 145 chevaux et un couple maxi de 104 Nm.

Comme si cela ne suffisait pas, une version "+" apporte le quickshifter et des détails cosmétiques qui peaufinent un peu plus encore le style.

 

Je reviens sur l'Africa Twin parce qu'elle le vaut bien.

 

Elle est sérieusement remise sur le métier avec un throttle-by-wire, 4 modes de conduite, 7 niveaux de contrôle de traction dont un entièrement personnalisable, une instrumentation toute neuve, toujours typée rallye, un arbre d'équilibrage plus léger, une boîte à air redessinée, un échappement revu et, du coup, la machine devient plus vivante et laisse ... échapper un son plus plaisant !
Mmmmhhhh, ça sent l'essai ça ;-)
A la version "normale" s'ajoute une version "Adventure Sports" qui se voit équipée d'un réservoir de 24,2 litres, une suspension au débattement majoré, une garde au sol plus conséquente, des barres de protection un peu partout, de quoi traverser tous les déserts, toundras et autres steppes du monde les doigts dans le nez : "a small steppe for man, a big steppe with the Africa Twin"!!

Au passage, pour être exhaustif ou presque, signalons que le contrôle de traction débarque sur les modèles NC750X et sur le "scooter" Integra.

Le nouveau X-ADV (scooter tout-terrain) se voit lui aussi peaufiné mais cela ne nous regarde pas.
Enfin, last but not at all least, le vaisseau amiral de la marque de Tokyo se voit profondément modernisé cette année : voyez le long article consacré par Moto-Sation à la nouvelle
Goldwing 1800 2018 !!

 

Après ce long chapitre consacré à la 1ère marque japonaise, on file chez les suédois d'HUSQVARNA.

Les Vitpilen et Svartpilen 401 ne vous sont certainement pas inconnues puisqu'on en a déjà parlé lors d'un précédent salon mais là, elles vont enfin être disponibles à la vente.

Dans l'article italien on parle de 5.550 € pour les 2 modèles mais aussi de 6.550 € : prix à confirmer donc.

Pour rappel, et si j'en crois ma mémoire défaillante, la base mécanique vient des KTM 390, la Svart se distinguant de la Vit par ... la couleur et par une implantation différente du guidon, positionné plus haut.  A côté des 401, les scandinaves proposent une Vitpilen 701 (voir photo) forte de 75 chevaux avec un poids à sec limité à 157 kg : une machine à plaisir assurément !!

On retourne au Japon et on débarque chez KAWASAKI qui n'amuse pas le terrain avec par exemple une H2 SX, un TTTTTTGV, un train à très très très très très grande vitesse puisque le moteur affiche 210 chevaux.

On connaissait la H2, le SX qui se greffe à l'appellation lui donne son côté "tourisme" avec les valises, la boucle arrière renforcée pour supporter le ou la passagère : de quoi descendre à la côte d'Azur en 4 heures 30 chrono si on ne se fait pas boucler avant !!


Plus dans "l'air du temps" si on peut dire, la maison de Kobe nous fait l'honneur de deux déclinaisons de la Z900 avec la RS (voir photo) et la RS Café.

Leur style délicieusement rétro, inspiré pour la RS par la Z1 de 1972, reposent sur le 4 cylindres de la Z900 moderne, mais dégonflé à 111 chevaux.

Signalons également l'arrivée d'une Ninja 400, forte de 45 chevaux et s'inspirant à la fois de la H2 pour le "museau" et de la ZX-10 RR pour le look général. Cette dernière n'évolue par contre pratiquement pas en 2018.

On termine cette première partie des marques si vous le voulez bien avec KTM. Voici l'extrait traduit, par mes soins, de ce que j'ai lu sur "Due Ruote".
Après le prototype vu l'an dernier, KTM dévoile la version définitive de la Duke 790 (voir photo).


Outre l'esthétique toujours très anguleuse et agressive, caractéristique commune à toutes les KTM de route, la principale nouveauté de la KTM 790 Duke est son moteur, un bicylindre en ligne de 799 cc doté d'une puissance de 105 CV à 9.000 tours et 86 Nm de couple maximum.

Parmi ses caractéristiques on épingle sa distribution à 8 soupapes actionnées par des balanciers à doigt (?), deux contre-arbres d'équilibrage et une lubrification par carter semi-sec. (pardonnez la traduction littérale et ... venez à mon secours les mécaniciens/ingénieurs !!)


Le moteur est logé dans un cadre en tubes d'acier, avec un arrière cadre en aluminium : les cotes affichent un angle et une châsse de 24° et 98 mm et un empattement de 1.475 mm.
Sur cette 790 Duke les suspensions (avec un débattement de 140 et 150 mm) sont toutes deux réglables, alors que l'électronique est au top : à signaler, trois modes de conduite ainsi qu'un 4ème personnalisable "Track", le contrôle de traction MTC, l'ABS avec "cornering", le quick-shift, le launch control et le tableau de bord multifonctions TFT, déjà installé sur le reste de la famille Duke. Les groupes optiques avant et arrière utilisent des éléments à LED, ainsi que les clignoteurs.


Le prix de vente est annoncé en Italie à 9.450 €, départ concession.
Une version "Adventure", toute maculée de boue, était déjà sur le stand.

Ce bicylindre sera assurément à l'origine d'une série de déclinaisons.

A quand, par exemple, une 790 SMT, (j'ai pas dit MST, hein !) à l'image de la regrettée 990 ???
Allez lire
l'article consacré par Moto-Net à cette autre nouveauté alléchante !!! .

Plus tard, on ira sonner chez Moto Guzzi, Moto Morini, MV Agusta, Royal Enfield, Suzuki et on repassera faire un coucou chez Triumph et Yamaha car il reste des choses à dire concernant ces derniers constructeurs, ok


On continue le tour des marques


Dans la précipitation, ben oui, il a plu aujourd'hui, j'ai sauté l'une ou l'autre marque présente au salon de Milan.
C'est ainsi que j'ai zappé Benelli, Harley-Davidson et Indian par exemple, excusez du peu !!

Voici ce qu'il faut savoir concernant ces trois marques.

Chez BENELLI, on souffle le chaud et le froid, les capitaux chinois y étant pleinement pour quelque chose ...


On a, par exemple, le joli roadster 752 S (voir photo) au design plutôt "inspiré" sans mauvais jeu de mot, équipé d'un bicylindre de 81,6 chevaux qui pourrait en remontrer à certains roadster japonais ou européens pour peu que le prix soit bien placé.

On a aussi un fort sympathique Leoncino (bicylindre 500 cc et 48 chevaux) dont je vous ai déjà parlé, ici présenté en version "Sport" (photo ci-contre) qui vient de se voir épaulé par une version monocylindre de 250 cc.

Enfin, une Imperiale 400 apparaît également, une moto qui fait référence au glorieux passé de la marque et qui se place dans le créneau de la Yamaha SR 400 par exemple avec à peine moins de chevaux : avis aux nostalgiques.


Malheureusement, la marque présente également une 402 S qui n'est autre qu'une copie scandaleusement conforme à une certaine Diavel de DUCATI autrement plus prestigieuse.

Ici, toutefois, on est sur un bi de 39 chevaux et 35 Nm : avis aux amateurs du genre qui "voudraient bien" mais qui "peuvent point" pour des raisons économiques évidentes ;-)

Chez HARLEY DAVIDSON on a déjà présenté toute le gamme "Softail" 2018 (avec 8 modèles) et donc, à Milan, Milwaukee proposait juste une nouvelle Sport Glide 107 (voir photo) : équipée d'un V2 de 1745 cc, fort de 86 chevaux et de 145 Nm de couple maxi, elle pèse 317 kilos et s'affiche à + de 18.250 €.

Equipée de valises et d'un petit saute-vent qui se démontent en un tour de main sans laisser de traces, on a deux motos pour le prix d'une semble-t-il ...

 

Par ailleurs, l'abandon total des "Dyna" qui ont été remplacées par des modèles au châssis 75% plus rigide, a rendu toutes ses machines bien plus précises à guider et facile "sur l'angle", le circuit n'étant toujours pas leur terrain de jeu favori bien entendu !

L'autre marque américaine, qui donne apparemment de plus en plus de fil à retordre, c'est Indian bien entendu.

 

RAS pour ce salon sauf que, sauf que, le moteur "Thunder Stroke 111" voit sa puissance et son couple augmentés de + de 20 pourcents, le bicylindre de 1811 cc affichant maintenant 84 chevaux et 150 Nm, de quoi donner une nouvelle vie aux modèles qui en sont équipés.

 

Un proto est également présenté, le Scout FRT 1200 Custom (voir photo), qui préfigurerait un futur engin de 100 chevaux et moins de 200 kilos au look "dirt track" affirmé : pour sûr, on n'est là absolument plus dans les customs traditionnels comme on a coutume de les croiser ...

 


Le tour des marques, encore !!


Et donc après cette "parenthèse" concernant les marques Benelli, Harley Davidson et Indian, j'en reviens à celles que j'avais annoncées dans la note "le tour des marques I" ... Vous suivez toujours, hein ?

On revient donc aux fondamentaux avec "LA" marque italienne par excellence et qui fêtera ses 100 ans dans ... pas bien longtemps.

Chez MOTO GUZZI on est devenu les rois de la déclinaison : rosa rosa rosam, rosae rosae rosa, rosae rosae rosas, rosarum rosis rosis, V7 III Carbon, Rough et ... Milano. Et oui, non moins de trois nouvelles interprétations de la V7 que personne ne prend pour une vessie, ni pour une lanterne d'ailleurs :
- la Carbon : du ... carbone et des touches rouges de ci de là;
- la Rough : pneus "galets" et jantes à rayons pour lui donner un air ... rude;
- la Milano : une peinture brillante, du chrome et des gardes-boue et des flancs en alu !!


Je suppose que les variantes précédentes (?) restent au catalogue.


Les V9 Roamer et Bobber évoluent très gentiment : la Roamer dispose désormais d'une nouvelle paire d'amortisseurs arrière et d'une nouvelle petite bulle censée dévier la légère brise autour du pilote. Quant au Bobber, de son côté, récupère une peinture matte et trois nouveaux coloris : gris, noir et bleu qui lui vont bien au teint.


A propos de "teint", que penser des couleurs pour le moins tranchées ^^ de ce V85 Concept (voir photo) présenté par MOTO GUZZI.

Manifestement, à Mandello del Lario, on réfléchit à la relève pour le Stelvio, avec ce proto équipé du futur nouveau moteur 850 cc, en V transversal à 90°, refroidi par air et "fort" de 80 chevaux.

A l'horizon 2021 (100 ans de la marque), apparaîtra une nouvelle gamme de motos, construites sur la base de ce concept V85.

Je ne voudrais pas médire mais c'est, en tout cas, tout sauf révolutionnaire.

 

Mais ce n'est pas ce qu'on attend de la marque à l'Aquila, n'est-il pas ?

Et la reine d'Angleterre ne s'habille-t-elle pas elle aussi de couleurs flashy ?


On reste en Italie avec MOTO MORINI, une autre marque confidentielle dans nos contrées.

Juste une parenthèse avant de parler des nouveautés : je suis allé voir leur site et j'ai eu la confirmation que le gros trail Gran Passo (ainsi que sa version "R") semble toujours au catalogue. Si je ne me trompe pas, à une époque, on ne pouvait plus acheter leurs modèles que via Internet.

Je n'ai pas vérifié si c'était toujours le cas.

Moto Morini Scrambler

Moto Morini Milano

Et donc, MOTO MORINI nous présente, non pas une seule, mais DEUX nouveautés : la Scrambler et la Milano.

Je n'en dirai pas grand chose, juste qu'elles sont animées par le bicylindre 1187 cc de 110 chevaux et qu'elles ne sont pas là que pour faire joli avec un châssis et un freinage qui devraient le faire.

On a aussi une Corsaro TI22. Je vous invite à voir, si c'est possible, le diaporama (le second avec 18 photos) qui est consacré à ce modèle.

Inspiré par les motos qui courraient en Endurance dans les années 70, la dernière création de Moto Morini est réalisée sur la base de la Corsaro 1200 ZZ (moteur de 139 chevaux et 139 Nm de couple). Le "TI" c'est pour Titane, matériau dont est fait le système d'échappement. L'engin est un petit chef-d'oeuvre d'artisanat !

Chez MV AGUSTA on fait aussi dans le chef-d'oeuvre et les machines présentées, Dragster 800 RR, Brutale 800 RC (pour RaCing), F3 675 et 800 RC (nées de la course), Brutale 800 RR Pirelli et Dragster 800 RC, si elles ont toutes subi une kyrielle d'améliorations de détail, techniques comme esthétiques, et passent haut la main à l'Euro4, elles sont surtout là pour être admirées dans le détail.

 

Allez sur le site "Dueruote.it", "special EICMA", par marques ("marche"), choisissez "MV Agusta" et rincez-vous l'oeil.


Quand je pense qu'il y en a qui vont aux salons juste pour saliver sur les hôtesses, j'vous jure !!!


Dans un tout autre genre, plutôt pragmatique et terre à terre, mais avec une nostalgie évidente, on a ROYAL ENFIELD qui nous gratifie cette année d'un tout nouveau moteur bicylindre de 647 cc : 47 chevaux à 7.100 tr/min, 52 Nm de couple à 4.000 tr/min.

Il meut (?) deux modèles : l'Interceptor, version classique par excellence et la Continental GT, version destinée au circuit, cui cui avec un réservoir plus petit (?), un guidon plus près du té de fourche et des repose-pieds positionnés plus haut pour "angler" un max !!

N'empêche, dans leur genre, se sont de bien belles machines qui, au moment du choix, auront des arguments solides à faire valoir ...

Après ça, la SUZUKI SV650 X fait presque pâle figure avec une tête de fourche pas vraiment inspirée, si ce n'est des anglaises des années 50 avec leur "nez de cochon", un guidon-bracelets, une selle spécifique et une déco idoine.

Rien d'autre à se mettre sous la dent à Hamamatsu cette année.

La suite des suites de Fukushima ??

 

Et bien voilà, il ne reste "plus qu'à" revenir sur le cas de TRIUMPH et YAMAHA et sur l'une ou l'autre nouveauté de façon plus approfondie.


EICMAmma mia !!


Comme annoncé, de façon arbitraire mais je souligne que je me suis concerté avant de décider, je reviens donc sur les marques TRIUMPH et YAMAHA qui ont fait honneur à ce salon milanais en y amenant quelques nouveautés d'importance ... (je vous ai prévenu, c'est A-R-B-I-T-R-A-I-R-E)


A Hinckley, outre la présentation de la "nouvelle" Tiger 800, on s'est également amené avec une mise à niveau importante du maxi-trail de la maison, la Tiger 1200.

Là aussi, les évolutions se voient moins à l'oeil qu'à la lecture de la fiche technique et c'est tant mieux, le modèle ne prend pas ainsi un fatal coup de vieux !
La bête perd 10 kilos dans l'aventure : ce régime est réparti équitablement sur le moteur, le cadre et le système d'échappement, de sorte qu'elle maigrit de partout et par conséquent de façon harmonieuse ;-)


Plus de 100 composants ont été revus pour en arriver là ! Le 1200 affiche 141 chevaux maintenant, il est plus réactif à bas régimes et le son qu'il émet est "accentué", il s'exprime donc avec l'accent, my Dear !


Les feux sont devenus adaptatifs pour mieux éclairer les virages, l'instrumentation se fait sur un display TFT tout en couleur, l'éclairage est full LED, les comodos plus ergonomiques sont rétro-éclairés, les poignées sont chauffantes, un système Shift Assist permet de monter/descendre les rapports sans débrayer, un système Keyless est disponible sur les hauts de gamme, un Off-Road Pro est également disponible sur les XC.

 

D'origine, elle est équipée d'un système de gestion complètement intégré et contrôlé par une unité de mesure inertielle (IMU) avec système de freinage intégral, ABS et contrôle de traction efficaces même en virage, d'une aide au démarrage en côte, d'un accélérateur ride-by-wire et de 6 modes de conduite !!!!!!


Sachez qu'elle est disponible en XR, XRx et XRT pour la version routière et en XC, XCx et XCA pour la version axée sur le "tout-terrain", chaque version voyant son équipement s'enrichir pendant que l'acheteur, lui, s'appauvrit.
La GS n'a plus qu'à bien se tenir, ah ah ah ... Euh ...

Pour être tout-à-fait complet ou presque, signalons l'arrivée d'un Bobber Black. C'est le Bobber si vous voulez mais tout de noir vêtu, voyez ? Le Bobber c'est cet engin atypique, mono-selle, pour le motard célibataire donc (ou le veuf dans ce cas particulier, un peu d'humour noir n'est-il pas ?) animé par le même 1200 que celui de la Bonneville T120 avec 76 chevaux et un peu plus de couple.

 

Bobber à ne pas confondre avec la Speedmaster qui est pareille sauf que pas vraiment. Les différences sont subtiles mais sachez que, sur cette dernière, il est possible d'ajouter une selle pour la passagère ou le passager, ne soyons pas sexiste !

Bien que le modèle adopte un style vintage, il n'oublie pas de faire le plein de technologies à commencer par sa commande de gaz électronique et ses deux modes de conduite Road et Rain. On retrouve également un régulateur de vitesse, un ABS de dernière génération, un antipatinage déconnectable, des phares à LED ainsi qu'un embrayage assisté sans oublier un antidémarrage à clef avec transpondeur intégré dans la clef. Et parce le néo-rétro rime souvent avec personnalisation, Triumph a également développé une large gamme de plus de 130 accessoires permettant d'ajuster le style de sa machine, du double échappement Vance & Hines aux sacoches latérales en passant par le grand pare-brise. Le pilote aussi en aura pour son compte avec une collection de vêtements siglée Speedmaster. (§ en bleu extrait du "Repaire des motards")


Si Gull voit ça, il va troquer sa vieille Speedmaster contre une toute neuve ...


On prend l'avion et on s'envole à nouveau pour le Japon chez YAMAHA !!!!


EICyaMAha !!


La marque aux trois diapasons, la la la, vaut bien une note pour elle toute seule.
A la limite UN SEUL modèle présenté par l'autre maison de Hamamatsu (?) vaut
bien une note à lui tout seul, non ?

Je vous avoue qu'au début j'ai cru à une blague. Puis j'ai regardé le calendrier et j'ai vu que le 1er avril était passé depuis belle burette. Ensuite j'ai cru à un proto, un de ces protos issus du génie débridé d'ingénieurs en manque de reconnaissance, des protos qui restent dans les cartons en attendant des jours meilleurs ... ou pas !


Et bien là, non ! L'engin n'est pas une maquette en plâtre ou en plasticine, et même qu'il roule vraiment, avec le même 3 cylindres de 847 cc et 115 chevaux qui équipe la gamme des MT-09 ...

Et même qu'il porte un nom bien à lui : Niken qu'ils l'ont baptisé chez les bleus. "Niken" se traduirait semble-t-il par "Deux lames" ou "Deux sabres" et de faire un parallèle avec un skieur bien calé sur ces deux ... skis, traçant parfaitement sa voie dans la poudreuse ...

En fait de poudreuse, on se demande quand même s'ils n'en ont pas sniffé une ligne ou deux avant de lancer le projet mais ... que soit !!


Alors nous voilà devant cet engin d'un autre temps, probablement en avance sur son temps d'ailleurs, bien que des 3 roues motorisés ça n'a, dans l'absolu, rien de révolutionnaire en soi, à la base, voyez ?


Quelques marques distribuant des scooters y sont venues depuis un certain temps déjà, Yamaha n'étant d'ailleurs pas en reste avec son Tricity. Et donc, pourquoi ne pas transposer ce principe à des motos, des vraies pour qu'elles acquièrent une stabilité équivalente à celle d'une voiture, ou presque, le plaisir de pouvoir encore incliner l'engin dans les virages restant toujours d'actualité : le meilleur des deux mondes en quelque sorte. Les acheteurs potentiels de motos "évoluent", la moto est de plus en plus vue comme un moyen de locomotion, un facteur de Mobilité avec un grand "M" plutôt que comme un jouet destiné au seul plaisir ...
Et dans cette vague là, pas encore déferlante heureusement (ou pas), un tel engin se justifie probablement.


Voyez comme je pèse mes mots ?

Je ne veux pas passer pour un vieux réac, comprenez ça ?
Et donc, on à affaire à quoi en définitive ?

Base mécanique de MT-09, 115 chevaux et 3 roues, ça on sait déjà.


Quelques chiffres : longueur 2150 mm, largeur 885 mm, hauteur 1250 mm, hauteur de selle 820 mm, empattement 1510 mm, poids tous pleins faits 263 kg, capacité essence 18 litres, pneus 2x 120/70 R15 + 1x 190/55 R17, écartement roues Av 410 mm, prise d'angle maximum 45° !


On voit déjà mieux où l'on se situe.

 

Quelques réflexions : on reste dans une largeur normale et donc on pourra continuer à se faufiler, on se fout ENFIN de la hauteur de selle, elle prend 50 kilos par rapport à la Tracer 900 mais on nous annonce une répartition 50/50 une fois le pilote installé, de par la configuration on aurait pu soupçonner un réservoir plus volumineux mais la préhension de l'engin aurait sans doute été différente.
Elle sera disponible au cours du second semestre 2018 et son prix, annoncé comme "abordable" n'est pas encore connu.
Voilà, voilà : si cet engin "marche" on criera au génie, si ça fait un flop tout le monde se targuera de l'avoir prédit ;-)

Certains "mauvais esprits" pourraient voir dans cet engin, la préfiguration de ce qu'il pourrait devenir si on poussait le concept un peu plus loin, voyez plutôt :

Pfffff, paaaaaaaaaaaaaaas bien !!


Yamaha ... et les autres !


Les dés étant jetés pour la Niken, Yamaha a aussi présenté quelques évolutions intéressantes des modèles existants.


C'est ainsi qu'en ce qui concerne la MT-07 (bicylindre 689 cc, 74,8 chevaux), le face-lift, comme le back-lift d'ailleurs, la fait se rapprocher d'avantage de la MT-09 en lui donnant un air plus grosse moto qu'auparavant.

La selle, plus confortable, convient mieux à tous les Garabit gabarits de pilotes et les suspensions ont été revues et corrigées avec un débattement maximum de 130 mm pour l'avant comme pour l'arrière qui rendent le caractère de la petite bête plus sportif. Une suspension trop molle était en effet un des défauts de la précédente génération ...


La MT-09 et plus particulièrement sa version SP présente un nouvel amortisseur arrière Öhlins entièrement réglable par molette, une nouvelle fourche inversée réglable en compression et détente, une nouvelle instrumentation avec écran LCD plus lisible de jour et quelques retouches esthétiques mineures.

Quant à la TRACER 900, elle nous revient cette année avec une selle et une bulle (agrandie) réglables, un guidon moins large avec des pare-mains plus petits ainsi qu'un bras oscillant allongé pour gagner en stabilité et une suspension arrière modifiée pour permettre l'installation de valises latérales.

Les lignes sont un peu plus tendues avec des entrées d'air revues.
Une version GT fait son apparition.

Elle bénéficie de suspensions réglables, d'un Shifter (juste pour monter les rapports), d'un cruise control (4ème>6ème entre 50 et 180 km/h sur autoroute allemande), de poignées chauffantes et de valises latérales (2 x 22 litres).

Autant dire que ce modèle et cette version en particulier, me botte, mon pote, que j'te raconte pas comme elle me botte !!

Prix et accessoire top-case à voir ... car 44 litres de valises c'est bien trop court pour une "GT" !

Il y a aussi la Tenere 700 World Raid qui pointe à nouveau son museau.

Ce n'est en effet pas la première fois qu'elle est exposée lors d'un salon.

Gageons que la version définitive est imminente et qu'elle fera frissonner de bonheur des amateurs de ... raids un peu partout dans le monde, si toutefois elle tourne autour de 75 chevaux et qu'elle ne dépasse pas les 165 kilos !
"Weight" and see too !!


Ensuite, déjà citée précédemment, une version spéciale de la XT 1200 ZE Super Tenere"Raid Edition".

Elle se dote d'une bulle haute et de déflecteurs, de valises de 2 x 37 litres, de feux anti-brouillard, de protections et d'une déco spécifique, sans compter la panoplie électronique d'aide à la ... bonne conduite !
Enfin, les R1 et R1M (4 cylindres Crossplane, 998 cc, 200 ch à 13.500 tr/min, 180 kg à sec) voient leur électronique encore peaufinée ...
Un jour, le pilote pourra garder les gaz ouverts en grand en permanence, l'électronique fera le reste : faudra juste "angler", quoi !

 


Epilogue !


Je pensais être arrivé au bout "de mes peines" avec la lettre "Y" de Yamaha mais c'était sans compter sur la lettre "Z" de Zero !!


C'est le nom qu'a choisi une marque qui distribue des motos électriques depuis quelques années déjà.


Je ne vais pas détailler la nouvelle gamme du catalogue 2018 et vous renverrez sur cet
article plutôt complet paru sur le site "Le Repaire des Motards".
Pour jouer le mec branché (^^), j'ai parcouru en diagonale les spécifications de ces machines.


On est face à 2 "familles" et quatres modèles : FXS, FX, S/SR et DS/DSR.

 

Les "F" pèsent dans les 133 kg, elles affichent une puissance de 44 chevaux et, en matière d'autonomie on est à 161/64-92 km pour la FXS (typée trail) et 146/63-87 km pour la FX (plutôt supermotard), les 3 chiffres concernant respectivement l'autonomie en ville, sur autoroute et la moyenne en usage mixte ...


Les "D" sont plus lourdes (de 185 à 205 kg suivant les batteries) avec une puissance de 60 chevaux à 5.300 tr/mn et un couple de 110 Nm, qui peut apparemment aller jusqu'à 146 Nm, soit plus que toute moto thermique de 1000 cc (lu sur le site).


Les modèles de base affichent 132/69-85 km et 143/72-97 km, les modèles équipés de plus grosses batteries se baladent entre 262/126-169, 288/145-193, 328/156-212 et 359/180-241 km suivant qu'ils se prénomment S, SR, DS ou DSR.
Pour les prix on se situe entre 12.290 € et 16.120 €.

Au niveau des options il est question de :
-chargeur rapide : 828 €
-power tank : 2.710 € et
-charger tank : 3.520 € sachant que c'est soit "power" soit "charger", l'un n'étant pas compatible avec l'autre.

A ce niveau, je vous laisse chercher les éclaircissements par vous-mêmes et vous invite à vous rendre sur le site du constructeur pour tout savoir pour peu que le sujet vous intéresse.


J'ai le souvenir que certains d'entre nous avaient essayé quelques modèles lors d'un "Touring Day" à Bruxelles et qu'ils en étaient descendus plutôt estomaqués : une accélération d'enfer et un silence d'outre-tombe !! Décoiffant apparemment, malgré le casque !!!


Personnelement, lors d'une balade pédestre à la découverte de Charleroi, ne vous gaussez pas les Bruxellois, la ville regorge de trésors bien cachés ^^, c'était le 24 septembre de cette année, j'ai discuté longuement avec un gars qui possédait une Zero, tellement longuement que je ne m'étais pas rendu compte que le groupe était parti sans moi !!


Et bien, s'il ne m'a pas convaincu de passer tout de go du thermique à l'électrique, il m'a malgré tout transmis son enthousiasme à "rouler propre".

 

Evidemment, c'est une toute autre conception de la route dès lors qu'on sort de la ville et de sa périphérie.

Si on s'y cantonne par contre, ça se défend parfaitement.

Il suffit de quelques prises de courant et d'un peu de compréhension de la part des fournisseurs d'énergie auprès desquels s'approvisionner.

Il m'a affirmé qu'il n'a jamais rencontré que bienveillance de ce côté-là et qu'il a toujours pu brancher sa machine à l'endroit où il posait ses roues.


Pour les "voyages" il faut évidemment s'armer de patience et bien les planifier en comptant toujours sur l'hôte pour refaire le plein d'énergie.

Sa moto étant déjà vieille de 4 ans, il m'a avoué que l'autonomie était particulièrement faible mais il avait installé dans chacune des valises latérales des extensions lui permettant de la prolonger correctement.


Le jour où les bornes de charge rapide fleuriront sur nos routes, peut-être verrons-nous la demande de ce genre d'engins augmenter ...


Reste la polémique concernant l'empreinte écologique qui, si elle est parfaite au sortir du pot d'échappement (?), semble bien plus discutable concernant la fabrication et le recyclage des batteries ...

Je n'ai vraiment pas envie d'entrer dans ce débat-là pour le moment en tout cas, c'est sûr !

 


Eicma, le mot de la fin !!


Le passé et le futur dans une icône sans âge :

la Vespa Elettrica et Elettrica X.


Qu'on installe des parkings de dissuasion autour des grandes villes et qu'on mette ses guêpes silencieuses à disposition et on aura presque la solution. Et en hiver, pour les plus frileux et les moins adroits un Adiva AD1 qu'on équipe de batteries !!

Et pour les grands espaces, bon sang, qu'on nous laisse encore nous ECLATER sur nos bonnes vieilles thermiques à explosion !!