13/08/2017  La "Perbaisienne"

Voici les photos de cette très belle journée au départ de Walhain-Perbais, balade dont on doit le road-book à Pierre-Yves MERCIER de Cap Moto.
On en reparle car il y a beaucoup à dire !!!
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40 bornes entre le domicile et Walhain-Perbais : R3, E42, N98, N29, quelques claques décatis aux vitrines désespérément vides à gauche et à droite, traversée de jambes lourdes Gembloux avec radar 50km/heure, puis gauche, gauche et arrivée à Perbais. Pas de paille semée sur le parking cette fois, juste de la gadoue. J'ai sagement rangé la Tiger le long de la petite route, pas l'âme de faire du tout-terrain boueux, d'entrée, comme ça, voyez ?
Quel plaisir de retrouver "petit" Pierre, Xavier et sa splendide 1200 RS, Philippe P. et sa splendide ... femme ;-), et aussi deux nouveaux venus, Valérie et Robert (sur 1200 GSA) qui se sont "incrustés" (c'est pas moi qui le dis, c'est Robert qui nous a d'ailleurs remerciés en fin de boucle) avec lesquels nous avons roulé toute la journée. Il y avait aussi Henri, mon mentor qui s'impatientait déjà de lever les voiles alors que, comme vous savez, j'aime bien prendre mon temps, discuter le coup avec les uns et les autres, prendre le petit déjeuner (offert dans le ticket de 8 € qui comprenait aussi la boisson de fin de boucle).
J'ai aussi salué Pierre-Yves ainsi que Bob ... et les autres !!
Finalement, Henri est parti quelques minutes avant nous, qui nous éternisions autour de la 1200 RS de Xavier, sur laquelle je suis d'ailleurs monté sans être outre mesure impressionné par la soi-disant selle haute (?) : une bien belle machine, indeed, à essayer assurément !!
Philippe avait eu quelque peine à charger le road-book sur son Garmin mais une fois le problème réglé, c'est lui qui a pris la direction des opérations.
Je suis parti le dernier du groupe (on ne se refait pas) et je les ai rejoints après quelques kilomètres en direction de Chastre.
Au hasard des way-points et des erreurs des uns, puis des autres, j'étais devant au moment où nous avons atteint Flavion, tout près de Florennes (WP41). Il y avait là une église, un bistrot et quelques motards. Je demandai à Xavier, qui s'était porté à ma "hauteur", si on continuait ou pas. Il me répondit "Oui" et alors que je m'apprêtais à redémarrer, il passa devant et entra dans le petit parking devant le café : les bouchons d'oreille semblent avoir été la cause de ce malentendu ;-)
Perso, j'aurais continué mais je n'ai pas voulu faire mon asocial attardé !
Endroit ... particulier s'il en est : déjà, le tenancier, info prise un certain "Vincent Pierre", n'est plus un gamin et il a beaucoup de mérite de continuer à exploiter un petit bistrot de village comme celui-là, des établissements qui ont tous disparus les uns après les autres. Quand on voit en France par exemple, combien de villages il faut parfois traverser avant de tomber sur une terrasse accueillante, c'est vraiment dommage. Chez nous, c'est un peu pareil mais la France étant plus de vingt-et-une fois plus grande que notre plat pays qui est le vôtre aussi, le constat est moins, euh, dramatique !
Le tenancier d'abord, l'endroit ensuite : d'une part le dessus de cheminée et les étagères au dessus du bar sont tous garnis de petites motos fabriquées avec des pièces de motos, de vélos ou que sais-je encore (j'ose à peine imaginer le temps qu'on peut perdre à faire les poussières là-dessus et souligne, entre charentaises, qu'elles étaient toutes nickel, certains d'entre nous devraient en prendre de la graine, n'est-ce pas ?) et, d'autre part, la pièce qui jouxte la salle du café a été décorée essentiellement à la gloire des attributs féminins dans ce qu'ils ont de plus charnel, voyez ? Je ne sais pas s'il en est l'auteur mais cela reflète d'évidence un "single minded spirit", un SMS en quelque sorte ...
J'ai été sage et me suis contenté d'un café offert par Philippe et Virginie. On a fait un peu plus ample connaissance avec Robert et Valérie puis on est reparti en direction de Givet, quelque 20 bornes plus loin, où nous avions décidé de manger.
On a rangé les motos en biais, sur un parking réservé aux deux roues, en long de Meuse.
Ensuite on a fait le pied de grue devant les quelques restaurants de l'autre côté de la rue et, entre des cartes aux menus trop copieux et des restaurants aux tables réservées dans lesquels il était impossible de s'installer en terrasse, on s'est finalement dirigé vers "Le café du Musée" où nous avons retrouvé Henri qui terminait son repas, seul à une table et où, finalement, nous avons dû former deux groupes, les tables étant limitées à six places et la serveuse ayant refusé qu'on ajoute une table. Ainsi donc, Robert et Valérie se sont installés ailleurs pendant que Virginie, Philippe, Xavier, Pierre et moi occupions une table de 6.
Henri nous ayant vanté le plat du jour, mignon de porc et gratin de courgettes, nous avons été 4 à faire ce choix pendant que Xavier optait pour une andouillette, frites, salade. Et nous ? On a pas droit à des frites ?? Moyennant supplément ! Mettez donc deux suppléments s'il-vous-plait bien, merci !! Et comme boissons ? Quand la serveuse a parlé d'Orval, j'ai bondi sur ... la proposition.
Au moment du dessert, on s'est tous tâtés et c'est finalement Virginie "Mais-où-met-elle-donc-tout-ce-qu'elle-mange", qui a demandé s'il restait de la tarte à la mirabelle. La serveuse était convaincue que non, le serveur qu'elle questionna au passage avait la même conviction et après 2 ou 3 minutes, elle revint, non pas de Revin (!), en confirmant qu'il n'y en avait plus ...
La mort dans l'âme on s'est tous rabattus sur un café, court ou long, inversément à nos tailles respectives. On s'en est tiré pour la somme de soixante-dix-huit euros quatre-vingt-quinze (à prononcer à la façon de Pierre Bellemare dans le télé-achats).
Avant de partir, Virginie qui fut la première à faire un détour par les toilettes remarqua au passage qu'il restait bien une dizaine de portions de tarte à la mirabelle sur l'étagère d'un des frigos à la porte vitrée ... Des enculés ces serveurs, j'vous jure. C'est pas moi qui le dit, c'est le patron du café qui était particulièrement de mauvaise humeur cet après-midi là. N'empêche, ce n'est pas une manière de traiter le personnel. A savoir on aurait commandé 7 tartes et on les lui aurait foutues sur la gueule ...
Une bataille de tartes à la mirabelle ? J'y vais !!
ENTRACTE
Allez, un petit bout de
télé-achats avec Laurent Gerra, Virginie Lemoine et Pierre Bellemare lors d'une émission chez Michel Druker ...

 

 

Attention les enfants : ne coloriez surtout pas le dessin ci-dessus, ou alors pas au marqueur indélébile !!

Givet, vous aussi ?
Retour sur dimanche dernier pour terminer ce compte-rendu que tout le monde réclame.
On avait donc mangé à Givet pour pas cher et on est reparti de plus belle sans prendre de tarte à la mirabelle !
Rancennes, Flohimont, Charnois, Landrichamps puis la montée de Felenne où Xavier a fait parler la poudre ... d'escampette grâce aux 125 chevaux de feu de la RS 1200 bavaroise !!
Winenne, Houyet, Haversin, Nettinne, Porcheresse, Verlée, Fontenoy, Odet, Les Avins, Pailhet, Molu, un mix de routes roulantes, de campagne, défoncées par endroits, puis Grand-Bazar Grand-Marchain et Les Forges. A un T, on s'est retrouvé côte à côte avec Xavier avec devant nous un panneau qui indiquait HUY à huit kilomètres. On va boire un coup à Huy ? Oui, oui, et on a fait les huit kilomètres qui nous séparaient de l'ancien fief d'Anne-Marie LIZIN, paix à son âme charitable et socialiste, ceci n'étant pas un pléonasme !!
Il y avait du beau monde sur la place de Huy, oui ! Le dimanche, quand il fait beau, tous les ouin-ouin, les bobos, les zozos, les ginos, les rambos, sortent leurs plus belles autos et leurs plus belles motos pour pauser sur la place du marché ;-) Du coup, on a parfois droit à un musée à ciel - bleu - ouvert ou à un ciel bleu-vert c'est vous qui colorez car des goûts et des couleurs il ne faut point discuter.
Il y avait notamment là une rutilante FORD Mustang, une YAMAHA V-Max flamboyante et quelques HARLEY-DAVIDSON rutilantes, flamboyantes et pétaradantes sans lesquelles le tableau n'aurait pas été complet ! Une petite charentaise concernant les H-D : il y en a qui sont impossibles à suivre, dans le droit comme dans le sinueux et ce n'est pas le fait de leur châssis à l'équilibre par ailleurs remarquable mais aux décibels qu'elles envoient ...
On était là, au soleil, à la terrasse d'un café, Valérie, Virginie, Philippe, Pierre, Robert, Xavier et moi, à profiter de l'instant.
On y aurait pas cru la veille, tant le temps avait été mauvais. Et pourtant, malgré ça, il se trouvait 3 membres de notre petit groupe qui avaient suivi un stage à Andenne. CAP MOTO, et c'est là son activité principale et essentielle d'ailleurs, organise en effet toutes sortes de stages, de tous niveaux, destinés aux motards débutants comme expérimentés et, quel que soit le niveau où l'on se situe (ou croit se trouver), on en tire toujours quelque chose. C'est valable pour le freinage d'urgence comme pour les manoeuvres à très basse vitesse, l'évitement d'obstacle comme la prise d'angle "maximum" !
Les participants au stage du 12 août étaient d'ailleurs intarissables sur le sujet !
A propos d'intarissables, pour une fois j'ai été sage et j'ai bu un tonic plutôt qu'une bière forte ^^ Seul Pierre je crois, a pris une "Brugse Zot": blonde, elle reste sage et se limite à 6° ...
Ce sont Robert et Valérie qui ont payé le coup, histoire de nous remercier de les avoir acceptés au sein du groupe.
Ce n'était évidemment pas nécessaire mais pour eux c'était sans doute la moindre des choses.
On a repris la route et c'est via Wanze, Moha, (Toha, Nhous), Huccorgne, Marneffe, Oteppe, Lamontzée, Burdinne, Acosse, Meeffe, Wasseiges, Branchon, Boneffe, Francquée, Taviers, Noville-sur-Mehaigne, Mehaigne, Aische-en-Refail, Perwez, Thorembais-Saint-Trond, Orbais, Tourinne-Saint-Lambert, Nil-Saint-Vincent et Saint-Martin, Walhain-Saint-Paul et, enfin, Perbais qu'on a atteint alors qu'il était pas loin de 18h30 ! Généralement, à cette heure-là, je suis déjà de retour à la maison. Je ne savais pas prévenir ma Douce et Ferme à la fois car j'avais oublié mon GSM chez moi et quand je le signalai, on me proposa gentiment de l'appeler en me tendant un portable. Convaincu que j'en aurais terminé rapidement, j'ai décliné en remerciant. Grossière erreur ...
Parce qu'une chose en entraînant une autre, une parole en appelant une autre, une bière en demandant une autre, on a beaucoup discuté avec Pierre-Yves de ses activités, de ses opérations à répétitions sans qu'on ait encore trouvé la solution pour remettre son pied d'aplomb, puis Pierre a offert "le dernier" (signe de croix en priant qu'il y en ait beaucoup d'autres après !!!) avant de prendre la route, et blabla, et glouglou et hi hi, et ha ha ... puis le GSM de PYM a sonné !
Allo ? Oui ! C'est bien ça, je suis l'organisateur de cette sortie. Votre époux ? Il est justement à côté de moi, je vous le passe !
Je prends l'appareil, incrédule, presque certain qu'il s'agit d'une mauvaise blague. Au passage je vérifie le numéro appelant et là, pas de doute, c'est bien le 071/ ........ , le fixe, car oui, j'ai un domicile fixe, celui que je partage (pour combien de temps encore, me suis-je demandé à ce moment-là) avec ma Douce et le fiston ...
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Une conversation brève mais intense s'ensuivit qui me fit comprendre combien négligeant j'avais été et combien j'aurais dû saisir le portable que le d'ores et déjà ami Robert m'avait tendu ! De fait, il était pratiquement 20 heures et je n'avais donné aucun signe de vie. J'aurais été inquiet à moins si ç'avait été ma Douce qui était partie plus de douze heures ainsi, en oubliant son petit mari à la maison ...
Avec un peu de recul, ça m'a rappelé la fois où mon père était venu me rechercher au café alors que j'avais dans les 15 ans et que j'avais tardé à rentrer alors que la mère m'attendait pour souper, voyez ? Un truc qui m'a ramené presque 50 balais en arrière, les gars ! Alors, de deux choses l'une, soit je suis resté un grand enfant qui n'a pas encore le discernement pour juger de la portée de ses agissements, soit la moto ça aide vachement et "définitivement" à rester jeune dans sa tête !!
Une moralité tout de même : on ne m'y reprendra plus et au moindre retard, présumé et ... assumé, il faudra prévenir !