Le pourquoi du comment de ce site



Depuis le 6 novembre 2004, je tiens un blog (voir "ANCIEN BLOG") dont le sujet principal, voire unique, est la MOTO.  J'y insère des notes très régulièrement au point qu'en équivalent A4 - via un traitement de texte dans lequel je les copie/colle - j'en suis actuellement à + de 2400 pages !  J'ai choisi le "blog" pour la facilité, car son utilisation ne nécessitait aucune connaissance particulière en (langage) informatique.  En outre, je préférais consacrer du temps au fond et pas à la forme.

Et du temps, j'en ai passé, croyez moi !!

 

Si le BLOG est pertinent lorsqu'on entasse pêle mêle notes après notes, par contre quand il s'agit de STRUCTURER un récit et par exemple, de rassembler des notes relatives à un SEUL voyage, cela est impossible : sauf erreur, il n'y a que les "tags" pour y faire référence et les textes n'apparaissent même pas dans un ordre chronologique.  

 

Cela fait quelques temps déjà qu'on me suggère de créer un site et c'est via un organisateur de voyages qui m'affirmait mordicus qu'en utilisant JIMDO il n'était aucunement nécessaire d'être un génie de l'informatique que j'ai enfin fait le pas.


Le plan serait de continuer à poster des notes régulièrement sur le blog et de consacrer le site aux voyages ... à venir.

 

Mais rien n'est figé à ce stade car d'une part j'ai vu qu'il était possible de tenir un blog au sein de ce site et d'autre part, si je limite le site aux voyages, il risque de rester muet trop longtemps ... ce qui n'est pas le genre de la maison ;-))

 

Qui vivra verra mais ça sent le panachage et l'arrachage de cheveux : chauve qui peut !


En avril 2018, Skynet a purement et simplement abandonné ses "skynet blogs" : du coup, la question ne se pose plus,  tout passe par ici !


Photo de Paul S.
Irlande 2015

Pourquoi "La Moto Vitale"


Plusieurs raisons :

 

-parce que j'y suis venu sur le tard (à 44 ans - ne dit-on pas "Vieux motard que jamais !) et qu'elle m'a, en quelque sorte, permis de revivre, en tout cas de vivre une seconde jeunesse;

 

-parce qu'à chaque fois qu'on abordait le sujet, il y avait toujours quelqu'un de bien intentionné pour trouver la pratique de la moto très dangereuse ou alors, quelqu'un qui connaissait quelqu'un qui, au pire "y avait laissé la vie" ou au mieux s'était retrouvé dans une chaise roulante.

 

Le titre est à la fois le contre-pied de cette idée reçue et un pied-de-nez à "Qui-Vous-Savez" pour ceux qui connaissent la saga d'Harry Potter et dont on ne prononce pas le nom : une histoire de pied en quelque sorte et "faire de la moto" est une bonne façon de le prendre !  Voilà qui nous fait une belle jambe me direz-vous mais qui est en même temps un bel hymne à la vie et aux plaisirs qu'elle peut procurer !!

 

Par ailleurs, c'est le titre que j'ai aussi donné à mon blog Skynet que je tiens depuis le 6 novembre 2004 ... et qui n'est plus actif depuis fin avril 2018 sauf en mode consultation !


Pourquoi la moto ?


Et donc, pourquoi  se mettre à la moto à plus de 40 ans ?

 

Cela ne s'explique pas, ça s'impose et ça se vit.

 
En fait, j'ai toujours aimé  la sensation de vitesse.

Déjà à 3 ans, sur mon tricycle,  je pédalais comme un malade pour aller plus vite que les autres.


Un peu plus tard mon père, Antonio ce héros, m'offrit une superbe voiture à pédales (une Ferrari bleue toute faite de métal avec les phares qui s’allumaient ...).


Plus tard il m'emmena avec lui voir des courses de voitures, de motos, ...

C'était aussi l'occasion pour tous ensemble  pique-niquer  dans l'herbe  et dévorer les escalopes panées, les œufs durs, les salades aux tomates ... que ma mère  Giulia aidée par ma grande sœur Pina, avaient amoureusement préparés.


À 16 ans j'ai eu mon premier vélomoteur, un HONDA Amigo, suivi 2 ans plus tard par une HONDA 50 SS (4 vitesses, un bon 90 en pointe une fois ... euh ... libérée), tous deux achetés chez MARCIPONT, un marchand de Châtelet.  J'ai gardé cette dernière dans un coin du garage pendant plus d'une décennie ... avant de la vendre pour une croûte de pain et une larme au coin de l'œil.


Et puis, au prix, ici, d'un énorme raccourci sur ma vie qui ne fut dès lors qu'un long fleuve tranquille sur lequel "ma péniche" vint et alla  ... une femme, 2 enfants, 3 déménagements ... l'une ou l'autre séance de karting in ou  outdoor ... un jour de 1999 ... mon "boss" s'est offert une  MOTO : une HONDA Deauville champagne (alors que tout le monde sait que Deauville se situe en basse Normandie  dans le Calvados mais bon .!).
Il me la fit essayer (en tant que passager) et là ... ce fut la  R É V E L A T I O N, le coup de poing dans la face, l'uppercut qui cut, la droite qui frappe, le gauche qui vous déjauge ... le K.O. quoi !


Voilà ce qu'il fallait pour "rebooster" le quadradégénaire que j'étais devenu : certains appelleront ça le démon de midi moins le quart, moi je ne dirai rien, mais n'en penserai pas moins.

Honda Amigo 50cc 4temps 1972

Le cadre du mien était gris ...


Honda 50 SS 1974


Plus de 25 ans plus tard ...

Suzuki Freewind  XF 650


Vous avez remarqué qu'on est toujours sur un monocylindre avec un pot d'échappement relevé façon scrambler , comme la Honda 50 ?

C'était écrit, c'est moi qui vous le dis ;-)))))


Voici ce que j'écrivais le 31/12/2004 ...

En professionnel que je suis (si, si) l'heure est venue d'établir le bilan de cette première année ...

 

J'avais moi-même cru au départ à une espèce de "coup de tête", l'achat d'une moto étant avant tout, me semble-t-il, un caprice, quelque chose de déraisonnable, un rêve d'enfant qu'on réalise, etc ...


Bien sûr, cela reste vrai ... mais en même temps, pour peu que l'on s'accroche au guidon et que l'on accepte les règles du jeu, cela peut vite tourner à la passion.
Ainsi, je remarquai que si je ne sortais pas au minimum 1 x par quinzaine, je devenais neuneurasthénique, mon humeur s'assombrissant au fil des jours ...


Je compris d'emblée le plaisir que pouvait apporter la conduite, ou mieux encore, le pilotage d'une moto : rien à voir avec celui d'une automobile sauf à posséder 500 chevaux peut-être ...


En plus, à partir du moment où j'ai rencontré des compagnons de route, j'ai retrouvé l'ambiance de mes 18/20 ans, un sacré coup de jeune pour un quadra bien rangé.

 

Donc, bilan largement positif après ... près de 9.000 km en 8 mois avec, à l'actif, rien que du plus et au passif, pas de moins ... et en matière de compte d'exploitation, les comptes sont vite faits, c'est un ... conte de fée !!!

De quoi aussi démarrer 2001 sur la roue arrière !!!!!!!!!!!!


On aime ou on n'aime pas ...


Et oui : combien sont ceux qui, sur un coup de tête, prennent la décision de s'acheter une moto, sans prendre du tout le temps de considérer sérieusement la chose, sans en peser le pour et le contre, sans déterminer au départ l'usage qu'ils comptent en faire ...


Perso, je savais que je faisais le pas  U-N-I-Q-U-E-M-E-N-T pour le plaisir.  Pas question d'aller au boulot en moto (4,1 km entre le domicile et le lieu de travail), pas question d'aller en clientèle en moto (où ranger les classeurs et la tenue de rechange ?), juste le plaisir de la balade et du voyage. 

Je dis "voyage" mais à la base je me voyais juste faire quelques escapades dominicales, surtout le dimanche faut-il le préciser ? 

 

Il en fut ainsi entre avril 2000, date d'achat de ma SUZUKI Freewind  (un gros monocylindre, économique et rigolo pour +/- 4.000 € et 3.500 km au compteur) et début juillet de la même année, date à laquelle j'ai rencontré un autre possesseur de Freewind, qui roulait avec d'autres motards et qui sillonnait les routes de France, de Navarre et plus encore !

Voici le compte-rendu de cette 1ère rencontre avec eux.  Elle est racontée par François sur son site : "Alberto ne tomba pas".


À partir de là, j'ai commencé à voyager avec eux : cela fait maintenant + de 15 ans que ça dure (et pourvu que ça dure encore et encore) et, alors que ma TRIUMPH Tiger 800 aura 4 ans et 9 mois (au 31/12/2015) , j'en suis au total à +/- 170.000 km (50 avec la Freewind (2000-2004), 70 avec la SUZUKI V-Strom DL 650 (2004-2011) et presque 50 avec la Tiger) soit un peu plus de 11.000 km par an. 

 

Je ne bats aucun record, il n'a d'ailleurs jamais été dans mes intentions d'entrer dans le Guinness Book, le GB quoi, mais cette moyenne est largement au dessus de la moyenne nationale qui tourne autour de 3.500 km : considérant que dans mon cas il ne s'agit que de kilomètres "inutiles" cela multiplie d'autant plus le plaisir, n'est-il pas ?  

Et ne la ramenez pas avec mon "empreinte écologique" car il n'y a aucune logique là-dedans : elle est proprement à bannir, même si j'adore notre planète et que j'espère qu'elle me survivra très très très longtemps ;-))