Quelques reliques qui remontent à des temps immémoriaux ...


25/04/2005

Excusez-boi, bais ...

... je suis un beu enrhubé !
Hier je suis allé, dès bodron-binet, chez mes beaux-barents bour dondre la belouse et bour joindre l'udile à l'agréable, j'y zuis allé à bodo.

 

Abrès un bon rebas, un bon dessert, un bon café et quelques bolidesses, il édait dix-zept heures guand je décidai de bardir vaire une bedide balade direction la "Vallée de la Beuse", ne cherchez bas sur la carde, cedde rivière n'exisde bas ;-).

 

J'avais bien vu que dans cedde direction le ciel édait comblètement bouché bais, dêdu cobbe un bulet, je fonçai droit devant. Evidebbent, je n'avais bas fait dix kilobètres que, badadra, la grosse averse ze brécibida zur moi, à groire guelle m'addendait au dournant.

 

J'ai gondinué dans cedde direction buis j'ai changé de gab et j'ai bris vers Vlorennes : je commençai à be diriger "aux nuages" (un beu cobbe le bodard zur la vhoto), cherchant dézesbérément une églaircie. Je drouvai vinalement un bont sous lequel je m'abridai quelques binudes. La bluie ne cessant bas, je repris la roude (gui rezzemblait blus à un gours d'eau d'ailleurs).

 

Envin, je vous vais grâze des dédails gar le bud édait de rendrer au blus dôt à la baison bour me zéger car j'avais les bieds qui baignaient dans les boddes et le bas vendre bareil bêbe jose bais dans le bandalon évidebbent.

 

Un bon gonzeil : guand vous bardez ainzi, zous la bluie, n'oubliez bas d'udiliser les boches édanches de vos vêdebents pour y ranger les gsm, glés élecdroniques et audres ... gleenex !!!!!

 

Commentaires

 

Après la pluie, le bô temps Après le froid et la pluie, ce sera la chaleur et les graines qui te feront éternuer... Le rhube des voins va prendre la relève

Écrit par : François, le motard qui revient d'Alsace | 03/05/2005


19/12/2004

Un autre compte-rendu, le second !

Chronique d'une balade de toute fin d'automne ...

 

Jeudi 16/12 : Henri envoie un e-mail auquel il joint une carte météorologique (motorologique ?) pour dimanche (Il y a du soleil sur la France et le reste n'a plus d'importance ...)
Vendredi 17/12 : je réponds que c'est bien tentant mais attendons confirmation des pornosticks (pronostics ?)
Samedi 18/12
- 21H40 : François dit "Alors, que dit la météo pour demain ????"
- 23H49 : j'annonce des éclaircies pour l'après-midi ...
Dimanche 19/12
- 00H02 : Henri confirme et pense qu'il fera un p'tit tour pour se dégourdir les jantes
- 11H20 : je m'inquiète des membres du club qui ne se sont pas manifestés m'interrogeant sur une éventuelle hibernation (façon ursidés)
- 11H54 : Henri me dit qu'ils ne sortiront pas de leur caverne aujourd'hui et confirme que si le temps se maintient il fera une petite virée de 100 bornes, de quoi recharger les accus
- 12H57 : je lui demande par e-mail à quelle heure il compte s'évader car je pourrais envisager de le rejoindre
- 13H17 : je lui envoie un SMS (Sending out a SMS, sending out a SMS .....) et lui demande "Alors Caisse tu fé ?"
- 13H28 : sans nouvelles, j'envoie un mail pour dire que je me casse tout seul !!!
- 13H33 : la SUZUKI est dehors, me reste à enfiler le casque élégant et les gants
- 13H34 : j'entends un bruit feutré, félin et familier, c'est le 3 cylindres de la TIGER domptée par Henri !!!!

 

Si c'est pas ça de la transmission de pensée, qu'est-ce-donc ?

 

Ce fût une très chouette balade, courte mais salutaire, comme le ver ..., bien que nous étions deux !!

Au départ de Charleroi, nous avons rejoint Mettet via la N5 et la N932, puis Annevoie, Dinant, belle remontée vers Falmignoul et arrivée à Pondrôme au Relais du Motard (ouvert 7 jours sur 7 mais fermé, sans doute étions-nous le 8ème jour avec copain Henri) ...

Demi-tour gauche, direction Dinant à nouveau puis la vallée de la Molignée, Ermeton, la N98 et Philippeville où l'on se séparât non sans se jurer, et pas trop tard, qu'on nous y reprendrait encore et encore et encore ...
Nous avons emprunté (on les a rendues après) des routes parfois humides, souvent sèches qui permettaient l'essorage à 8.000 tr/min !! On a même fait une pointe à une vitesse à peine inférieure de 10 unités par rapport à celle réalisée par D lors de sa petite balade accessoire du jour ...
A la fin, Henri s'est plaint d'avoir froid aux pieds : je pensais que la Tiger avait des repose-pieds chauffants !?

 

Bref, +/-150 bornes de plaisir, ça va sans dire !!!

 

 

Petit détail : au Relais, il y avait un panneau qui indiquait "Boulevard du Motard Heureux - Commune de Pleingaz-Sur-Goudron" que je n'avais jamais remarqué auparavant ... (celui qui a ajouté "chinois" va au coin !)

 

Commentaires :

 

Y a pas photo Pas de photo de la balade du jour. Celle-ci a été prise devant une maison espagnole à ................, le 15 mai 2004 à 14:31. On y voit Henri chevauchant ma DL.

 

Écrit par : Tino Albert | 19/12/2004

 

 

C'est pô juste Et moi qui ne suis pas sorti parce, sans les copains, c'est pas la même chose...

 

Écrit par : Le motard un peu tristounet | 19/12/2004

 

 

Bien rentré Eh, Alberto et moi nous sommes comme des frères jumeaux, il y a un fluide entre nous et l'un ne va pas sans l'autre. Bref belle balade et c'est vrai que les poignées chauffantes c'est bien, mais les pieds eux souffrent encore toujours.

 

Écrit par : Obélix | 20/12/2004

 


5/12/2004

Un compte-rendu, le premier du blog concernant une "sortie d'un jour" ...

Mais d'abord, à la façon de "back to the future", mettons le compteur spatio-temporel sur le 5 décembre 2004 ...c'est à dire aujourd'hui pour encore quelques minutes ...

 

De retour d'un long congé dans le sud de la France, Henri était désireux de faire tourner le moteur de sa TRIUMPH Tiger 955i, tricylindre, 105 chevaux qui, comme lui, piaffaient d'impatience à l'idée d'un galop à brides abattues sur les routes bordées d'une nature dévêtue ... Il lança une invitation via e-mail à qui voulait l'accompagner. François, après quelques hésitations, confirma sa présence, Didier, enchevêtré dans des problèmes de robinet était empêché, Philippe craignait trop le brouillard et moi, j'étais franchement refroidi par la météo du samedi qui n'annonçait rien de bon pour le lendemain. En sus, "Mon Tout" m'avait laissé entendre qu'il était bien fou d'envisager de prendre le guidon, que j'étais "malade !" de vouloir rouler à tout prix et en toute saison et d'ajouter : "Guéris-donc" !! (Ouais, ça c'était juste pour meubler ...)

 

J'organisai une table ronde à moi tout seul et convins de commun accord que je ne répondrais à l'appel de phare que si la température excédait les 5° dimanche à 9h00. Sur cette sage résolution, je montai me coucher vers 00H00 et mis le réveil à 8h30 ...

 

Or donc, le réveil sonna comme prévu ce dimanche 5 décembre. Je me levai, je la bousculai, elle ne se réveilla pas, comme d'habitude ... je me dirigeai vers la fenêtre et vis dans le reflet du carreau mon regard s'illuminer : la pelouse avait perdu son manteau blanc , le vert était mis. Et quand c'est vert, c'est bien connu, ON ROULE !!! Le thermomètre extérieur me confirma la fabuleuse température de 6°, soit 20% de plus qu'espéré !!!!

 

Je téléphonai à Henri pour lui confirmer ma venue. Le temps de mettre les triples couches de pulls, les doubles couches de chaussettes et de gants, je pris la route vers 9H45 non sans avoir fait l'appoint d'essence. Je constatai rapidement que les routes étaient très grasses et qu'une prudence de sioux s'imposait. Il faut parfois savoir conduire façon "lopette" en dosant savamment la poignée des gaz de la main droite, la manette de frein avant de cette même main, celle d'embrayage de la main gauche, la pédale de frein arrière du pied droit, et le levier de vitesse du pied gauche ... Facile la conduite d'une moto ? Vous plaisantez : il faut éviter de s'emmêler les doigts de mains et de pieds ! Je reviendrai ultérieurement sur le sujet, il vaut bien quelques paragraphes : vous voilà prévenus !

 

J'arrivai chez Henri vers 10h15, François était déjà là avec sa belle CAGIVA Grand Canyon. Nous bûmes le café, convînmes d'un itinéraire et après avoir embrassé Bernadette sur les joues qu'elle a roses, nous prîmes la route direction Chimay via les Barrages, puis Rock Roi, descente vers Fumay, où quelques cheminées en faisaient autant, alors que la température chutait à 2 ou 3 ° ...

 

La bonne surprise de la journée fût le repas du midi. Un petit bar-restaurant à Beauraing "Le Belvedere" où nous avons mangé à 3 pour 29.70 €. Nous avons eu droit à un petit bol de potage et 2 cuisses de grenouille chacun en guise de mise en bouche et un petit alcool (commençant par "B" et finissant par "Lise") en guise de pousse et ça, sans avoir rien demandé. François et moi avons pris une omelette, ce qui était normal après avoir roulé "sur des oeufs", Henri a préféré les attributs d'un gibier couillu, en réalité deux belles boulettes sauce tomate, le tout accompagné de frites. En fait, la serveuse, une jeunette de 80 printemps, nous avait annoncé qu'il y avait du gibier au menu et quand elle a apporté l'assiette à Henri, on a "flashé" d'autant que Philippe nous avait envoyé tout récemment un "Conte québécois de Céline" ou Laurent Gera prend l'accent à Dion pour raconter l'histoire d'un caribou qu'avait les profiteroles bien pendues....

 

Nous avons ensuite repris la route en longeant la Meuse et nous sommes séparés au rond-point de Floreffe pour François et après Fosses-La-Ville pour Henri. Encore une belle balade entre copains, loin des p'tits soucis quotidiens ...

 

Commentaires

 

Et un Bailey's Irish Cream pour la route Merci pour ce compte-rendu. Ca va me donner la force pour rédiger le mien.
C'est vrai que le petit resto était bien sympa mais il faut avouer que la serveuse, même si elle appréciait la conversation, n'avait pas le charme de la belle Stavelotaine. Ni la jeunesse, d'ailleurs.

 

Écrit par : François | 07/12/2004