C'est ainsi qu'on l'a surnommée alors qu'elle s'est déroulée "en plein hiver" : il lui reste bien encore un mois à vivre !
"H.L." sont les initiales du concepteur originel et final du road-book du jour, final parce qu'il a été revisité par les uns et les autres, dans sa version "GPX" en particulier mais aussi dans la version "TRB" qui empruntait une rue à circulation locale !
Voici, en guise d'apéritif, mes photos du jour.
Nous étions une petite dizaine à être conviés à cette sortie et, au décompte final, nous étions sept : Benoît, Didier, Gull, Henri, Jacques, Jean-Louis et votre serviteur (5 BMW et 2 japonaises !).
Manquaient à l'appel :
- François, dont la famille a engagé une procédure d'impeachment à son encontre;
- Paul, qui a préféré rester dans sa bulle ... électrique, celle-ci étant en pan(ne);
- Georges, qui avait d'autres chats à fouetter, bien que je le soupçonne de ne pas être du tout cruel et de ne pas faire de mal à une mouche;
- et l'un ou l'autre que je ne connais pas !
A noter que Benoît, qui roule en BMW K1300S est le patron du restaurant "L'Eau Blanche" à Lompret. J'ai déjà eu l'occasion de le croiser à l'une ou l'autre occasion lors de précédentes sorties.
Les autres sont bien connus de tous et constituent le noyau dur du club que nous formons depuis plus de 20 ans maintenant.
Vu l'embonpoint que nous avons tous tendance à prendre avec les kilos années qui s'accumulent, il m'est arrivé de parler de "ventre mou" plutôt que de noyau dur mais, tout
bien pesé (!), ce n'est pas très consensuel hein ?
Trois lieux de rendez-vous avaient été retenus en fonction des convenances de chacun : 10h30 à Cerfontaine, 10h45 à Philippeville et 11h00 à Dinant.
J'ai retrouvé Benoît, Jean-Louis et Henri à Cerfontaine et nous avons été rejoints par Gull qui avait bizarrement près d'1/4 d'heure de retard sans qu'on ait droit à une explication ou à un mot de ses parents !
Sans plus attendre, nous avons pris la route et avons atteint le second point de ralliement où nous attendaient Didier et Jacques.
Nous étions enfin au grand complet et pouvions dès lors entamer notre balade.
Toutefois, une petite variante fut proposée par Jacques qui voulait longer la Meuse avant d'atteindre Dinant, l'occasion pour lui de s'arrêter une énième fois devant les rochers qu'il a escaladés dans sa folle jeunesse.
Pour la petite histoire, il faut savoir qu'il est encore et toujours membre actif d'un club d'escalade et que les Alpes n'ont, par exemple, plus aucun secret pour lui.
Ses genoux commencent toutefois à crier "halte là !" et il envisage, non sans un petit pincement au coeur, de renoncer à cette activité.
Il a maintenant 76 ans et, si c'est comme les Tintin, 77 sera l'âge limite !!
Et donc, après cet arrêt au bas des falaises on a continué sur la ville aux couques casse-dents, j'ai nommé Dinant.
Il y avait là une multitude de motards qui s'étaient garés en travers tout le long de l'avenue longeant la Meuse.
Nous avons continué sur Neffe, Boisselles, Vêves, Mahoux, Finnevaux et Mesnil-Eglise, après quoi nous sommes sortis du road-book, guidés par Gull, qui connaissait un couple qui habite Férage et auquel il tenait à rendre visite.
Nous avons été très bien accueillis avec des bières de toutes sortes ainsi que des softs et de quelques trucs à grignoter. Pour être dans l'air du temps, j'ai pris une Corona !!
Les conversations fusant de toutes parts, j'ai juste retenu qu'ils avaient vécu à Munich, que le gars était un chirurgien spécialiste de la main et ça tombait tout-à-fait à pic, sa compagne s'étant fracturée le poignet tout récemment lors d'une séance de patinage avec ses filles.
Pour un peu nous aurions pu pique-niquer là mais, bien qu'invités à le faire, nous ne voulions pas déranger davantage et avons repris la (petite) route qui continuait jusqu'à Houyet en passant par Herhet.
Arrivés à Houyet, on a trouvé des bancs autour desquels nous nous sommes installés : une bulle de 4 et une autre de 3. J'ai mangé avec Benoît et Jean-Louis.
J'avais pris une salade faite de poulet, de quinoa, de haricots et de crudités, deux petites pommes, un petit thermos de café et une grande bouteille d'eau pétillante, vraiment de quoi sortir de banc rassasié et repu !
Bien entendu, il y avait là, juste en face, une friterie qui aurait pu faire 100 fois l'affaire mais elle était désespérément fermée, comme l'est tout l'Horeca en ces temps de (Covi)disette !!
Le gérant aurait été bien inspiré de l'ouvrir car nous y avons croisé beaucoup d'autres motards en goguette comme partout sur le parcours en fait, cette journée étant particulièrement propice pour prendre l'air, à pied, à cheval ou en voiture ... décapotable.
Nous sommes repartis et, à en croire RoadTracer, nous sommes passés par Ver, Custinnes, Corbion, Leignon, Braibant (wallon), Spontin, Crupet sans voir la maison forte qui a retrouvé toute sa splendeur après une longue session de travaux en tous genres, puis Yvoir, "La Molignée" encombrée, Sossoye, Ermeton-sur-Biert, Furnaux Mettet, Scry, Biesme, Gerpinnes, Acoz et Couillet ... car, oui, la balade se clôturait chez l'ami Gull.
C'est dans son garage, assimilable à la Caverne d'Ali Baba pour les amateurs de motos, que nous avons bu le dernier verre offert par la maison.
Il a également mis à disposition une série de magazines dans laquelle j'ai pioché le Moto Revue de Janvier ainsi que le Moto et Motards de Janvier/Février. Dans ce dernier, parmi les nombreux sujets proposés, il y a le comparo de la BMW F 900 XR et de la ... YAMAHA Tracer 900 GT : cette dernière remporte la confrontation "haut la roue avant" !!
Elle concède des points en matière de "Facilité", fait jeu égal pour le "Confort" mais fait mieux concernant l'humeur, le châssis, le caractère et le freinage et si la BMW affiche un prix de base inférieur (10.995 € contre 12.499 € pour la japonaise), cette dernière possède un équipement bien plus complet, la germanique faisant abondamment appel aux options pour atteindre + de 14.000 € avec, cette fois, un peu plus d'électronique et notamment l'ESA (Excellente Suspension Allemande !).
Lorsque je suis parti, j'ai vu que le compteur journalier n'avait pas atteint les 200 bornes et, un peu frustré, j'ai fait un petit tour supplémentaire en passant par Nalinnes et Gozée pour redescendre le mondialement célèbre "M" de Bomerée volle gazzzzz et regagner mes pénates.
Merci à tous pour cette merveilleuse journée.
P. S. : les photos qui illustrent ce compte-rendu sont extraites de l'album de Jean-Louis que je remercie au passage. Il a son appareil en bandoulière et prend des clichés en roulant : plutôt sympa !!
Je n'ai pas encore eu l'occasion de raconter une petite sortie que j'ai effectuée une après-midi où il devait faire beau, c'était le 4 février, et qu'en réalité la pluie s'est invitée à peine avais-je mis les Continental Road Attack dehors.
Je voulais tester mon appareil Sony que j'avais planté sur le système de fixation du Tripy. Je suis parti sur la route des Barrages et j'ai lancé 3 courtes séquences vidéo d'un peu plus d'une minute chacune. J'ai rapidement arrêté le "massacre" car la pluie s'intensifiait.
Résultat des courses : le Sony a pris l'eau et une longue séance sur le radiateur a été nécessaire pour le sécher et les vidéos sont de très mauvaise qualité, la faute à des vibrations épouvantables. Le format en "mts" finit de rendre l'expérience totalement improductive, hélas 3x !!
Ce jour-là, j'ai juste fait un aller-retour jusqu'au rond-point de Cerfontaine !!