Les Retrouvailles (Club Moto80)

Les 15 & 16 octobre

On commence par les photos du samedi 15/10.

 

 

Chaque année le club organise ce qu'il appelle "Les Retrouvailles".

Elles clôturent la saison motocycliste et durent 2 journées : elles permettent de faire le point sur la saison "passée" et de déjà annoncer le programme de la future saison !

2 road-books sont proposés et la formule comprend le repas du soir et la nuitée à l'hôtel avec petit-déjeuner le lendemain matin.

 

Cette année, le départ était fixé entre 10 et 11 heures à Marche-en-Famenne.

J'aurais apprécié qu'on ne prenne que le top-case et le sac de réservoir afin de rouler léger mais finalement, comme il fallait prévoir les tenues de pluie, le pique-nique, la robe du soir et le smoking, on a fini par arrimer la bagagerie complète sur la GS.  Cela a permis de se changer 2 voire 3 fois par jour ;-)

 

Nous avons quitté la maison à 9h30 au lieu des 9h00 escomptées. 

Vu qu'il y avait juste un petit crachin, nous n'avons enfilé que la veste de pluie, pas le pantalon.  

 

Nous sommes arrivés sur place, au Quick de Marche, une heure plus tard.

Nous y avons retrouvé Luc et Alice, le Président du Club et sa compagne, entourés de leurs assistants.  Michel, qui couvre habituellement l'assistance technique, a été remplacé par Jérémy à cause d'un méchant Covid qu'il a ramené du Portugal (dernier voyage en date du club).

 

Les road-books papier nous ont été remis et, après avoir salué l'un ou l'autre participant connu, nous sommes partis en direction de notre destination du jour : le Novotel de Luxembourg, sur le Plateau du Kirchberg,  au n°6 de la Rue du Fort Niedergrünenwald !

 

Comme à l'habitude, le tracé était divisé en 2, avec un petit "a" et un petit "b", afin de ne pas dépasser un certain nombre de way-points que ne supportent pas les (tous) vieux Tom Tom je crois !

Le premier tronçon nous menait jusqu'à Esch-sur-Sûre sur une distance de 79,5 kilomètres.

Nous n'avons pas attendu jusque là pour trouver un endroit afin de pique-niquer car, oui, nous avions prévu de pique-niquer malgré une météo pour le moins défavorable !

Nous sommes d'abord passés par La Roche-en-Ardenne, puis Hives, Erneuville, Wyompont, Givroulle, Givry, Bastogne, Watrange, Harlange et Bavigne

Juste avant de franchir le Lac de la Haute-Sûre, on a vu un joli coin propice pour se restaurer.  Évidemment, sous les arbres nous n'étions que partiellement à l'abri du fin crachin persistant mais, à la guerre comme à la guerre, on a sorti le matos et on a mangé là.  Comme on avait enfilé le reste de la combi, on était étanche et nous avons pu étancher notre soif autant qu'assouvir notre faim.

Nous avons vu quelques motards s'arrêter au feu qui réglait le trafic sur l'espèce de barrage sur le lac, certains nous saluant et d'autres ne nous apercevant même pas.

Sitôt les tupperwares vidés et les bouteilles sifflées nous avons repris la route, toujours sous une fine pluie.

 

Quelques minutes plus tard, nous avons atteint Esch-sur-Sûre et avons chargé le road-book 1b sur le Tripy II  et le TomTom Rider 550.

 

Celui-là faisait 86,5 km.

Il continuait sur Arsdorf, Boulaide, Rambrouch, Reichlande, Niederpallen, Noerdange jusqu'aux portes de Habscht. Il y avait là quelques motards qui s'apprêtaient à quitter un des rares bistrots qui se trouvaient sur l'itinéraire. Après une brève hésitation, nous avons fait demi-tour et sommes venus nous ranger dans le parking.

Ambiance savoyarde dans le Chalet Kreuzerbuch, perché à 382 mètres d'altitude, ça sentait d'ailleurs vachement la raclette. Il y avait des skis dans le sas d'entrée et l'intérieur était tout paré de bois !

On a pris un jus de tomate et un café. On a été rejoints par 4 motards dont Louis, le gars qui s'occupe de convertir tous les tracés au format Tripy, coup de chapeau à lui !!


Il nous restait alors quelque 25 kilomètres à parcourir et c'est via Koerich et un bout d'autoroute A6 et sortie (4) vers Strassen (où nous avons fait le plein) que nous sommes arrivés dans le quartier (nord) européen et l'hôtel.

Rien pour nous signaler vers quel parking nous diriger.  Il y en avait un aérien (barrière fermée et pas d'interlocuteur au parlophone) et un sous-terrain vers lequel nous nous sommes finalement dirigés.

Là non plus, rien pour délimiter une aire réservée au Club, aucune information n'ayant filtré à ce sujet.

Pour info, nous avons appris que nous étions 127 participants et donc plus d'une centaine de motos.

On a finalement croisé un des participants qui nous a dit qu'il était au -2.

Alors que Ma Douce faisait le trajet à pied, j'ai rejoint le petit groupe mais ...

comme je regardais "loin" devant, je n'ai pas vu qu'une des pillasses était bordée d'un ilot en béton d'une dizaine de centimètres de haut !

La roue avant est passée, la roue arrière pas et, bardaf, ce fut l'embardée : je suis tombé sur le flanc droit !

 

Je vous rassure tout de suite, plus de peur (et encore !) que de mal, le petit homme et la grosse machine n'avaient rien, en tout cas en apparence mais j'y reviendrai en fin de compte-rendu si je n'oublie pas !

La redresser n'a été qu'un jeu d'enfant (costaud) vu qu'elle reposait sur la valise droite mais il a fallu y aller avec prudence car il était impossible de sortir la béquille et il ne fallait pas qu'elle bascule de l'autre côté !

Pour s'extirper de ce traquenard, il a fallu jouer de la poignée de gaz (pour faire ripper l'arrière) et du guidon (pour diriger l'avant vers la gauche).  Il a fallu ainsi s'y reprendre une petite dizaine de fois pour enfin libérer la machine, en allant d'avant en arrière presque centimètre par centimètre.

Honnêtement, j'estime que ce genre de bordure devrait être clairement signalée et peinte en jaune ou en rouge et blanc !!

Après une longue journée sur des routes splendides mais toujours mouillées et jonchées de feuilles mortes de toutes les couleurs, nécessitant une attention soutenue, j'avoue que ce fut une épreuve presque de trop !  Enfin, on y était !!

 

Il était +/- 16h00.

La réunion était prévue à 17h30.

Nous avions 1h30 devant nous.

Nous avons directement rangé les vêtements de pluie dans la "valise technique", avons traversé la rue pour nous rendre à la réception, avons reçu des tickets de parking (pour en sortir à la fin du séjour) et avons gagné notre chambre au 5ème étage, une bien grande chambre avec coin salon, frigo, coffre-fort, bouilloire et sachets de thé, café et sucre.

À 17h30 pile, nous sommes descendus.

Certains étaient encore au bar et, du coup, la réunion a commencé avec retard. Elle a été précédée par la vente de tee-shirts, polars, chemises et autres polos à l'effigie du club et il a fallu que Luc y mette un terme sinon on y serait encore.

 

Que dire de la réunion ?

Que, selon moi, "la forme" n'y était pas :

  • avec l'énorme écran tendu derrière les orateurs, je m'attendais à ce que des images/photos et des slides agrémentent les propos mais il n'en fut rien;
  • la rétrospective en fut, du coup, un peu monotone voire confuse car on ne savait pas toujours, sauf à écouter religieusement, de quel voyage il était question.

Sur "le fond" par contre, tout y était, du stage précédent la Wallançonne au dernier grand voyage au Portugal.

On a toutefois remarqué que Luc a souvent mis l'accent sur le relatif manque de succès de certaines des activités proposées cette année, particulièrement concernant le stage par exemple où seuls 25 motards étaient présents à l'appel.  Peut-être la formule devra(it)-elle être renouvelée sous peine de disparaître (le stage n'est d'ailleurs provisoirement pas repris au programme 2023).

Inexplicable aussi pour "La Pentecôte en Allemagne" (3>6/06) où ils sont toujours plus de 120 alors qu'ils n'étaient "que" 82 cette année ...

Une destination peut-être trop proche et/ou trop courue ?

Idem pour le Danemark (23/04>01/05) et l'Irlande (9>25/07) où ils n'étaient qu'une quarantaine, 41 je crois en réalité dans un cas comme dans l'autre.

Là, on pourrait peut-être imputer le problème au Covid, avec le report depuis 2020 du voyage chez les Vikings qui a fini par user les amateurs et j'ajouterai d'une part, que c'était probablement un peu trop tôt dans la saison pour une destination qui n'est pas réputée pour une météo clémente avant l'été et que, d'autre part, les étapes de liaison m'avait paru bien trop longues ...

L'Irlande ?  Annoncée tardivement alors qu'à l'origine c'était l'Islande qui était au programme à ces mêmes dates (du 9 au 25/07), c'est également une destination que tout le monde possède à son palmarès de motard invétéré, non ?  Sans compter les effets pervers du Brexit et du passeport maintenant nécessaire (sauf à prendre le bateau à l'extrême ouest de la France  ... et de ne pas s'aventurer en Irlande du Nord !).

Enfin, concernant Le Loch Ness Tour, si son succès ne se dément pas au fil des années, il semble devenu difficile de l'offrir à un prix démocratique, les hôtels ayant fortement augmenté leurs tarifs.  Il est possible que le Club s'aventure ailleurs dorénavant : le Pays de Galle, le Lake District et d'autres régions ont été évoquées. 

 

L'heure est venue ensuite de divulguer le programme 2023.  Plus besoin de mandater des espions, il est disponible dès le lendemain sur le compte Fb de Luc ainsi que sur le site officiel du club.  C'est donc là que vous trouverez l'information et nulle part ailleurs comme on disait sur Canal+ !

 

Luc a ensuite énuméré tous les membres qui ont participé à 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9 activités du club. Tous sauf un qui s'est manifesté après lecture : son nom et tous les autres ont été glissés dans une enveloppe et c'est un nouveau membre du club à la main innocente qui a été chargé du tirage au sort.

Les lots allaient des T-shirts au voyage en Écosse (ou assimilé - voir le paragraphe concernant le Loch Ness Tour ci-dessus) pour le plus gros.

And you know what ?

C'est celui qui avait été oublié et ajouté in extremis qui a décroché le chardon d'or !    Incroyable mais vrai !!

Après ça, vers 19h30, réouverture de la boutique à Alice. 

Certains sont partis prendre l'apéro au bar. Nous avons regagné la chambre pour souffler, puis on a enfilé nos tenues de soirée et on est descendus dans la grande salle du restaurant.

On s'est joint à 3 gars qui étaient déjà installés et avons été rejoints par un autre couple ensuite.

 

Un repas-buffet, avec entrée, plat, dessert et café ainsi qu'une boisson offerte. Tout le monde a, je crois, trouvé son bonheur dans ce qui avait été préparé.

Nous avons ensuite été invités à les rejoindre au bar mais nous avons préféré terminer la soirée dans l'intimité de notre spacieuse chambre.

J'ai jeté un œil aux road-books papier et j'ai constaté que l'assemblage des pages était foireux, celles-ci étant mélangées.  Je ne sais pas s'ils étaient tous comme ça où si c'était un cas isolé.

Je vous avoue que, de toute façon, ça n'a pas une grande utilité  à l'heure des GPS.  Cela dit, ça peut toujours servir.  Pour vous dire, j'ai même récemment acheté une pochette transparente (format A4) que je peux fixer sur mon sac de réservoir ECO GS (achetés chez SW-Motech).  Voilà un sac qui ne me donne pas toute satisfaction : la fixation au réservoir, via un anneau ad hoc, n'est pas optimale et la petite "ficelle" pour le décrocher fait mal aux doigts ...  

***

Voici les photos du 2ème jour !!

 

Bon, vous n'êtes pas sans savoir qu'arrivé à un certain âge, on est parfois, souvent même, obligé de se lever une  fois ou deux pendant la nuit pour vidanger.

Il était +/- 4h30 lorsque ça m'est venu ce matin-là.

Comme Ma Douce s'est aussi réveillée, on en a profité pour ... se faire plaisir après quoi on a fumé une cigarette  !

Je rigooooole ... et puis de toute façon, cela ne vous regarde pas !!

 

Comme je n'ai pas retrouvé le sommeil tout de suite, je me suis rappelé qu'il y avait le grand prix d'Australie ce matin-là, avec départ fixé à 5h00.

Je l'ai pris en route, à 5h19 exactement, via Auvio et mon smartphone.

Il devait rester une quinzaine de tours je crois ...

Quelle course les amis !  Ils étaient encore une petite dizaine à se tenir à la culotte comme on dit en langage sportif !!  MILLER n'était déjà plus là, non plus que QUARTARARO.  Tout bon pour BAGNAIA qui s'est battu comme un beau diable pour gagner la course mais qui a dû lâcher prise - pensant au titre certainement - dans le dernier tour face à un RINS incroyable de maîtrise et un M. MARQUEZ survolté, qui revient clairement aux affaires : cela dit, il me parait particulièrement agressif à nouveau, du genre tirez-vous que je m'y mette :  Jorge MARTIN, qui n'est pourtant pas une fillette, ç'en est d'ailleurs plaint !!  Cela dit, Marc est toujours incroyablement spectaculaire à regarder.

Voilà donc notre Pecco en tête du championnat avec 14 points d'avance sur El Diablo alors que Jackass est définitivement hors course pour le titre, la faute à Alex MARQUEZ qui l'a fauché en chemin.

Quant à Aleix le Catalan, il n'a pu faire mieux que 9ème sur une Aprilia inexplicablement lente sur la fin : s'il a repris 7 points au français, il est maintenant à 27 points de l'italien.

Enea, lui, a fait une remontada d'enfer, passant de la 15ème place sur la grille à la 5ème sur la ligne d'arrivée.  Il peut encore potentiellement prétendre au titre mais il est à 42 points de son compatriote pour 2 grands prix encore à courir.  Mission impossible sauf cata pour Pecco !

En tout cas, ça promet un final sous haute tension en espérant que personne ne va péter les plombs ou provoquer des courts-circuits !!

Désolé pour cette longue digression qui n'a rien à faire là d'ailleurs, un onglet spécifique étant dédicacé au Moto GP ailleurs sur le site !

 

Et donc ?

On a dormi encore un peu et on a attendu que le réveil, ce bourreau, fasse son office !

 

Tenue de ville et descente au +2 (!) pour prendre le petit-déjeuner avec d'autres convives que la veille.

On s'était fixé un départ à 9h00, on a quitté la salle à 9h18 !!

On était sur la moto à 9h50 !

Au sortir du parking, mauvaise surprise car la carte nous remise ne fonctionnait pas.  Un gars s'est aimablement posté à côté de moi pour qu'on démarre ensemble mais ... quand on est au point mort, difficile de réagir rapidement, même avec le holeshot device ;-)

On a appelé les secours et l'appareil a finalement daigné avaler la carte et lever la barrière !! 

 

Il pleuvinait toujours et on s'attendait à une journée comme la veille.

Au sortir de l'hôtel, il fallait prendre à gauche puis tout droit jusqu'au feu rouge (FR sur le rb papier !).

Interminable ce feu rouge, au point qu'on a mis un zip, du papier journal, du petit bois, des bûches et qu'on a craqué une allumette : en un mot, on l'a brûlé !!

Après 25 bornes, on était à Heffingen, puis 20 autres bornes et Echternach et enfin, aux abords de Berdorf on est arrivé au cœur d'impressionnantes formations rocheuses telles la Priedegtstull et la Werschrumm-Schëff (À vos souhaits!) qu'on voit sur les photos du jour !!  Faudra qu'on aille s'y perdre un de ces 4 avec les bottines et tout le barda nécessaire, ça vaut tous les Grands Canyons du monde ou presque (clin d'œil à François en passant) !!

Pour le coup, arrêt photos obligatoire en tout cas.

 

Encore 20 bornes, via Waldbillig et Haller, sur des routes superbes au revêtement impeccable mais ... négociées avec une certaine prudence, en mode "RAIN" car les feuilles mortes vous attendent à chaque virage, puis arrivée à Beaufort et son château : là aussi, la photo s'impose !!

On y a retrouvé les 3 motards avec lesquels nous avions soupé la veille, un des 3 ayant des problèmes avec le feu de croisement de sa BMW F800 GT.

Petite bavette avant de repartir sur Reisdorf, Gilsdorf et Vianden avec, là aussi, un château qu'on ne peut pas ne pas (?) photographier.

 

On aurait pu y prendre notre repas (pas au Château mais dans un des nombreux restaurants qui se trouvent sur la rue principale en forte pente) mais il était un peu tôt et puis nous n'avions pas trop envie de perdre deux heures assis autour d'une table ...

Et puis aussi, nous ne sommes pas trop "Vianden" voyez, ou alors de la viande blanche avec beaucoup de légumes verts et un gros rouge : vert, blanc, rouge, comme le drapeau italien en fait !

Nous ne voulions pas rentrer trop tard à la maison : il y avait encore 123 kilomètres à faire pour atteindre la fin du road-book 2b qui se terminait à Bastogne et encore autant, même plus, pour rentrer à la maison, tout ça sans savoir si la météo n'allait pas à nouveau nous jouer des tours.

Car, si le soleil avait timidement montré le bout de ses rayons pendant un moment, le ciel s'assombrissait à nouveau.

 

On a donc remonté la rue pentue et pris à droite vers Clervaux.

Nouveau mix de routes superbes, pendant une 40aine de kilomètres mais aucun estaminet ou autre bistrot pour casser la croute ou alors trop huppé ou trop ... euh ... basique, c'est qu'on est difficile en définitive.

Passage par Bourscheid et son château, à peine visible de la route et donc pas pris en photo, puis Kautenbach et  Wiltz.  On avait 75 bornes de plus au compteur et on avait grand faim !

Et Là, on a vu une station service Gulf, (23 rue du Dix Septembre), avec un shop et on s'est dit qu'on y trouverait quelque chose à manger.  Et ce fût le cas, Dieu merci !  Des sandwiches étaient là, préemballés, qui nous attendaient.  Comme on hésitait, une des tenancières, nous a proposé de nous en confectionner 2, tout frais, garnis comme on le voulait : très sympa, ça devient trop rare pour ne pas être souligné !!  On a aussi pris une boisson et on a ensuite roulé quelques kilomètres jusqu'au premier banc public disponible !

Le Monument de la Grève (cliquez sur l'image !)
Le Monument de la Grève (cliquez sur l'image !)

Excellents les sandwiches !  Bourrés de poulet-curry pour moi et de filet américain pour Ma Douce avec une bonne couche de crudités dans les deux cas et des œufs cuits durs.

On a juste regretté de ne pas avoir pris l'un ou l'autre fruit : ça sera pour la prochaine fois !

 

Il restait alors +/- 50 km pour atteindre Bastogne et c'est encore via des routes bucoliques et souvent désertes que nous y sommes arrivés vers 16h00.

 

Nous sommes arrivés à hauteur du char de la Place Mac Auliffe à Bastogne.

On a arrêté le nôtre, on s'est regardé et on a tranché : j'ai passé la 1ère et on est repartis comme en '40 !

N4, A4, cruise-control ++, --, ++, --, ...  au gré des accélérations et des ralentissements et arrivée à la maison à 17h30.

***

Épilogue

On était rentré du Vercors le 17 août et depuis lors, plus rien ou presque : une courte sortie pour faire monter les nouveaux pneus et les roder et une autre, à peine plus longue, le 6 courant.  Deux mois pratiquement sans moto pendant la belle saison, c'est frustrant. 

Et donc, très très content de cette sortie même si la météo n'était pas vraiment de la partie.  Certes, rouler en automne, sur des routes humides et semées de feuilles mortes, ça craint un peu mais, finalement, ça impose de rouler cool et lorsqu'on se balade à deux, c'est tout aussi bien !

Et d'une.

Et de deux, je vous disais que la BMW s'était couchée sur le flanc droit ... sans conséquence apparente.  Et bien, non !

Après avoir vidé les valises et alors que j'actionnais le levier pour en réduire l'encombrement (ce sont des Vario !), si celle de gauche n'a posé aucun problème, ce ne fut pas le cas pour celle de droite !  

En clair, elle s'est légèrement tordue à cause du poids qu'elle a dû supporter.  Va falloir faire quelque chose, à moins d'en faire une "invario" ?

 

Allez, merci à Luc, Alice et à tous les autres : à la prochaine !!

***

ADDENDUM

Un lecteur T@zzidu m'a fait remarqué que je n'avais pas parlé de ces marques au sol qu'on trouve sur certains tronçons des routes luxembourgeoises.

Et de fait ...

Lors de la soirée (programme, tombola, boutique, etc), en fin de session, Yves nous avait ... mis en garde contre ces marques !

Les routes mouillées, la pluie et les marques de peinture au sol font rarement bon ménage.  On a beau nous seriner que les nouvelles peintures utilisées sont antidérapantes, on a raison d'en douter.

C'est donc avec une défiance certaine, entre Kautenbach et Wiltz que j'ai abordé ces zones et que j'ai respecté religieusement la bande de roulement laissée vierge de tout graffiti. 

Que dire ?  Que la trajectoire, toute sécuritaire qu'elle soit, n'est pas totalement naturelle, forçant parfois à s'approcher "dangereusement" des glissières de sécurité et empêchant de prendre de l'angle, qui est quand même la base du bon pilotage !

Cela étant dit, sans prétendre à être le roi de la belle trajectoire, j'ai déjà vu tellement de mauvaises lignes empruntées par les rares motards qui réussissent à rouler devant moi (ah, ah, ah !!!), que je suis obligé d'en conclure que ce genre d'initiative est globalement positive, si elle reste limitée à certains tronçons particulièrement accidentogènes par exemple.

 

Sinon, pour moi, les bonnes trajectoires ça doit tomber sous le sens !!

***


Commentaires: 0