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En lisant un article de
MOTO-STATION et en voyant une des premières photos, plus précisément celle où l'on devine le "guide" sur la table du petit-déjeuner, ce guide justement m'a rappelé quelque chose ...
Et de fait, je me suis levé d'un bond, James Bond, en faisant gaffe au plafond, me suis précipité vers l'armoire où j'entasse TOUS les trésors qui touchent à la moto de près ou de loin et, après
une courte recherche, j'ai retrouvé le FAMEUX GUIDE rédigé par Alexis AUBERTIN dont il est question dans l'article !
Comment est-il arrivé là ? Magie, magie !!
Souvenez-vous, l'an dernier à +/- pareille époque, il était déjà question que je participe à un voyage en Auvergne, mais mon regretté père en avait décidé autrement en partant pour un plus grand
voyage, un voyage dont on ne revient jamais ...
À leur retour, et alors que je les avais invités à prendre le petit-déjeuner à la maison avant une balade dominicale sans doute, mes amis m'ont offert ce guide : voilà toute l'histoire !!
Je viens de relire, en diagonale, le compte-rendu du voyage de l'an dernier,
qu'avait rédigé François.
Je vous invite à le faire également, "invite" étant le mot car c'est une véritable invitation AU VOYÂÂÂÂÂGE !!!!!!!!
Je n'ai pas comparé les itinéraires suivis l'an dernier à ceux que nous a concoctés Didier cette année, mais je suppose qu'ils seront bien différents par le simple fait, par exemple, que nous
séjournerons une centaine de kilomètres plus au nord.
Ferons-nous un tour à Issoire, histoire d'y
voir ce que devient la marque VOXAN ?
Pas besoin de vous faire un dessin : ces quatre jours ont constitué un ravissement pour les sens. Les paysages, les odeurs printanières, la gastronomie aussi solide que la roche des massifs auvergnats, ainsi que l'accueil des habitants et la qualité du réseau routier nous laisseront des souvenirs indélébiles (c'est celui qui dit qui est !)
Pas très difficile de faire un
compte-rendu avant l'heure, n'est-il pas ??
Ok, ce n'est pas très sérieux et je parie qu'il y en a certains parmi vous, les plus superstitieux, pour penser que ça porte malheur d'anticiper ainsi ...
Bah, si je n'en reviens pas, ça vous fera des souvenirs malgré tout, non ?
J'ai pris le guide hier soir et m'en suis servi comme livre de chevet ...
Il y a quand même un truc
qu'il faudra m'expliquer : sur les road-books, des dessins sont censés représenter la "manière" dont il faut aborder les tronçons qui composent les boucles proposées. C'est ainsi que le mode
"balade" est représenté par un duo, assis bien droit sur la moto et le mode "attaque" par un pilote "genou dans le coin et poignée par terre" (à moins que ça soit le contraire ?) dont la mob'
fait un angle de 90° maximum avec le bitume ...
Oui mais non !!!
Qu'est-ce qu'on fait avec le "sac de sable" pour passer d'un mode à l'autre, hein ?
Je vous le demande
!!
- - - - - - - - - -
[...]
Autre nouvelle : finalement je descends tout seul en Auvergne.
Ma Josée s'est réveillée du pied gauche samedi matin, après une de ces longues nuits qui portent
conseil apparemment, et elle m'a annoncé qu'elle renonçait à m'accompagner.
Les raisons en sont :
- l'absence de Bernadette
- les trop longues distances à parcourir pour l'aller-retour
- le fait de devoir travailler dès le lundi sans pouvoir se remettre de ce long voyage justement.
Je respecte, je déplore, je comprends et j'avertis les amis.
Didier a téléphoné à l'auberge et on a un peu modifié les plans d'hébergement sur place ...
Demain c'est parti !!
Rendez-vous à 8h15' sur la grand place de Couvin.
0uais, je sais
...
Je vous
ai manqué !!!
J'espérais que l'un ou l'autre de mes acolytes anonymes publie le compte-rendu de notre voyage en Auvergne mais non :
-ni Henri (qui finalement n'est pas venu, il aurait donc eu ... du mal !)
-ni Didier qui ... comptait s'y rendre mais qui finalement s'est rendu compte qu'il était vain d'insister ...
-ni Jacques, qui n'a ni site, ni blog, ni ... hum ... support pour mettre ne fusse que SES PHOTOS !!!
-ni François qui, comme toujours, est "surbooké" et qui fait ce qu'il peut pour satisfaire les ... éternels insatisfaits !
De mon côté, j'ai récupéré mon
PC hier soir ! En fait, il a fallu changer la tour accompagnée de son alimentation et d'une nouvelle carte mère et réinstaller les 2 disques durs. Au final, pratiquement aucune perte de données
et l'un ou l'autre logiciel à réinstaller et le tour est joué !!
J'en ai profité pour charger les photos des 4 jours et voici le LIEN vers celles du
premier jour, jeudi 21 mai 2009 !!
Au vu des photos, vous aurez compris que la "descente" ne s'est pas passée sans histoire comme on dit !
On avait à peine une centaine de bornes au trip journalier depuis Couvin que Didier, qui roulait devant, rangea la classieuse TDM sur le bas côté ...
Le constat était sans appel : le pneu avant était sérieusement dégonflé. Apparemment il aurait roulé sur une planche à clous que Jacques a été LE SEUL à voir sur la route ... sans doute parce
qu'il prend plus de temps pour la tracer ;-))
On vide une première bombe de mousse à gonfler, on cherche une station pour faire l'appoint d'air, on s'arrête au Carrefour, on achète 2 bombes de mousse à gonfler les pneus de bagnoles, on
injecte une deuxième bombe, Didier fait quelques tours du parking, mettant de la mousse un peu partout, au point qu'on aurait pu le suivre à la trace, comme le petit Poucet de la fable ... On
retourne à la pompe à air, François sort son kit de réparation et confectionne une rustine, on refait le complément qui semble tenir ... On se lance sur la 4 bandes mais, quelques kilomètres plus
loin, Didier met son cligno droit et embranche la sortie "Juniville".
Ç´en est fini, la rustine a sauté (le trou était manifestement trop grand) et le pneu est désespérément plat !!
Après plusieurs appels téléphoniques et par l'intermédiaire de Yamaha Assistance et Europe Assistance si je ne m'abuse, il a obtenu qu'un dépanneur vienne chercher la TDM, qu'un taxi l'emmène à
un hôtel de Reims et que la réparation soit effectuée le lendemain.
Nous sommes restés au côté de Didier tout le temps qu'a pris l'intervention et c'est un peu la mort dans l'âme que nous nous sommes séparés, lui à bord du camion, nous à bord de nos brêles
...
Nous l'avons exhorté à nous rejoindre le lendemain car ... un jour de perdu, dix de retrouvés !!
Avec tout ça, nous avons pris
quelque chose comme + de 4 heures de retard sur le planning et, même en ouvrant TOUT TOUT GRAND, il était impossible de les
récupérer.
On aurait éventuellement pu changer le road-book, en empruntant par exemple davantage d'autoroute, mais nous avons préféré le suivre à la lettre, question de respect pour son auteur absent ;-)))
et surtout parce que l'autoroute ça fait chier !!!!!!!!!!!!
Je me suis quand même dit à un
moment : "A qui le tour ?"
Ben ouais, au départ on devait être 7 : Henri et Bernadette, Didier, Jacques, François, Josée et le soussigné ! A l'arrivée ... euh ... et là on n'y était pas encore hein ! ... on était 3, comme
les 3 moustiquaires !!
A qui le tour donc !!! Je
voyais la DL commencer à "ratatouiller" et à me laisser à mon tour en carafe !!
A propos de carafe, cette longue attente (sous le soleil à ce moment là, heureusement !) nous avait donné grand soif et aussi grand faim !!
Pour regagner un peu de temps, nous sommes convenus d'acheter des saloperies à une station sur l'autoroute : en ce qui me concerne, le menu fut composé de 2 tartines triangulaires au thon, 1
coca, 4 petits gâteaux dessert au chocolat et 8,90 € !!!
On est reparti comme on est arrivé, sans trainer !!
A partir de Troyes, on a essuyé quelques averses qui nous ont imposé d'enfiler les plastiques ...
Plus tard, alors que nous avions réclamé un petit remontant pour nous fouetter les sangs, François fut magnifiquement inspiré : on a juste eu le temps de s'installer à la terrasse couverte d'un
café de Saint Pourçain, avant qu'il tombe des cordes, des hallebardes, des chats, des chiens et des grenouilles, il était moins une qu'on soit percé jusqu'aux ...
Un deuxième tronçon
d'autoroute à 2,20 € (le premier nous avait coûté 6,20 €) entre Clermont-Ferrand et la sortie 13 de l'A75 à hauteur de ... Sauxillanges, la D996, puis la D49 et nous arrivions vers 21H00 à
l'auberge du Civadoux avec 3h30' de retard sur l'E.T.A. !!
Hein ?
L'E.T.A. ?? Estimated Time of Arrival, of course !!
Voilà une expression dont il ne faudra pas
abuser quand nous serons dans le nord de l'Espagne ...
Evidemment, pas le temps de se rafraîchir, juste celui de se changer en mettant un peu de pshit par ci et de pshit par là, histoire de ne pas puer le sanglier, et nous passons à table !
L'endroit est chargé de caractère, notre hôtesse aussi, le plat est goûtu à défaut d'être fin, roboratif mais pas au sens péjoratif ;-)). On découvre "L'Antidote" une bière locale parfumée à la
gentiane et ... sais plus !.
Il n'y a plus qu'à profiter d'une bonne nuit de sommeil pour récupérer des émotions du jour et des kilomètres abattus (+/-650 pour le carolo, + de 700 pour les autres) : sans savoir si Didier
nous rejoindra le lendemain, nous laissons sa chambre libre, et je partage celle de François.
Pas d'armoire, juste une sorte de porte linges en fer forgé, que je squatte d'emblée alors que François doit étaler son linge ... comme il peut !!
Bonne nuit !!
Rrrr Zzzz Rrrr Zzzz Rrrr Zzzz !!!
Comme je vous ai fait attendre et pour un peu me racheter, voici déjà le CHOC DES PHOTOS du deuxième jour de notre périple auvergnat, avant le poids des mots qui devraient suivre ...
.../...
Et oui, Jours 1 + 2 + 3 + 4 et, cherry on Ze cake, happy log !!!
Et tout ça est disponible, en ligne, et à portée de souris, en un seul CLICK
!!!
François a encore frappé et il a frappé fort : tout est dit et écrit dans la foulée ...
Évidemment on peut toujours trouver à "redire", je ne veux pas dire par là qu'on pourrait formuler l'un ou l'autre reproche à l'égard de son compte-rendu, je veux juste dire qu'on pourrait
toujours en rajouter, en soulignant l'un ou l'autre point ( . voilà qui est fait !) ou en revenant sur l'un ou l'autre détail sans importance aucune mais qui met un peu de piment entre le
sandwich, la tomate et le fromage ...
Donc on pourrait toujours en rajouter mais, là, pour l'occasion, il serait peut-être bienvenu de soustraire l'une ou l'autre chose, je pense en particulier à quelques photos, certes terriblement
(c'est le mot) naturelles, mais qui n'apportent rien (mais alors là, absolument rien !) au récit ...
Mais bon, c'est le privilège de l'auteur de mettre dans son œuvre, ce qu'il lui plaît d'y mettre et tant pis pour les personnages qu'il dépeint, dont il ... grossit les traits au point de les
rendre ... grotesques parfois ;-))))
Quant à moi, alors que j'avais
juste réussi à boucler le "Jour 1", je me suis rappelé d'un détail d'importance que j'avais omis d'évoquer.
L'absence totale de réseau dans le trou splendide écrin de verdure qui accueille l'auberge du Civadoux, m'a joué un vilain tour.
Après le repas, tardif souvenez-vous, Jacques a eu le courage de reprendre sa motocyclette, d'aller jusqu'au village à 3 ou 4 bornes de là, pour retrouver du réseau et téléphoner à sa Dulcinée
afin de la rassurer.
François avait anticipé le coup, puisqu'il avait téléphoné à "bobonne" (c'est lui qui le dit !) bien plus tôt.
Moi, évidemment, je n'ai RIEN FAIT.
Le lendemain matin (Jour 2 donc !), à peine debout, j'allumais mon portable pour lire : "Merci de me rassurer sur ton arrivée à destination !!"
Voilà qui jetait d'emblée un froid et qui sentait clairement le reproche.
Un peu plus tard, c'est un appel en absence sans message vocal qui acheva de me faire culpabiliser ...
Reste un phénomène étrange malgré tout, non ? Comment se fait-il que je pouvais recevoir des messages alors que j'étais dans l'impossibilité d'en transmettre ??
Reste également que j'ai entamé ce "Jour 2" avec pratiquement un SEUL objectif précis (c'est toujours ça diront certains !) : appeler au plus tôt ma Dulcinée !!!!!!!!!!!
Et ça n'a pas traîné !
Alors que nous roulions à peine depuis 3/4 d'heure et que je me demandais QUAND j'allais bien pouvoir appeler ma Douce, François emprunta un "sentier de chèvres", un de ces chemins parsemés de
caillasse et de terre que j'apprécie au moins autant que lui et que la DL, au point que je m'étonnais grandement qu'il s'y soit aventuré ...
Il s'agissait en fait d'un VRAI "chemin de croix" qui menait au sommet d'un plateau d'où on avait une vue imprenable sur tout ce qu'un oeil peut prendre.
Là-haut, il y avait du réseau et après un appel à nos proches, nous nous sommes réunis autour du portable de François pour appeler notre "Chef", resté à Reims ... De la "télé-conférence" il en
sortit que sa TDM serait réparée du matin et qu'il prendrait la route sitôt que possible pour nous rejoindre : nous avons dansé un quadrille (à trois !) pour fêter l'évènement ...
Après 2 pater et 3 ave, nous avons laissé là la grande Vierge Blanche de Notre Dame de Roche et le petit village de Pointilloux où le petit canaillou de François a vécu quelques belles années de
son enfance, et avons pris la direction de Billom, que nous avons atteint une vingtaine de minutes plus tard.
Le road-book prévoyait une visite de ce bourg médiéval, visite qui s'est résumée à un tour de l'église ombragée (les églises sont d'excellents endroits pour la méditation mais également pour la
bonne fraîcheur qu'elles gardent en leur sein ...). Un spectacle s'y préparait dont le fonds sonore était exclusivement basé sur de vieux airs du groupe GENESIS, le vrai, avec Peter GABRIEL aux
commandes !
Ouais, ça me fait penser qu'il y a quelque temps déjà j'ai acheté cette platine pour convertir mes vieux vinyles en MP3 mais que ça fait partie des nombreux voeux pieux qui se réaliseront
peut-être un jour ou pas.
Bon, on quitte Billom, direction Ambert via Montmorin, St Dier d'Auvergne et les D9, 337, 338, 997 et 996 !!
Il est près de midi, on s'installe à la terrasse d'un snack, je prends les commandes et les transmets en cuisine : un sandwich pour Jacques, deux assiettes khebab, avec frites pour moi et sans
pour François, qui est au régime ...
Il fait beau ! En attendant les plats, je fais un tour de la place et prends une Motobécane, une vieille Suzuki et une "casserole" soviétique avec panier intégré en photo ...
Je crois que c'est pendant le repas que Didier a appelé pour nous dire qu'il retournait au garage vu qu'en montant le pneu avant (il en avait profité pour changer le pneu arrière également car il
semble que les prix pratiqués en France soient nettement inférieurs), les gars avaient cassé une pièce qui active le compteur kilométrique ... qui dès lors restait plat, comme
l'électrocardiogramme d'un défunt !
Il ne se voyait pas faire la route dans ces conditions et, au final, un peu dégoûté sans doute par tous ces contretemps et par la route qui restait à faire, il décida de façon tout à fait
compréhensible, de rentrer en Belgique !!
On lèche le fonds de nos
assiettes, un p'tit rot et un pipi plus tard, nous prenons la direction du "Musée de la machine agricole à vapeur" AGRIVAP que nous avons eu un peu de mal à trouver.
Alors que nous y sommes arrivés pendant l'heure de la sieste, la préposée a accepté notre argent (malgré des problèmes insurmontables de tenue de caisse ...) et nous a ouvert toutes les portes :
un grand merci à elle !!!
C'est là que mon Canon Ixus me lâche, enfin c'est ce que je crois car il affiche "changer la batterie" ... alors que je l'avais mise en charge dans la nuit qui avait précédé le départ !!!
Pour ma part donc, aucune photo de ces splendides machines de haute technologie ... pour l'époque car elle est, depuis belle burette, totalement révolue !! Reste qu'elles étaient faites de
matériaux nobles, solides et qu'une certaine beauté s'en dégageait, car contrairement à ce qui se passe de nos jours, la fonction ne primait pas uniquement sur la forme !!
À voir assurément !!
À Ambert, nous avions consulté la carte et Jacques avait relevé un "rallongi" intéressant : les 224 bornes prévues pour la journée risquaient en effet de nous laisser sur notre mauvaise faim
...
Pour rejoindre St Anthème, au lieu de suivre la D996, nous envisagions d'embrancher les D 57 et 67 vers Valcivières et son cirque, puis le col des Supeyres et descente via Gagnère, mais nous
avons loupé la bifurcation, pensant la trouver ... plus loin !!
Cela dit la D996 valait le déplacement car plus rapide et permettant un peu "d'anglage" si vous voyez ce que je veux dire, au contraire de ces petites routes "blanches et vertes" qui, toutes
bucoliques qu'elles soient, n'apportent pas ce petit "brin d'attaque" qu'on est en droit de RECLAMER, nous MOTARDS !!!
Plein sud vers Viverols, plein ouest vers Issoire et plein feu sur l'abbatiale Saint-Austremoine où mon Canon se réveille pour lui tirer le portrait : la crypte est impressionnante de solennité
et de lugubrité ;-))
Nous ferons un crochet chez VOXAN mais pour n'y rien voir, les grilles étant fermées et l'endroit ne débordant pas d'activité ...
 propos de VOXAN, vous avez vu le nouveau roadster NEF-R : manifestement, il y a toujours des gens pour croire en l'avenir de la marque et c'est tant mieux
!!!
Il restait un peu moins de 20 kilomètres à parcourir pour rejoindre l'auberge, ce qui n'a pas semblé suffire à Jacques qui a continué sur la D49 pour aller voir plus loin s'il y était !!!
François et moi avons regagné NOS CHAMBRES (il a finalement pris celle de Didier) et après une bonne douche, nous nous sommes retrouvés en terrasse pour une "Antidote" parfumée à la châtaigne et
à la gentiane pour moi, et aux pois de la Planèze pour lui ... On a bavardé avec le perroquet puis on est passé à table pour déguster un plat à base d'agneau ponctué par un dessert au fromage
blanc du cru : un délice de plus pour achever une journée délicieuse !!!
Y a plus qu'à attendre demain pour de nouvelles aventures.
Au menu, 156 kilomètres (Quoi ? Seulement
?!?!) avec visite
d'Usson et de ses roches ... euh ... balsamiques ;-), pique-nique au Lac Pavin, crochet par St Nectaire, visite du "Versailles d'Auvergne" à Parentignat, et gna gna ...
À demain !!!!!!!!
Avant toute chose, le lien vers L'ALBUM du troisième jour de ce périple.
En effet, nous sommes à l'ère
de l'image alors que les mots marquent de plus en plus le pas et l'orthographe approche du trépas ;-))
Cela étant dit, je serais bien en peine d'exprimer la beauté de cette région uniquement à l'aide de mots ...
Bon, il est bien tard ...
J'ai pris la soirée pour préparer quelques déclarations fiscales et n'ai pas vu le temps passer tellement ça m'amusait !!
À plus tard !!
En vitesse ... ... ouais, en vitesse, entre deux déclarations fiscales ;-))
Même pas TROIS CENT CINQUANTE , pfffff
!!
Hum ... à ce rythme là, lors de nos voyages, on pourrait allègrement prévoir des étapes journalières, quotidiennes et TOUS LES JOURS, de
+/- 3000 km, les "fingers in the nose !!" N'est-ce pas, Henri ? ;-)))
... sais pas mais ... est-ce
parce qu'on est vendredi soir mais ... j'ai le moral dans les chaussettes ! Heureusement que je les change tous les matins et ... toutes les deux sinon ... j'aurais les deux hémisphères qui
baigneraient dans le jus !!
La fatigue sans doute ...
Tous les matins, je dois faire appel au service de désincarcération pour m'extraire du lit, où je suis si bien et, au mieux, c'est au pied-de-biche !!
Oui, c'est le coup de pied au cul de ma biche ;-))) qui me sort du pieu !!
Mais noooooon, elle dit : "Allez coco, faut se lever !!"
Je m'ébroue, m'étire, baille aux corneilles, me retourne et attends le "T'es encore là !?" qu'elle lâche lorsqu'elle revient de la salle-de-bain et là je
grommelle, je grogne gentiment et pose finalement le pied à terre pour faire le premier pas du jour, un petit pas pour l'homme et patati et patata !!!
Ce n'est pas tous les jours facile croyez-moi !!
Justement ça me fait penser à
un de ces trucs pas facile, qui serait susceptible de vous gâcher définitivement la journée ...
À l'auberge là, ben oui, l'auberge du Civadoux ...
Au fait, François prenait un malin plaisir à dire CiVAUDOUX plutôt que CIVADOUX, et pourquoi pas La Berge du Si Vaudou tant qu'on y est, hein !!
Ben oui que j'disais là ...
Le matin du 3ème jour là, et bien, PAS DE BRIOCHE à la table du petit déjeuner !!!
Vous vous rendez compte ???
Alors que la veille on s'était
presque battus Jacques et moi pour en faire un partage équitable ... là rien, nada ! Juste un fabuleux pain "home made" à la croûte croustillante et la mie fondante mmmhhh mais PAS DE BRIOCHE
!!!
Un autre truc désagréable dès le lever c'est du beurre trop frais et "INTARTINABLE" !!! Plutôt que de plafonner la matière harmonieusement sur la tranche, on est obligé de faire des "splotchs"
par ci par là, un peu comme si on plaçait du carrelage.
Du coup, on a tendance à abuser des "splotchs" et d'absorber des quantités de matières grasses qui participent à l'embonpoint : un mauvais point donc !! D'ailleurs François avait tout compris, lui qui se contentait de 2 tasses de café le matin et RIEN D'AUTRE !!!
Nous avons donc quitté les lieux de relative mauvaise humeur ;-) pour un road-book qui n'était pas trop pour nous satisfaire non plus vu qu'il n'affichait que 156 bornes
au compteur ...
Sur ce coup là, malgré que je crains une réaction aussi désobligeante que ... prévisible de sa part ;-), je n'hésite pas à écrire que l'ami Didier ne s'est pas trop foulé même si, il est vrai, il
a émaillé cette sortie de beaucoup d'arrêts culturels, ceci pouvant si non justifier du moins expliquer cela ;-)))
Justement, on n'avait pas fait 16 kilomètres, que déjà on montait à Usson, très célèbre pour son mur n'est-ce pas, le Mur d'Usson, qu'il est impossible de franchir sans
que ça fasse grand bruit !!!
Plus sérieusement, il faut avouer que l'endroit, comme l'envers d'ailleurs, est véritablement un "spot" touristique incontournable : les orgues basaltiques, l'évocation de la Reine Margot, le
point de vue panoramique et, à cette heure matinale, le calme et la sérénité qu'il dégage, imposent qu'on s'y arrête !!
On est reparti une grosse demi-heure plus tard, en direction de Parentignat, Nonette, Le Breuil et St Germain-Lembron comme le préconisait le road-book pour, ensuite, s'en écarter par un savant
"rallongi" qui nous faisait plonger au sud vers Blesle via Lempdes et les gorges de l'Allagnon, découpées par une de ces départementales (D909) qui vous met la banane derrière la visière
:-))
Quelques routes "blanches et vertes" plus tard, nous atteignions Ardes puis, comme le dit François, nous avons traversé un plateau désert et venteux -je me souviens très bien de cet endroit, on
se serait d'ailleurs cru quelque part "in the middle of nowhere" entre ... hum ... le Pays de Galle et l'Ecosse ... en omettant les ovidés - qui nous emmena jusqu'à Besse-en-Chandesse.
Là, nous avons fait les pleins (il devait me rester tout au plus 1.5 litres dans le réservoir, ouf !) et on m'a envoyé en éclaireur pour faire les courses dans la supérette du coin : nous avions
en effet décidé de pique-niquer quelque part autour du Lac Pavin. Je pris un panier à roulettes que je garnis de
- deux baguettes,
- 3 tomates,
- 6 tranches de jambon,
- un beau morceau de St Nectaire (je crois),
- 3 pommes,
- 1 chocolat noir et
- quelques bouteilles d'eau,
==>> de quoi faire notre bonheur !!!
Je fus rejoint par Jacques qui sortit le plastique (c'est comme ça qu'il appelle sa carte bancaire, à la grande surprise de la caissière !) pour s'acquitter du montant de la note ...
Nous avons réparti les provisions dans les top-cases en se promettant de ne pas se perdre de vue ;-) et avons pris la direction du Lac Pavin.
Arrivés sur place, François, qui ne voulait pas "bêtement" se joindre à un troupeau de motards qui avaient élu domicile sur la "plage" artificielle le long de sa berge, grimpa en repérage dans
les hauteurs pour dégoter l'endroit idéal pour communier avec la nature et avec nos estomacs aiguisés par l'appétit.
Là, je me suis fait dévorer par les moustiques : en quelques minutes j'ai attrapé les bras de "Popeye le sailor man". Comme le dit François, "bon sang ne peut mentir" et j'ajouterai aussi "sang
chaud pensa", comme l'aurait écrit Miguel de Cervantès !!
Deuxième entorse (nous allions finir avec des béquilles, c'est sûr !!) au r-b, le Mont-Dore où nous aurions pu faire des batailles de boules de neige à 1.451 mètres d'altitude !!
Quelques belles photos plus tard, nous redescendions en direction du Lac Chambon. C'est dans cette descente que nous nous sommes faits avaler par quelques furieux qui n'hésitaient pas à sortir le
genoux sur des routes qu'ils devaient connaître par coeur, ce n'est pas possible autrement, ou bien alors c'est que nous nous traînions, ce que je n'envisage même pas !!!!!!!!!!!!!!!
Entre parenthèses, nous avons croisé un grand nombre de motards : il faut dire que la météo était propice, autant que les routes qui serpentent agréablement dans la région.
Arrêt au Lac Chambon où nous prenons notre temps en sirotant deux consommations, on n'a que le bien qu'on se fait, n'est-ce pas ?!
Nous avons ensuite marché un
long moment dans une obscurité presque totale pour une promenade aussi digestive que bienvenue.
Je pensais "plier bagages" le soir même (pour rappel, nous rentrions en Belgique le lendemain avec réveil plus tôt encore qu'à l'habitude) mais, pas aidé par le verre (et le pichet) que j'avais
dans le nez, j'ai juste eu le temps de m'allonger sur le lit et de m'endormir, tous feux allumés !!!
Je me suis réveillé quelque part aux alentours d'une heure du matin : je me suis levé, j'ai éteint et me suis allongé à nouveau pour une courte nuit de sommeil et en craignant d'ores et déjà ...
LE COUP DE MOU du lendemain !!!
Vous avez remarqué comme je suis retombé sur mes pattes avec le ... coup de mou ?
Bon, allez, on se voit demain ?
A+
Gare à la gamelle !! Juste une "précision" qui met son petit grain
de sel ...
À l'auberge, tous les soirs on nous servait des "gargamelles" de ceci ou de cela ...
Evidemment, ça fait penser aux "gamelles" que nous, motards, craignons comme la peste pour nos beaux carénages ... mais aussi, et surtout dans le cas présent, aux "gamelles" dans lesquelles on
met généralement la bouffe des chiens & des chats ... avec une connotation de GRANDE quantité !
Les fans de bandes dessinées connaissent évidemment GARGAMEL, le sorcier qui veut bouffer du schtroumpf à tous les repas et qui n'a de cesse de les traquer, aidé par AZRAEL, son fidèle animal de
compagnie, aussi doué que lui !!
Et bien finalement, c'est sans doute ailleurs qu'il faut chercher, et l'allusion est sans doute bien plus fine et bien plus chargée de culture qu'il n'y paraît au premier abord ... En effet,
GARGAMELLE n'est autre que la femme de GRANDGOUSIER, dans PANTAGRUEL de François RABELAIS. Étymologiquement, son nom vient du vieux français gargatte qui signifie
gorge. Le nom de ce personnage est d'ailleurs devenu un mot d'argot pour désigner la gorge.
Voilà donc qui pourrait expliquer pourquoi les deux soeurs, Sophie et Béatrice, ont baptisé ainsi leurs préparations ...
Finissons-en voulez-vous avec
ce trip auvergnat !!
Il reste à évoquer le retour. Encore une fois, quelques PHOTOS valent mieux qu'un long
discours ... d'autant qu'on est gavé de discours en ces temps d'élections ...
Pour faire une espèce de
parallèle avec ces dernières, disons que cette "MISE AU VERT" a été une grande réussite et j'aurais volontiers ... donné de la voix pour qu'elle dure plus longtemps car 4 jours pour une
destination finalement relativement lointaine, c'est un peu court jeune homme ...
Mais les choses étant ce qu'elles sont, les jours de congé étant tellement comptés, il vaut finalement mieux "un petit peu mais souvent" plutôt que "pas du tout" ou "trop mais d'un seul coup",
saisissez ça !?!?
On va faire court pour ce
retour, du moins, ça devrait être possible pour ce voyage qui ne fut pas au long cours ;-))
Je passe sur la pénible nuit que j'ai passée, entrecoupée par des problèmes de tuyauterie, sur un réveil aux alentours de sept heures, bien trop matinal, sur une préparation un peu bordélique
"des bagages" avant de rejoindre mes amis à la table du petit déjeuner. Là, bonne surprise, la BRIOCHE est réapparue !! De quoi mettre un peu de baume ... à l'estomac et du beurre et de la
confiture dessus !!! Faut pas grand chose pour me mettre de bonne humeur finalement ...
Au point que lorsque Sophie, ou Béatrice, on ne sait pas who's who, nous a annoncé qu'elle nous avait compté une nuit supplémentaire pour cause d'annulation tardive de la réservation du chalet,
on n'a pas fait de scandale, on n'aurait pas su/vu qu'on nous a appris à ne pas parler la bouche pleine ;-)))
On paie la note (156 € chacun si j'ai bonne mémoire), on salue, on grimpe sur nos brêles et on quitte les lieux avec 5 minutes d'avance sur le planning, à 8h25 exactement.
Le road-book du retour est exactement le même qu'à l'aller, mais à l'envers évidemment !!
Au risque de me répéter et de me faire rincer par une pluie d'injures, je me permettrais presque de dire qu'à ce niveau là non plus, l'organisateur ne s'est pas particulièrement cassé la
tête.
Je sais ce qu'on va me répondre et m'apprête à supprimer tout commentaire désobligeant qui pourrait fleurir en bas de ce récit ;-)))
UN JOUR J'ORGANISERAI UN GRAND VOYAGE ... que j'entreprendrai ... tout seul pour éviter les plaintes, commentaires, remarques, et autres quolibets au cours duquel je pourrai me tromper de route A
CHAQUE CARREFOUR !!!!
A 9h25 on quitte l'autoroute (A 75 puis A 71) au péage de Gannat, à 9h59, après environ 125 kilomètres de route, on fait un arrêt à Châtel-de-Neuvre pour se dégourdir les jambes, admirer le
paysage et l'église Saint Laurent, chef d'oeuvre de l'art roman daté des XI et XII siècles.
Après la D2009, c'est la N7 jusque Moulins, ensuite les D979 et D 981 jusque Decize ...
Ces noms sonnent dans ma mémoire : lors de vacances familiales en Bourgogne, nous avions visité cette ville connue, si je m'abuse, pour une très longue promenade ombragée par de très grands
arbres ... Nous avions également visité la très belle ville de Nevers, et fait un karting sur le circuit !!
Plus loin, la D34 et La Machine (avec madame, nous avions cherché après le Musée de la Mine à l'époque mais sans insister car nous n'avions pas beaucoup le temps), puis Rouy et St Saulge.
On s'est arrêté vers 13h15 dans un Courtepaille qui nous a accueillis avec une salade de mayonnaise, ou une mayonnaise de salade c'est vous qui voyez et on a pris un "menu" : jambon grillé pour
moi, saucisse paysanne pour François et ... un autre truc aussi sympa pour Jacques.
Pas de dessert, pas le temps !
En fait, pour rouler serein il faut manger léger : rien de pire qu'un coup de fatigue après un repas trop copieux. Pour rappel, sur une moto "standard" il n'y a pas d'AFIL, (avertisseur de
franchissement involontaire de ligne), pas d'air-bags non plus (ni frontaux, ni latéraux, ni rideaux, ni de tête !!), pour rattraper un petit coup de mou passager qui pourrait, en quelques
fractions de seconde, vous mener directement face à St Pierre !!
Donc, ON MANGE LEGER ET ON N'ARROSE JAMAIS UN REPAS AVEC AUTRE CHOSE QUE DES BOISSONS ENERGISANTES ou DU CHATEAU LA POMPE ... justement pour l'éviter, le COUP DE POMPE !!!!!!!!!
Justement ! Pour éviter le
coup de pompe et bien que nous n'avions rien consommé de répréhensible ou d'illicite, ni sniffé quoique ce soit à la ... courte paille ;-), nous avons décidé d'un arrêt pour une petite sieste au
vert et autant que possible au frais. Il faisait en effet très chaud et le parasol n'avait pas suffi à refroidir les esprits ...
Nous avons donc roulé quelques kilomètres et autant de minutes jusqu'à ce que nous trouvions un chemin qui s'enfonçait dans les bois. Nous l'avons emprunté non sans appréhension car certains
d'entre nous sont, pour rappel, montés sur des FAUX TRAILS !!
Une petite centaine de mètres plus loin, nous rangions carrément les machines dans l'herbe car le chemin était creusé d'ornières et il était impossible dans ces conditions de béquiller, que ça
soit latéralement ou ... euh ... centralement !
On enlève les cuirs superflus, Jacques va même jusqu'à tomber les bottes - de quoi se rappeler furtivement les belles odeurs de St Nectaire et de fourme mêlés - et on profite !
Une demi-heure plus tard on s'entraide pour extraire les "tondeuses" bicylindres et on se relance, plus frais et dispos que jamais !!!
On a fait les pleins vers 16h21 (15,17 L à 1,309 €) et un bout d'autoroute jusque Reims : comme j'ai été le plus rapide au péage, je suis parti devant et, évidemment dans ces cas-là, je scrute
les rétros et j'oublie de regarder où je vais au point que j'ai loupé la sortie vers Charleville-Mézières et continué vers Lille ... de la tentation ... de faire demi-tour ... mais sur
l'autoroute ... c'est le meilleur moyen ... pour aller ... tout droit à la catastrophe !!!
Je prends la sortie suivante, me perds un peu en ville, cherche désespérément "CHARLEROI" ;-)), trouve Rethel et prends la bretelle :-)))
Je me résous déjà à terminer le voyage tout seul, en battant ma coulpe et le casque sur la bulle !!!
Mais finalement, les amis ont pris patience et on s'est retrouvé à Rethel pour continuer la route ensemble.
On a embranché la D985 qui offre encore quelques belles courbes, passe par Signy l'Abbaye et nous conduit jusqu'à Rocroi et Couvin par la N51.
On a prit la dernière consommation sur la place de Couvin et puis on s'est séparé pour rejoindre nos pénates !!
Comme le PC n'était pas encore de retour de réparation, c'est par SMS que j'ai averti mes amis de mon arrivée à bon port. Ils m'ont tous deux répondu quasi instantanément ...
Voilà !!
Je suis certain d'oublier l'une ou l'autre anecdote croustillante et je n'ai donc pas encore dit mon dernier mot, Jean-Pierre & les autres, en ce qui concerne ce voyage ;-))))
Veuillez toutefois considérer que le compte-rendu est bel et bien terminé, n'est-ce pas !!!
Bien sûr que j'y retournerais et plutôt deux fois qu'une en prolongeant le séjour d'un ou deux jours et, autant que possible, avec une équipe au complet !!!
... un truc auquel j'ai repensé et qui me fout
encore la pétoche car, si le mauvais hasard (l'infortune en quelque sorte) s'en était mêlé(e), je ne serais probablement jamais arrivé en Auvergne.
Souvenez-vous du premier jour et de la mésaventure de Didier ...
Ce fâcheux contretemps a complètement modifié le planning : on a pris beaucoup de retard, on a poireauté longtemps sous le soleil et on a cassé la graine rapidement façon "fast food" sur
l'autoroute. Tout ça pour expliquer l'énorme coup de fatigue que je me suis payé alors que, justement, nous croisions sereinement sur l'autoroute.
Je ne me rappelle plus si ça s'est produit sur la première portion que nous avons empruntée ou sur la seconde, en fin de road-book ...
Quoi qu'il en soit, pendant
quelques kilomètres, je ... ne me sentais plus, j'avais les paupières qui tombaient toutes seules, la tête comme emportée par le poids du casque, et je luttais pour rester "aware" comme JCVD ...
Et puis, tout d'un coup, j'ai sursauté, sans doute grâce à un changement de revêtement et j'ai continué la route comme si de rien n'était, les yeux écarquillés !! Voilà qui prouve, à postériori,
que je me suis BEL ET BIEN ENDORMI au guidon : je serais incapable de dire combien de temps, probablement une fraction de seconde mais ... elle aurait pu suffire !!!
Ne croyez pas que j'exagère, c'est la stricte vérité et, comme je vous le disais, ça fait peur !!!
La faute aux circonstances précitées, à l'autoroute aussi morne que la plaine de Waterloo, à une vitesse soporifique stabilisée à 130/140 compteur, à une protection (presque) parfaite de la DL et
au ronron extrêmement équilibré du bicylindre !!!!!!!!!
Il m'est déjà arrivé d'avoir un tel passage à vide notamment lors d'un voyage que j'avais entrepris avec François, sans doute la Bretagne aller-retour. J'étais tellement épuisé que je l'ai
dépassé (jamais je n'aurais osé ni su ;-) sans ce cas de force majeure !!) et que je lui ai demandé qu'on s'arrête IMPERATIVEMENT !!!