La Champagne et les Ecuyers ...

Préambule °°°°°

Tout à l'heure nous partirons pour la Champagne, pour ce que Cap Moto appelle pudiquement une "Remise en forme".
Je l'ai faite l'an dernier, je la refais cette année parce que déjà c'est une belle région et qu'en plus, quelques tours du circuit des Ecuyers à Beuvardes, perso, ça me parle.
Sans prétention aucune car il n'y a ni transpondeur ni chrono, juste le plaisir d'essayer de lécher les trajectoires et de faire comme les
grands , sans craindre les nids-de-poules, les automobilistes distraits, les radars, la maréchaussée, tous les pièges de la route dite "normale", voyez ?

Juste quelques moniteurs, quelques conseils, quelques cônes pour prendre ses repères et gaaaaazzzzzzzzzzzzzz, avec modération bien entendu !!!


Avec Pierre, nous avons décidé de ne pas rejoindre le départ du road-book mais de nous y raccrocher à la page 17 ;-)
Normalement, François, avec sa nouvelle monture, nous rejoindra pour un bout de chemin et plus loin nous retrouverons Henri qui nous a fixé rendez-vous à Launois-sur-Vence pour que nous y fassions ripaille ensemble après quoi, nous continuerons notre route (encore 200 bornes) pendant que les autres s'en retourneront chez eux, la queue entre les jambes ^^
Notez qu'ils partent à leur tour dès le mercredi pour une descente dans le grand Sud : chacun son tour comme à confesse dit-on !!


J'ai signalé à Pierre-Yve, que s'il amenait le matos nécessaire, je ferais profiter tout le monde de mon abonnement à MotoGP.com pour qu'on suive la course à 21h00 ... comme l'an dernier d'ailleurs !
Les valises sont bouclées et il n'y a plus qu'à essayer de passer un bon restant de nuit de repos avant d'attaquer ce premier mini-trip de la saison.

 

Le retour !?!?

J'en suis revenu, fourbu et perclus de "surtension" musculaire ...
C'est que le circuit, même au niveau pratiqué par les novices, amateurs et autres débutants que nous sommes, pour peu qu'on s'implique à 100%, ça fatigue !!
Voici les quelques photos que j'ai ramenées de ces 3 jours intenses en émotions autant qu'en distance parcourue puisqu'on tourne autour de 935,9 kilomètres ...
Si je ne me suis pas trompé dans mes calculs, en sachant qu'on a fait +/- 368 bornes pour rejoindre l'hôtel à Château-Thierry par des voies complètement détournées et 291 kilomètres pour revenir à la maison, en sachant en outre qu'on a fait 2 aller-retour vers le circuit (pour refaire le plein), j'aurais donc parcouru 200 kilomètres sur la piste des Ecuyers ...
A la réflexion, ça me parait très plausible vu les nombreux runs qu'on a effectués !!

 

Jour 1

Pffff, je sais, c'est pas la fermentation dont il est question, mais de la ... ferme intention de vous raconter le trip dans cette région plus connue pour ses vignes et ses pieds que pour son circuit où l'on prend son pied !!
Pour changer, plutôt que de vous narrer l'affaire comme à l'habitude, avec force détails, je pensais juste relever les quelques points les moins inintéressants au jour le jour, histoire de faire plus court, voyez ?
C'est ainsi que, pour le Jour 1
- avec Pierre nous sommes convenus de rejoindre le road-book au WP17 à Malonne plutôt que de se taper Aische;
-on y a retrouvé François qui s'était proposé pour faire un bout de chemin avec nous;
-François qui étrennait sa toute nouvelle MOTO GUZZI V7 II Stone, "Rosso Impetuoso";
-on a roulé de concert sur des toutes petites routes jusqu'à rejoindre Launois-sur-Vence
-où nous attendait Henri qui nous avait conseillé l'endroit pour le bon rapport qualité/prix de sa cuisine.
Le plat du jour était à 8.50 € (tartiflette au tome + salade) et ce fut le choix de François, Pierre et moi, alors qu'Henri prit un hamburger/frites. On aurait pu en rester-là, histoire de quitter la table légers mais on a quand même tous craqué pour un dessert : un café gourmand à 6.90 € qu'était TROP gourmand !
Au moment de nous séparer, Henri et François s'en retournant à la casbah, on a de nouveau détaillé la V7. C'est dingue comme cette machine paraît menue et basse alors que la selle culmine malgré tout à 79 cm. Mais c'est justement parce qu'elle a une ligne très épurée et très classique, sans carénage tarabiscoté comme la plupart des trails, qu'elle parait si "petite". Une bien belle machine même si personnellement je la trouve presque trop "simple" et d'un autre âge ... Pardon François !! J'y viendrai peut-être aussi à ce genre de moto mais ... plus tard, quand je serai vieux ;-))
Et donc on a continué avec Pierre, toujours sur des petites routes presque désertes jusqu'à un patelin où nous avons marqué l'arrêt pour partager une boisson avec Ambie, Alain et quelques autres ...
Nous sommes arrivés au "Campanile" de Château-Thierry autour de 19heures.
On a pris l'apéro en terrasse.
Vérification faite, le MotoGP d'Argentine débutait à 21heures et les G.O.'s se sont  affairés à installer le matos ... un peu tard il faut bien l'avouer. En plus, ça plantait grave, le pc portable cherchant désespérément à se connecter au wifi de l'hôtel. De sorte que finalement, j'ai regardé la course sur ma tablette via mon abonnement à MotoGP.Com !!
A 2 ou 3 tours de la fin, alors que le suspens était à son comble, ROSSI fondant tel un aigle sur sa proie MARQUEZ, oh miracle, l'installation (portable>beamer) était prête à fonctionner ! Le temps d'ouvrir le site, de taper le mot de passe que l'arbitre sifflait la fin ;-))
Cela n'a pas empêché les plus accros de regarder la course en différé car il m'a suffi de faire glisser le curseur au début de la vidéo pour revoir l'ensemble du grand prix !! Et quel grand prix les amis !!! Quel Valentino !!!! Un ROSSI au sommet de son art !!!! Un ROSSI impérial qui a été le seul à travailler tout au long du week-end avec le pneu "extra hard" : un travail de patience qui a payé CASH et un Marc de se CRASHER après avoir essayé de se frotter un poil agressivement à son idole. Voilà "le vieux docteur" toujours en tête du championnat après 3 courses, ce qui ne lui est plus arrivé depuis 2009 à l'en croire. Un "back to the future" qui promet une saison d'anthologie ...
Et les moniteurs de nous exhorter à faire de même le lendemain matin sur le circuit ! Hein ? Le même que MARQUEZ ??

Jour 2

- réveil à 7h05
- petit-déjeuner buffet
- on fait le plein ? Bah, pas nécessaire, on va pas faire des centaines de kilomètres aujourd'hui ...
- arrivée au circuit à +/- 8h40
- distribution des stickers de couleurs
- vert pour les "premières expériences"
- bleu pour les "formations" : trajectoire, position sur la moto, etc. 
- rouge pour les "libres" avec ou sans conseils.
Les verts partent vers la petite boucle de 1,2km du circuit.
Les bleus, dont nous sommes Pierre et moi, occupons les 2,3 autres kilomètres du circuit et les instructeurs ne tournent pas autour du pot et nous entraînent directement vers notre boucle : deux tours "cool" avec mise à température des pneus (l'avant grâce aux freinages, l'arrière aidé par les accélérations, zigzaguer n'étant pas très efficace) et puis gaaaaaaazzzzzzzzzzzzzzz !!!!
On revient, un des monos plante la ST de Pierre sur la béquille centrale et nous explique le Kamasutra version motarde : en gros ça équivaut à reculer sur la selle plutôt que de rester les bijoux collés au réservoir, sortir le fion et ... se regarder dans les rétros pour aller chercher la courbe et la corde !!
Allez les gars et les gazelles, on repart et on essaye de rouler sur le moteur, sans toucher aux freins !!
Re-gaaaaaaazzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz !!!!!!!
Je suis ... hum ... surpris par le "niveau" de la plupart des bleus. Est-ce parce que je n'ai pas vraiment respecté les consignes ? C'est vrai que j'ai aussi roulé à l'accélérateur et au frein plutôt qu'à "la cool" mais tout de même !! Il y a soft et ... hum ... extra soft, voyez ??
Au briefing suivant, y en a un qui se plaint et qui dit, en ne visant personne mais en me montrant du doigt, qu'il y en a qui dépassent n'importe où et que c'est dangereux pour les autres ...

Je me suis retourné, j'ai admis la chose, mais j'ai aussi dit que la patience avait des limites et que quand ça allait trop doucement, c'était limite insupportable et le moniteur d'intervenir en disant qu'il fallait ... essayer d'attendre une ligne droite pour dépasser.
Et là, c'est moi qui ai pleurniché : "Ouais mais si on se trouve derrière une moto plus puissante, on se fait larguer dans la ligne droite plutôt que d'ENFIN pouvoir passer devant !!" C'est du vécu, croyez-le bien !! En plus, croyez-le ou non, mais de rouler trop doucement derrière des bleus qui hésitent et se cherchent, c'est finalement bien plus dangereux car on perd la concentration et on finit par faire n'importe quoi en sortant des bonnes trajectoires : ça aussi c'est du vécu !!
Je me suis presque fait sortir aussi et j'ai fait 2 ou 3 mètres dans l'herbe, histoire de montrer qu'un trail ça sait tout faire ;-))


A midi, on a coupé les moteurs jusqu'à 14 heures, par respect des consignes et ... parce que c'était bien nécessaire pour faire retomber l'adrénaline. Le moniteur qui roulait en MT09 est venu me trouver et m'a dit : "Toi, après-midi, tu rejoins les ROUGES !!" Hein que je fais ? Vous êtes sore, Monsegnor ?? Oui, oui, tu rouleras plus "à ta main" et tu auras moins de "trafic" !! Faut bien dire qu'à une ou deux exceptions près, lors du dernier run du matin, j'avais mis un tour à tout le monde ...

"Bon" que je fais, partagé entre beaucoup de fierté et autant d'appréhension ...
Bon appétit !!

C'était la pause et on s'est jeté sur les sandwiches préparés par l'intendance, accompagnés de légumes frais (tomates, concombres ou cornichons, sais plus) et d'oeufs cuits durs. Des boissons (sans alcool bien sûr) étaient également à disposition ainsi que du café.
Avec Pierre, on avait sous-estimé la consommation d'essence, d'autant qu'on était parti avec des réservoirs au 2/3 vides !
On a suivi Alain et son Garmin qui indiquait une station service à 3 kilomètres.  Apparemment c'était à vol d'oiseau car, au final, on est retourné à la station service en face de l'hôtel à Château-Thierry pour tanker !!


Retour sur le circuit, dernier café, il est 14 heures : on commence par les rouges !!

Les 2 heures de pause sont passées à la vitesse grand V dites-donc !

Y a plus qu'à faire pareil et ouvrir grand les G A Z !!

Sur le conseil de Pierre-Yves, je retourne les rétroviseurs car, c'est bien connu, il ne faut pas regarder derrière mais devant et même loin devant pour anticiper les virages. C'est celui qui arrive derrière qui est responsable de ses manoeuvres et qui doit juger SI il peut passer, QUAND il peut passer et OÙ  il peut passer sans se mettre en danger et surtout sans mettre en danger celui qu'il s'apprête à passer !!


Cela dit, au vu des photos des "rouges", à part les gars qui roulaient sur des motos de pistes (d'office privées de rétros), tous les autres ont roulé avec les miroirs en position normale : allez comprendre !!
Outre 3 ou 4 machines non immatriculées, il y avait deux GS (une LC et une plus ancienne), une K1200S, une Multistrada 1200, une Versys 1000, repêchée de la Q1 comme moi ;-), une FJR et une Repsol Replica : que du beau monde, hétéroclite ... mais beau ... mais hétéroclite !!


1er run : je me lance au milieu de la meute et je me fais instantanément "déposer" sur le bord de la piste.
Mais que se passe-t-il ? Mais qu'est-ce qui se passe ??

Et les pneus, vous les chauffez pas les gars ??? On a dit 2 tours cool, histoire de les faire monter en température !!!! C'est pas fair-play ...
Pendant que je me pose toutes ces questions, les autres ne s'en pose pas et avant la fin de run je me fais doubler par la plupart d'entre eux, qui à gauche, qui à droite et pas dans la ligne droite croyez-moi !!
Drapeau rouge de fin de session, on rentre et ... je ne suis pas mécontent de rentrer.

 

Et oui, il faut en finir, la coupe est pleine et le vase déborde ... il est même cassé le vase ... mais ça ce sera pour le retour, car on passera par Soissons !!


Et donc, je suis rentré du 1er run sur la piste "rouge" (c'est pas une image, le bitume est effectivement rouge sur le circuit des Ecuyers) avec les "rouges" (les ... plus expérimentés), un peu désabusé par le rythme effréné du groupe, à l'exception des repêchés dont j'étais.

Fini de "faire le malin" avec les bleus même si honnêtement, je ne faisais pas le malin, je m'appliquais et je faisais juste de mon mieux ! Et là, il fallait faire mieux que mon mieux !! Et c'est là qu'on apprend car on n'apprend que de ceux qui font mieux encore ;-)
J'avais 2 fois 20 minutes pour me concentrer sur le tracé car, entre nous, le matin on n'avait roulé que sur une partie du circuit (2,3 km s/ les 3,5 km) et j'ai eu du mal à "reparamétrer" MES circuits pour inscrire la séquence des virages.
C'est comme pour la ligne droite par exemple : le matin on n'en faisait qu'une partie avant de plonger une première fois à droite avant un deuxième droit plutôt rapide. Là, on prenait toute la ligne droite pour un premier droit très rapide mais un second suivi d'un troisième beaucoup plus serré. Il m'a fallu quelques tours avant de pousser la 3ème pratiquement au rupteur avant de taper la 4ème et rétrograder presqu'aussi tôt pour le droit rapide, voyez ?? Non, voyez pas ???
En gros, au début je plafonnais à 130-140 dans la ligne droite (car en plus elle descend un peu avant de remonter et laisser apparaître les panneaux 100m et 50m. Petit à petit, j'ai mis la tête dans la bulle et j'ai atteint quelque chose comme 165 km/heure avant de couper les gaz. Oh, je sais, c'est riquiqui. D'ailleurs à cette vitesse là, je me suis fait déposer quelques fois par des missiles dont je n'ai pas eu le temps de distinguer la couleur ^^
N'empêche, avec le matériel en ma possession, j'ai eu l'impression de rouler à la vitesse du son et de la lumière : ouais, cet après-midi, c'était spectacle "son et lumière" chez Boris ;-))
Je ne sais pas si j'ai beaucoup amélioré mon temps mais ce qui est sûr c'est que je n'en ai plus "revu" que 2 ou 3 qui m'ont doublé : on a sa fierté, meeeeerde !!

J'ai bien essayé d'accrocher l'une ou l'autre bonne roue mais j'ai vite compris qu'il fallait oublier et se concentrer d'avantage sur soi, son positionnement sur la piste, son attitude sur la machine.

Petit à petit, on se retrouve "à fond dedans". On forme pratiquement un TOUT avec sa moto et on finit par se surprendre par l'angle qu'on prend, jusqu'au repose-pied qui vient racler le bitume, signe qu'on n'a pas encore la bonne posture et qu'on se tient trop droit.

Après le 3ème run, j'ai aussi remarqué que mon regard, qui se focalisait jusque là sur la corde, pour l'approcher au plus près et à tout prix, commençait à s'en détacher pour chercher la corde suivante et du coup, ça passait mieux, plus vite et de façon plus coulée ...
Bon je vais arrêter là car on va encore dire que je me prends pour un pilote de MotoGP ... alors que rien n'est plus faux ou moins vrai, c'est vous qui voyez ;-)
En attendant, ce que je peux vous dire c'est que lorsque j'ai appris que c'était fini, j'étais déçu et j'en voulais encore alors que pourtant je commençais sérieusement à avoir mal aux cuisses !

 

Il était donc 18 heures et la messe était dite.

Pierre, qui n'en pouvait plus de son mal de jambes et d'orteil, n'avait fait qu'un ou deux runs l'après-midi et était apparemment pressé de rentrer à l'hôtel. Je l'ai suivi par amitié du coup on a raté la photo finale avec tous les participants : ne nous cherchez pas, on n'y est pas !! Dommage ... 
Voici une compil des quelques photos de Paul que j'ai piquées dans les 5 ou 6 albums qu'il a mis en ligne sur le site de Cap Moto !! 
Pendant que j'enfilais mon pyjama à l'instant, histoire d'être plus à l'aise Blaise, je réfléchissais (ouais, mes 2 neurones fonctionnent parfois, par intermittence) à un truc ...


Ce stage sur circuit, pourtant déjà riche de 3 formules (1jour, 2 jours ou 3 jours) mériterait UNE QUATRIEME FORMULE : " LE DEMI JOUR" ! Quoi ? Ben ouais : matinée libre pour se rendre sur le circuit et n'y tourner que l'après-midi pour les runs libres. Et puis, le soir, pareil, retour libre à la maison. Ouais, un peu trop chargé comme programme n'empêche : faut compter au moins 3 heures pour l'aller et pareil pour le retour plus les 4 runs à donf ...
Oublions !!


A ce moment-là, autant aller à Mettet qui n'est qu'à un jet de burette à huile pour un track day !


Mais retournons à Château-Thierry : passage par la chambre, douche, apéro, repas du soir (pavé de saumon, riz blanc et rondelle de citron) et retour dans la chambre pour un repos bien mérité. J'ai raconté à Pierre le lendemain matin que j'ai refait quelques tours dans ma tête et que je me suis surpris à replier la jambe dans un réflexe à cause du repose-pied qui raclait ;-))))))))

 

Jour 3

Reste à parler du jour 3, le retour !! Vite fait, bien fait, les faits, seulement les faits ;-)
-260 bornes prévues avec arrivée à Havré, dans la périphérie montoise : on fait la route avec Alain sur GSA;
-au WP 61 au lieu de couper la N29 en direction de Macquigny, on file sur Guise : Pierre a le souvenir d'un restaurant et surtout de son café gourmand servi sur un plateau, long comme un jour sans pain ! "Le Jardin" que ça s'appelle : il demande si on peut manger à l'étage à la même table qu'il avait occupée avec Françoise lors de son retour de Bretagne l'an dernier ... Un pèlerinage en quelque sorte !
-aux WP 68-69, on quitte le road-book (Alain continuant sa route) pour aller saluer Monique, à Petit-Verly (ou Grand-Verly ?). Monique est une amie des parents de Pierre : elle insiste pour qu'on boive un coup et ouvre un paquet de biscuits ... Très sympathique et paraissant 20 ans de moins que son âge, on la quitte après 3/4 heures de papotages !
-au WP 94, on quitte définitivement le road-book pour embrancher la N563. On fait le plein à Estinnes-Au-Mont et on continue jusqu'à rejoindre Binche où on avait prévu de boire le dernier sur la place. C'était le bazar à Binche, des flics partout, des pompiers aussi.  J'ai appris le soir qu'il y avait eu un incendie au centre ville.
On a continué sur la N90 mais elle était blindée de caisses. Du coup on est remontés sur le R3 pour filer jusqu'au rond-point de Couillet où nos routes se séparaient.
Comme d'hab, arrivé à la maison, j'ai graissé la chaîne, j'ai fait le tri des linges sales, moins sales et pas sales avant de profiter d'une soirée ENFIN pépère au coin du feu
Autant dire que je suis déjà inscrit pour la prochaine détente mécanique en avril 2016 ;-)))

Epilogue ...

Ouais, je sais, c'est narcissique, égoïste, tout ce que vous voulez mais ... c'est tellement "rare" des photos en action qu'on aurait tort de s'en priver, non ?
Voici donc le lien vers les quelques photos sur lesquelles j'apparais, parmi les mille et un clichés que "Kick47" a réalisés.
Pour toutes les voir, cherchez "KICK47" sur le net et sous l'onglet "Albums 2015" vous trouverez les 2 albums qu'il a consacrés à l'évènement !! Encore merci à lui pour ce long travail de patience ...
Bonne nuitée !!

 


The End !!