Jour 9 : Kotor

21/09 : boucle - Serpentina - ...


La baie de Kotor, vue du haut de la "Serpentina"
La baie de Kotor, vue du haut de la "Serpentina"

J.C.M. aujourd'hui : "journée à choix multiples"

Du choix nait l'embarras, c'est bien connu !!

Certains savaient d'emblée ce qu'ils allaient faire.

D'autres, comme nous, avons cheminé pour trouver un accord qui seyait aux deux parties : un compromis à la belge (?) qui a fait consensus 😂

Il était possible :

  • d'aller au sommet de la "Serpentina" (23 km) et de revenir sur Kotor;
  • de faire une boucle qui passait par la Serpentina, qui continuait sur Podgorica et revenait à l'hôtel (+/- 170 km);
  • soit encore d'aller à Kotor pour visiter la vieille ville, à pied, à cheval ou en taxi.

Le temps de la concertation a fait qu'on est parti très décalé par rapport à tous les autres ...

On a commencé par les lacets de la Serpentina, sympas et pas bien compliqués à enfiler.  On a juste rencontré 1 autocar qui descendait : on s'est rangé à gauche, à contresens, et le tour était joué.  D'autres, qui l'ont faite l'après-midi, Michel, Christian ainsi que Benoit avec sa petite Kawa, se sont retrouvés face à 4 cars (c’est pas du gâteau) qui montaient et, à cause de toutes les voitures qui ont dû faire marche arrière, ont été bloqués pendant 3/4 d'heure ...

 

Arrivés au sommet, on a croisé un couple de motards qui venaient de Grèce : la passagère a complimenté la mienne par rapport à sa veste Rev’it !

On est ensuite passé par le bistrot où il fallait obligatoirement prendre une consommation avant d'avoir accès aux terrasses en escaliers. 

Cela valait vraiment la peine tant elles offraient une vue imprenable, qu'on a prise quand même, sur la splendide baie de Kotor, magnifique panorama en effet !  Un autre couple, d'espagnols cette fois, voyant qu'on avait un peu de mal avec le selfie, nous a pris en photo.


Renégociation au sommet :  "on ne va quand même pas déjà redescendre et rentrer hein Chouchou ??"  Ouf !!

On a donc chargé l'autre road-book, indiqué le point le plus proche, et on est reparti, gaz à fond ;-)) 

Belle descente (j’adore les descentes) puis des routes au revêtement pas toujours nickel mais suffisamment plaisantes à rouler.

On est arrivé sur Podgorica et on a continué sur la trace.

À un moment, on est retombé sur une grand route en travaux, WTF ? et on est reparti pour faire du TT, merci la "Gelände/Straße" : ça roulait tellement au pas d'homme que, de plus en plus échaudé, je me suis mis debout, et j’ai dépassé des tas de lambins, sautant d'une bosse à l'autre  !! 

Ouais, bon, j'exagère mais à peine 😅🤣😂

Par ailleurs, on ne se souvient plus où et quand nous avons mangé ...

 

On est rentré, on s'est changé et l'hôtelier nous a appelé un taxi.

La Dacia Sandero nous a menés jusqu'aux portes de la vielle ville : 10 € la course.  J'ai vu un commentaire sur TripAdvisor d'un gars qui a logé dans ce même hôtel en 2017 : la course coûtait alors 3 €. Et oui, tout augmente.

Entre parenthèses, la vie là-bas, ne me semble à priori pas moins chère que chez nous, à moins que nous subissions les lois du tourisme ...


On a bien visité la vieille ville, c'est sûr : de long en large, et en travers, arpentant pratiquement toutes les ruelles, et on a pris des tas de photos.  C'est indéniablement très joli !

Triste tout de même de voir tous ces climatiseurs qui dénaturent totalement les vieux murs ... mais qu'y faire ?

On y a aussi croisé l'un ou l'autre participant au voyage.

Il faut croire qu'on n’avait pas assez "pestellé" dans les ruelles parce qu'au moment de rentrer on a pris la décision de faire la route à pieds !!

Un peu plus de 3 kilomètres nous séparaient du Galia.

La route étroite et dépourvue d’accotements, toute sympathique qu’elle soit, était plutôt dangereuse.

Les abords n’étaient pas des plus "clean" et des travaux inachevés attestaient d’une certaine pauvreté et/ou de laisser-aller, ce constat n’engageant que moi ...

On s’est arrêté devant une échoppe, pour acheter de l’eau mais la vielle dame, dober dan, était occupée à mettre des cadenas et a fait comme si elle ne nous voyait et ne nous entendait pas.  

Dobermann madame, grrr waf waf !!

 

Nous sommes arrivés à l’hôtel et avons juste eu le temps de boire une bière, puis de nous rafraichir le reste du corps, passer à table et terminer là la soirée.  

Ah oui, on a tout de même ré-empaqueté nos affaires et refermer les valises, celles que trimballe Benoît dans sa camionnette, vu qu’on quittait les lieux le lendemain !



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