4 tables réservées pour le petit-déjeuner où il ne manquait rien me semble-t-il !
Comme c’était une journée presque sans moto, Ma Douce a décidé, unilatéralement Mon Colonel, de s’équiper léger : un jeans, des baskets dorées et une veste imperméable Lafuma achetée l’an dernier en montagne, aux Karellys. Moi j’ai juste troqué mon pantalon Richa contre un jeans Garcia, sergent
!!
Rassemblement au garage à 8h30 et départ en groupe, derrière le panache blanc de Pascal, vers le parking du Mont : 20 minutes tout au plus.
Puis, si on ne voulait pas attendre la prochaine, on a presque couru pour choper la navette qui nous a menés à son pied.
Spéciale, la navette : elle semble faite de bois, comme certains vieux breaks américains et il y a 2 postes de conduite, un à chaque bout : un truc bien pensé pour éviter les demi-tours et
réduire l’empreinte des voies carrossables !
Voilà une façon bien simple de doubler directement le personnel du TEC. Oui mais aussi de doubler le nombre de jours de grève, non ?
Oh là, ne soyons pas médisant ...
Aaaaah, mes dix ans ...
Cela fait ouuuuuuh, bien longtemps !
Et donc nous voilà débarqués au pied de ce mont mythique dont l'histoire remonte au début des années 700 !
On a commencé par arpenter ses ruelles aux pentes abruptes jusqu'à arriver près du sommet.
Le spectacle qui s’offre au regard tout autour est grandiose et les bâtiments érigés là-haut, avec leur architecture complexe, leurs toitures concaves et leurs caves convexes (qu'est-ce qu’il dit
??), forcent l’admiration !
Nous étions quelques uns à nous réunir autour d’une boisson chaude avant d’entreprendre la descente pour reprendre la navette d'abord et nos motos ensuite.
Le regroupement était prévu à 11h15 au "bus stop" et on a mis pas loin d’une demi-heure à rejoindre le parking, le payer (Pascal s’y est collé), et de reprendre la route tous ensemble pour
Cherrueix qu’on a atteint +/- une autre demi-heure plus tard.
Au menu de "Chez la sardine" : des grosses crevettes avec une sauce à l’ail en entrée, du poisson en sauce et ses accompagnements en plat et une tarte au citron meringuée en dessert.
L’une ou l’autre variante était proposée aux intolérants, allergiques ou réfractaires aux coquillages et crustacés ... sur la plage abandonnée, lalala
lalalala ...
Pour aider le service, Pascal passait parmi nous pour déposer les pichets de vin et d’eau.
C’était simple mais bien frais et bon !
À la fin du repas, il a levé le voile sur la surprise qui nous attendait :
le Train Marin !!
Nous avons fait les 200-300 mètres qui nous séparaient de l’établissement pour prendre nos billets. S'en suivit une criée, non pas aux poissons mais ... aux pointures de bottes en
caoutchouc indispensables (ou pas) à l’activité qui nous attendait : tout le monde à trouver chaussure à son pied !
Comme la gare d’où partait le "train" était à 2 ou 3 kilomètres de là, on est remonté sur nos motos pour la rejoindre.
Ça doit être la 2 ou 3ème fois, en 25 ans, que je monte sur une moto avec des bottes en caoutchouc. Il m’est en effet arrivé de grimper dessus, sans casque (!!) juste après l’avoir lavée et
de faire un petit tour du quartier histoire de la faire sécher, voyez ? Paaaaas bien !
Nous voilà en gare ! On est accueilli par Annabelle, la fille de la dame de la criée aux bottes.
Petit briefing de ce qui nous attend avant que nous grimpions dans le TGV avec le T pour Tracteur, les autres lettres restant à trouver : je "seiche" pour l’instant 😉