La côte d'Opale 2009

Du 11 au 14 avril

Préambule ...

Hier, par hasard, on s'est retrouvé, ma tendre et moi, devant le miroir du hall, moi devant, elle derrière. Elle m'a entouré de ses bras et elle a dit : "Samedi, on sera comme ça, je te tiendrai par la taille sur la moto ...".
Du coup, on a chopé "la banane" tous les deux, un grand sourire a fendu nos visages réfléchis par le miroir et moi de me pencher à gauche, puis à droite, puis à gauche encore, puis à droite en faisait "Broum Broum" et elle d'en faire autant ...

C'est parti !

Enfin ... presque !
Les valises sont bouclées, les billets dans le porte-feuille, y aura bientôt plus qu'à décoller !!
Bizarre, le top-case est pratiquement vide : moi qui croyais qu'il allait déborder de partout, il n'en est rien. A la limite, je pense m'être chargé plus que ma Josée et, quelque part, ça m'inquiète.
On a certainement oublié des trucs, ce n'est pas possible autrement ...
Chouchou !?

T'as pris le tire-bouchon ?
Et les brosses à dents ??

Et les médocs de base pour les maux de têtes, lourdeurs d'estomac, diarrhées et autres joyeusetés ???

Tes crèmes de jour, de nuit, de contour de l'oeil (gauche et droit), les coton-tiges, les demake-up ????
Et le four à micro-ondes pour les ... encas chauds ?????
Parfait, rien à dire ...
Je n'en reviens pas.

 

Bon, ben, "yapuka" comme on dit, dormir là-dessus et ne pas se lever trop tard demain pour faire les choses à l'aise et arriver à 10 heures pétantes chez Henri et Bernadette ...

 

Joyeuses Pâques à toutes et tous, profitez bien de ce week-end prolongé et surtout ... ne mettez pas tous vos oeufs dans le même panier !!!

 

J'espère pouvoir suivre le Moto GP du Qatar dimanche : le départ est fixé à 22H00 pétaradantes. Les premiers temps sont tombés aux essais libres et on a dans l'ordre, STONER, ROSSI, EDWARDS, LORENZO, DE ANGELIS et CAPIROSSI. Tout cela va évidemment évoluer dans les heures qui viennent ...

 

Je ne le dis plus, je me casse : faut être en forme et d'attaque (t'attaquais toi ?) pour demain !!

 

J'suis revenu !!

Rappelez vous, j'étais parti ... Et bien, me voilà revenu !!
En fait, NOUS voilà revenus puisqu'une fois n'est pas coutume, c'est en couple que nous avons entrepris ce périple à la Côte d'Opale.
Plus en fait encore, nous voilà TOUS revenus, puisque Didier, François, Jacques, Henri & Bernadette, qui étaient également de la partie, sont tous bien rentrés au bercail.
Comme d'habitude, je vais commencer par tous les remercier pour l'agréable compagnie, pour les excellents moments que nous avons passés ensemble et pour les souvenirs indélébiles que ça laissera dans nos trous de mémoires ;-)
Je vais trier les photos par jour, les mettre en ligne via Picasa, coller quelques légendes légendaires et j'essayerai de vous pondre quelques oeufs de mon cru (pff pff pff ...) pour agrémenter les images mais ça ne sera pas pour tout de suite.

 

Addendum : allez voir celle qui sera sans doute, si pas la plus belle du moins la plus ... "représentative" des PHOTOS du voyage. Elle a été réalisée par Henri et son retardateur, au Château de Montreuil !!
De gauche à droite : Henri, Didier, Jacques, François, Josée, moi et Bernadette. Je trouve que j'ai l'air particulièrement sage, un peu comme sur celles où l'on pausait lors des séances photo pour l'école ... maternelle ! Finalement, je n'ai pas beaucoup changé depuis lors ;-)))

 

Jour 1

Commençons par une définition extraite du Larousse Illustré, si vous voulez bien.
Opale : n.f. (lat. opalus). Pierre fine, à reflets irisés, variété de silice hydratée. (Les irisations sont dues à la réfraction de la lumière dans les petites sphères microscopiques de silice qui constituent le minéral. Elles font de l'opale une gemme très estimée en joaillerie.
Comme souvent, cette définition utilise des mots qui appellent eux-mêmes d'autres définitions et ainsi de suite, au point qu'au final on ne sait plus très bien quel mot on cherchait et ... sa signification !
Il en reste toutefois et toujours quelque chose : ça s'appelle la "CULTURE GENERALE" !
Mieux que la culture physique, elle entretient le savoir, et le savoir c'est toujours mieux que le muscle, quel qu'il soit.
Booooonnnnnn ....


Alors, pourquoi "Côte d'Opale" ?
Sans doute parce que les couleurs dominantes dans la région côtière sont très pâles, que la mer est très claire et que les reflets du soleil couchant la rende transparente ...
Rien à voir avec la Costa Blanca, Brava, Dorada, ou Del Sol en Espagne, la Costa Smeralda en Sardaigne aux verts émeraudes et bleus turquoises, couleurs bien plus tranchées que notre pâle côte d'Opale ... Mais le charme opère quand même ...


Vous savez, jusqu'à il y a quelques années nous squattions régulièrement l'appartement d'un couple d'amis. 

Situé à Coxyde, il faisait face à la mer et c'était un plaisir pour les yeux d'assister au coucher du soleil, un spectacle chaque fois différent et toujours envoûtant !
Tout ça pour dire qu'il n'est pas nécessaire d'aller au bout du monde pour en apprécier les merveilles. Certes, des émissions comme USHUAÏA proposent des images à tomber tellement qu'elles sont belles, mais bon ... on sait que ça existe et on doit souvent se contenter de le savoir sans pouvoir y goûter vraiment !!

 

Si on en revenait à ce mini-trip qui, si je continue à ce rythme, va alimenter ma chronique pour les 2 semaines qui viennent ;-))

 

Déjà il faut que je batte ma coulpe : j'avais laissé entendre, comme un vieux macho aigri que je suis, que ma douce allait nous noyer sous les fringues, les chaussures, la lingerie fine et les indispensables cosmétiques . Et bien, il n'en a rien été : le top-case GIVI ne débordait pas et il n'a pas été nécessaire d'ajouter un étage au sac de réservoir.
J'ai juste oublié de prendre un rabot pour me raser : j'avais la mousse, l'after-shave mais j'ai dû garder les poils !
La DL était prête car j'avais déjà ajouté 300 gr de pression au pneu arrière et durci la suspension lors de la sortie préparatoire à la balade R.A.T. qui aura lieu le 10 mai si je ne m'abuse (avis aux amateurs !!).
Grâce à cette sortie, nous étions également un peu rôdés, ma Josée et moi, et c'est pratiquement sans appréhension que je lui ai fait une petite place à l'arrière de la large selle de la Suzette.


Nous partons, je m'arrête à la station TOTAL sur la N5 et je fais le plein.
Il y a là un motard au casque modulaire rouge fluorescent, avec une GS 650. Une fois la moto rassasiée, je m'approche de lui pour lui demander s'il est content de sa machine et de son concessionnaire ...
En 5 minutes, j'ai appris qu'il avait eu 3 Deauville, que son épouse était décédée, qu'il s'était niqué une vertèbre en essayant de béquiller et qu'il avait décidé d'acheter plus léger, un vrai vélo !
Je l'ai quitté, un peu à regret, car nos amis nous attendaient et nous étions, comme toujours, un peu à la bourre !!
Nous ne sommes toutefois pas arrivés les derniers chez H&B, Didier et Jacques nous suivant de quelques minutes ...
J'ai commencé par faire un gros plan d'Henri pour lui montrer que j'avais acheté un nouvel appareil photo. J'ai opté, sur son conseil, pour un CANON IXUS 95 is, en promo au Carrefour : l'appareil, le chargeur, l'étui et une carte 2 Gb pour 229 € TTC.
Séquence "Ebay" : si vous connaissez quelqu'un de peu fortuné qui serait susceptible d'être intéressé par un CANON PowerShot A300, dans l'état où il se trouve, bien connu de l'acheteur potentiel, son prix sera ... le mien (ou presque) !!


François ayant pris en main TOUTE l'intendance de ce voyage (réservation road-book tripy + au format exel pour nous SVP !!), il était normal qu'il parte devant. Nous sommes +/- convenus que je roule en deuxième position, celle que je préfère à vrai dire, Didier se calant généralement en troisième place pour bien encadré le ... nouveau jeune couple débutant ;-)), de quoi me rassurer un peu plus d'ailleurs !


On prend la direction d'Erquelinnes, on transite par Bavay, Le Quesnoy, on traverse Saulzoir, Haspres, Lieu St Amand et Bouchain par les N40, 54a, 49 puis les D129, 934, 114, 955, 45, 81, 630 et 943.
Pause café au "Coup d'envoi", un estaminet qui fait coin à Bouchain, ça vous en bouche un coin, hein !

On repart, D132, 47, 43, 42, 49, 341 et 73 via Bugnicourt, Tortequesne, MorteCouille, Saint Vaast, Plouvain, Gavrelle, Thélus, Mont St Eloi (Karmisaculotalendroua) et son abbaye, Gauchin-Légal et Olhain où une visite du château est au programme.
Hélas, le château est une résidence privée et les visites n'ont lieu que les jours fériés à partir de 15h30 (si je ne m'abuse).
Va-t-on se rabattre sur l'Abbaye ou sur la baraque à frites du coin, hein ?
On opte pour la deuxième solution : en plus d'une montagne de frites je prends une brochette de dinde et je m'installe à même le sol pour me goinfrer alors que ma Josée pose son tas de frites sur le capot d'une vieille Peugeot 106 ... Voilà un repas et une façon de faire qui nous rappelle nos jeunes et folles années ...
Soupir ...
A 20 mètres de là, il y avait un bistrot : on s'y attable en terrasse et chacun paye sa consommation.
Il y avait là deux types qu'on aurait dit des caricatures du film de Dany Boone : ils parlaient un ch'timi plus vrai que le vrai ch'timi que ch'te dis, tellement vrai qu'on cherchait les caméras cachées ;-))) Lorsqu'on a dit qu'ils parlaient le vrai picard, François, qui n'en rate pas une, a ajouté qu'ils semblaient un peu aidés par le ... Ricard ;-))
Voici le lien vers les photos du JOUR 1 !!

 

Nous avions parcouru 150 km depuis Beaumont, il en restait 111 pour faire escale à Escalles, où François avait réservé l'hôtel et le repas du 1er soir.
Les D57, 341, 127, 231 et 215 nous ont vu traverser Rebreuve, Houdain (en veux-tu, en voilà !), Divion, Camblain, Thérouanne, Desvres et Guines pour nous mener à bon port.
Nous investissons les lieux, rangeons les motos en rang par trois et par deux dans le garage, gagnons nos chambres 50, 51 et 52 dans une annexe récente de l'hôtel, prenons une bonne douche bienvenue car nous avons souffert par moments de la chaleur sous nos "scaphandres". Nous rejoignons ensuite nos amis qui nous attendent au bar pour l'apéritif ...
Restait à passer à table, prendre connaissance de la carte et faire notre choix ...

 

La suite bientôt !!

 

Jour 1, fin + J2

Je terminais le message d'hier alors que nous passions à table, une façon de vous laisser doublement sur votre faim ;-)
La carte du restaurant était très fournie avec des menus à 15, à 21.5, à 24, à 28 voire à 38 € pour les gastronomes.
On a tous commencé raisonnablement en optant pour un menu à 15 €.
Aussi loin que je sois concerné, j'ai pris de la soupe de poissons en entrée, un jambon grillé sauce béarnaise, salade verte et frites en plat principal et une île flottante pour ponctuer le repas par une note insulaire ... Pfff !!
Pour tout savoir sur le détail des menus, je vous invite à consulter LE SITE de l'hôtel.
Nous sommes ensuite partis, entre hommes, pour une promenade digestive jusqu'au bord de la falaise ...
Au loin on voyait quelques lumières sur la côte anglaise ... de quoi penser déjà au prochain voyage que nous entreprendrons en juin !!
Retour en chambre, ma Josée dormait déjà et il a fallu que j'insiste pour qu'elle vienne ouvrir !
Réveil réglé à 7H45' pour un petit déjeuner prévu vers 8h30'.


Le réveil tinte, on passe une nouvelle fois à la douche et on arrive ... les derniers à table si je me souviens bien. Là encore, pour 8 €, on a tout : des croissants, de la baguette fraîche et grillée, des tartines, des confitures, du beurre, des yaourts maigres et/ou de la compote, du café, du thé et du chocolat. Pas de Maroilles toutefois (!!!!) mais du camembert Sarkozy (?) et d'autres fromages aussi colorés qu'insipides.

Nous apprendrons le dernier jour qu'il était même possible d'avoir des oeufs si les poules avaient daigné se casser le cul la veille ou très tôt le matin ;-)))
On remonte en chambre, on se lave les dents, on prend une petite douche, nan je plaisante !, on enfile les tenues motardes, on descend au garage, on sort les machines (les pleins avaient été faits la veille chez Auchan à 16h55 heure locale - 17.74 € en ce qui me concerne soit 116.37 FrF), on constate que les 3 autres motards sont déjà partis, on regarde le road-book en diagonale pour constater que le premier arrêt culturel est prévu à la Citadelle de Montreuil (-sur-Mer) , et on prend enfin la route dans le même ordre que la veille à savoir, François, Alberto & Josée, Didier, Jacques, Henri & Bernadette, une DL noire, une DL bleue, une TDM 850 ... euh ... aux tons classieux (bordeaux et bleu opale ?), une 1200 GS jaune canari et une TIGER 955i noire, lancées "plein sud" vers la baie de Somme !!
J'en reste là pour aujourd'hui : prenez la peine d'ouvrir le lien sur la Citadelle, imprégnez vous de l'histoire du site et n'hésitez pas à cliquer sur le lien qui vous mène tout droit vers le roi Philippe Auguste et l'histoire de son règne !!

 

A+

 

Jour 2

Alors ? Vous savez tout sur Philippe Auguste ??
Vous avez vu comment il a traité son épouse Ingeburge ?? Il me semblait que Didier nous avait parlé d'une certaine "BERTHE" et non d'Ingeburge qu'il aurait répudiée et qui serait morte de chagrin dans l'une des tours du château ... Je dois encore tout mélanger, comme d'habitude !
Saviez-vous par ailleurs, cela doit rester bien entendu entre nous, que Christophe COLOMB avait une maîtresse, Dona Béatrice DE BOBADILLA, qui avait également été la maîtresse du roi d'Espagne, Ferdinand d'Aragon, ce pourquoi elle fut d'ailleurs exilée sur ordre de la reine et ... sur l'île de La Gomera dans les Canaries ... Et bien, avant de partir découvrir "Les Indes", l'ami Christophe faisait escale dans les Açores, confirmant ainsi le dicton qui affirme qu'un marin a une femme qui l'attend dans chaque port et que dans chaque homme sommeille un ... porc !!
Il y un autre dicton que vous ne connaissez certainement pas et qui s'apparente un peu à celui qui parle du loup dont on voit soudain la queue ...
"Quand on parle du port, on voit la Pointe du Grouin !!"
Seuls quelques bretons comprendront l'extrême drôlerie de cette phrase ;-)))
Ouais, bon, une fois de plus je me suis complètement égaré ... En fait, c'était pour montrer combien on apprend de choses en côtoyant des gens pleins d'érudition et en fréquentant des lieux qui vous rappellent l'histoire avec un grand H.

 

On quitte le château de Montreuil, on tergiverse à savoir si on se rend sur la place avec les motos ou à pied, alors qu'elle est située à un petit 200 mètres de l'endroit où nous les avions béquillées !!!
Finalement, on y va à pied et on s'arrête au premier café qu'on rencontre, le GAMBETTA.
Je ne vais pas vous bassiner avec un nouveau cours d'histoire mais ... sachez que ce nom était celui d'un avocat et homme politique français qui a défendu la république en son temps ...
Sachez en Ourthe que "gambetta" signifie littéralement "petite jambe" en italien, le diminutif lui ajoutant une connotation de "jambe légère" !!
Voilà qui vous en fait une belle !!!


On commande les boissons et les sandwiches à un serveur qui cache difficilement un sympathique accent britannique. On déguste le tout avec modération tout en regardant défiler les autochtones ...
Trois quart d'heure plus tard, nous pénétrons dans l'église : certains s'y recueillent, d'autres font la sieste sans doute, le temps de profiter de la fraîcheur qu'elle sauvegarde en ses murs ... 

Je pense à mes parents disparus et j'allume une bougie ...

Rien n'est plus tout-à-fait pareil après, je le confesse ...

On a fait un simulacre de confession d'ailleurs avec le père Didier d'un côté et le pécheur Al de l'autre ,-))
On regagne les brêles, on roule quelques minutes et on arrive au Moulin de Maintenay, un endroit dont se souvenait Didier alors qu'il avait examiner le Guide Vert avant le départ.
Ah oui, à ce propos : comme il avait oublié de refermer son sac de réservoir, le Guide Vert s'est brusquement fait la malle au détour d'une forte accélération des 82 chevaux sauvages de la TDM ... Henri et Bernadette, qui roulaient derrière, ont vu un "truc vert" s'envoler mais n'ont pas tout de suite compris de quoi il s'agissait !


Le moulin de Maintenay : bel endroit, s'il en est. Un "spot" touristique par excellence. Ceux qui trimballent un appareil photo s'en donnent à coeur joie pendant que les autres se démènent pour nous trouver une place en terrasse, au bord de l'eau.
On s'y retrouve tous, on compulse la carte : s'agissant d'une crêperie, je trouve logique d'en commander une (à la cassonade), Jacques préfère une crêpe au "SUC", les autres prennent qui un café, qui une glace.
Comme j'hésitais entre une glace et une crêpe je demande s'il est possible d'avoir une boule vanille avec la crêpe. Ma demande est couverte par de gros "Rooooooohhhhhh" de ma Josée qui estime que j'exagère, ce à quoi je "répondis" en demandant des granulés de chocolat ah ah ah !!!
On n'a que le bien qu'on se fait, je vous le dis !!
Dommage que la rivière qui coulait pourtant à bon débit, charriait d'aussi déplaisantes odeurs ...

 

Le long arrêt au Moulin nous autorisait à un peu "zapper" l'autre arrêt prévu quelques kilomètres plus loin, à l'Abbaye de Valloires, réputée également pour ses jardins. D'une part, le côut de la visite était élevé (9 € je crois) et, d'autre part, le jardin ne devait pas présenter un trop grand intérêt en ce tout début de printemps !


On est donc rapidement remonté sur nos destriers et avons roulé ... pfff ... au moins 37 kilomètres SANS NOUS ARRÊTER, un exploit en soi, n'est-ce pas François ;-)))
Argoules, Dominois, Crécy, Nouvion, Noyelles, St Valéry et CAP HORNU où l'on peut, paraît-il, quand le temps s'y prête, que les vents sont favorables et Jupiter dans la maison de Saturne, voir des phoques !!!
Et bien on a eu énormément de chance, car des focs on en a vu, en veux-tu en voile là, des grands génois, des petits tourmentins, des biens tendus, des p'tits joufflus ...

Dès que le vent tournera, je repartira, dès que les vents tourneront nous nous en allerons !!
Et c'est exactement ce que nous avons fait : une heure plus tard, via St Valéry à nouveau et Le Crotoy, nous sommes arrivés à Berck et sa plage.
Il faut dire que cet après-midi là, les routes étaient particulièrement chargées de touristes (du coin, de Tourcoing et d'ailleurs d'ailleurs ...) et qu'il fallait un peu mordre sur sa chique, ronger son frein et ménager la poignée de gaz, en un mot rester "ZEN" pour se noyer dans le trafic et respecter les sages consignes de prudence en cas d'affluence !


A Berck, on a bu un coup, sur le compte de Jacques. On s'est ému de la beauté de bulles de savon qui flottaient dans l'air. En cherchant l'origine de ces bulles irisées, on a vu qu'un gamin tenait une sorte de pistolet et que lorsqu'il appuyait sur la gâchette, une mécanique très sophistiquée faisait tourner une hélice dans un bac à savon, produisant ainsi des bulles ... à la chaîne !!
Où réside encore le plaisir là-dedans ? Moi, quand j'étais petit, il n'y a que quelques ... centimètres de cela, fallait déjà pas se tromper dans le mélange eau/savon pour en tirer quelque chose, fallait ensuite souffler avec virtuosité et précision (pfffffffffffffffffff ... ) pour donner vie à "la" bulle qui ... pétait souvent avant de décoller si on ne donnait pas le bon coup de poignet au moment "M" du temps "T" ;-)))

 

Ouais, bon ... si on y allait ?
Gnègnème remontée sur la brêle : c'est chaque fois une petite épreuve de faire monter "la Josée" car il me faut un terrain aussi plat que possible et une bonne dose de concentration tout en maintenant fermement le guidon. Tout cela ne s'improvise pas et au moindre faux pas (ou faux plat !), bardaf, c'est l'embardée assurée !
Toutefois, rassurez-vous, tout s'est très bien passé : je ne pense pas avoir trop ralenti mes amis en tenant le rythme imposé, et cette fois, je n'ai pas risqué de dépassements "à la limite" ou hasardeux.
Il faut savoir que pour ne pas "bousculer" sa passagère bien aimée, il est indispensable de doser plus finement que ce soit le freinage, en utilisant plus souvent le frein arrière par exemple, ou bien l'accélération ce qui, par la force des choses, allonge les distances de freinage et la durée des dépassements, indépendamment du poids supplémentaire embarqué évidemment qui, à mon avis, ne joue pas un grand rôle à partir du moment où la machine atteint +/- 70 chevaux ...

 

Mais laissons-là les chevaux et revenons-en à nos moutons. Il nous reste 77.7 kms à parcourir : on quitte Berck Plage et on revient par un ... premier rond-point droite, un deuxième rond-point tout droit, un troisième rond-point gauche, Trépied, Etaples, un bout d'autoroute à fond de ... 3ème ;-)) et la sortie Peuplingues, Escalles et la D243.

 

Arrivée à l'hôtel, douche, Leffe en apéritif et direction la salle du restaurant.

 

Ce soir là, j'ai jeté mon dévolu sur le menu du terroir : gratin d'endives au Maroilles en entrée, Poulet de Licques + frites (ben tiens !!) en plat et "Coupe d'Opale" en dessert.
La Leffe et le pichet d'1/2 litre de rouge m'avaient bien entamé. Quand j'ai demandé à la serveuse c'était quoi la "Coupe d'Opale" elle a un peu ... euh ... bafouillé ... en parlant de genièvre et ... euh ... encore de genièvre ... au point que j'ai décidé de l'appeler Geneviève !!
Et bien la "Coupe d'Opole" lo, c'était comme qui dirait une île flottante lo, hein, un ch'ti bout d'sorbet lo que même el Titanic l'aurait évité lo, ch'tite île qu'était encerclée par un océan de geneviève lo que j'te dis !!

Sauf erreur, on a fait la même marche que la veille au soir, les femmes ayant à nouveau regagné les chambres car il faisait plus froid et il tombait quelques gouttes de pluie.

 

Samedi et dimanche, François a essayé de me convaincre que le Moto GP avait lieu à 14 heures et il m'avait presque convaincu tellement il était ... convainquant mais grâce au "WAP" et sur le canal "BBC" sport, j'ai appris que la course avait été remise à cause de pluies torrentielles ... En plein désert, le monde à l'envers !!!

 

Je termine (ouais, il était grand temps !) avec l'album du jour que je vous laisse apprécier à sa juste valeur ;-))

 

Jour 3

Opale J3 !
Charleroi ? J'y crois !!
Pff Pff Pff ...
Ouais, pff pff pff ...
Je suis allé voir les "comptes-rendus" de mes potes et j'en suis revenu bredouille, pas de quoi m'aider à remettre le mien en chantier en tout cas !!!
Je ne vais pas les blâmer car ils en font généralement, toujours d'ailleurs, n'ayons pas peur des mots, beaucoup plus que moi AVANT et PENDANT les voyages, avec la préparation AVANT et la guidance PENDANT : je peux faire l'effort d'un long compte-rendu APRES me semble-t-il !!

 

.../...

Bon, on continue le voyage ??
Nous sommes le lundi 13 avril et nous entamons notre troisième jour à la Côte d'Opale.
La veille nous avions roulé PLEIN GAZ SUD vers la Baie de Somme et là, je pensais légitimement que nous allions choisir le point cardinal opposé et foncer PLEIN NORD !!
Evidemment, le sourire au coin des lèvres l'ami François m'a bien précisé que nous étions DEJA PLEIN NOOOOOOORD et que plus au NOOOOOORD encore c'était la MER DU NORD et la MANCHE, et glou et glou !!
En clair, ça voulait dire que nous allions faire une boucle vers l'ouest, à moins que ce ne soit vers l'Est ? histoire de voir s'il n'y avait rien de nouveau de ce côté là !!
Mais d'abord, se lever, se doucher (car j'avais passé une nuit assez bizarre, faite de chauds et de froids, avec "stop & start" de la clim ...), se vêtir sommairement pour aller prendre le petit-déjeuner, la routine habituelle quoi !
Quoique ... Ce matin-là, au sortir de la salle où nous déjeunions, nous avons croisé les 3 autres motards qui remisaient leurs machines dans le garage, comme nous le faisions.
Pour rappel, il y avait 2 gars en "camionnettes" BMW (genre 1200 RT) et 1 dame (l'épouse de l'1..2 - vous comptez avec moi ?) qui possédait une 650 GS (la nouvelle bicylindre 800 !).
Inutile de vous dire que j'étais plus intéressé par la pseudo 650 et de regarder de plus près encore cette machine qui, en rouge, n'est vraiment pas pour me déplaire ... même si un peu "cheap" technologiquement parlant par rapport à ce dont nous a habitué la marque : pas de cardan, un seul disque, une "bête" chaîne, une suspension tout ce qu'il y a de classique, voilà de quoi rebuter 99% de la fidèle clientèle ...
Autre détail qui ne m'avait pas frappé et auquel je ne prêtais généralement pas attention jusqu'il y a peu, c'est la SELLE : autant celle de la DL est accueillante autant celle de la GS ressemble à ... euh ... un protège-slip si vous voyez ce que je veux dire, ouais l'image n'est pas très clââââââsse j'en conviens !
Ma passagère a d'ailleurs tout de suite remarqué qu'elle était très fine et très mince (quand je vous le disais), et sans savoir si elle a au moins le mérite d'être "hyper absorbante" ;-)), voilà qui lui est apparu comme un défaut rédhibitoire.
Bon, apparemment il s'agissait du modèle spécial "PJ", Petites Jambes, avec le châssis surbaissé et la selle la plus basse, le doute est donc permis. Peut-être que la version "standard" est mieux rembourrée. Il existerait également une selle "confort" contenant du gel ... Espérons dans ce cas qu'elle soit chauffante krr krr krr.

On a donc un peu discuté et on s'est salué en se disant qu'on se retrouverait bien quelque part sur la route ...
Nous l'avons prise à notre tour, sous un épais brouillard, direction le Cap Gris Nez dont nous étions séparés de 15 kilomètres environ.
Arrivés sur place, François est resté près des motos pour ne pas les ... perdre de vue, pendant que nous partions à l'assaut des chemins balisés pour voir l'horizon bouché ! Le vent était froid et ma Dulcinée a relevé son tour de cou sur la tête pour s'en protéger ...
Au moment de repartir, un gars s'est approché pour nous demander si le fait que nous roulions tous en trail était dû au hasard. Et bien non, cher monsieur, le hasard n'est pour rien là-dedans : c'est une simple question de bon sens, n'est-ce pas Maïté ?, de logique et d'intelligence supérieure ... à moins que ça soit la moto des ... p'tits vieux ??

 

A suivre !!

 

Jour 3, suite ...

Bon, pour faire avancer le compte-rendu, allez voir les PHOTOS du troisième jour en Côte d'Opale : ça vous donnera un bon aperçu !!

Dur dur d'aller au bout de ce compte-rendu !
Beaucoup de boulot en ce moment et quand je rentre le soir, je profite du beau temps pour tondre la pelouse, mètre carré par mètre carré ... ou bien je me détends en regardant bêtement la télé ... ou bien, comme ce soir, je regarde la course de Losail au Qatar, dans son intégralité !!
Dimanche c'est le Grand Prix de Motegi et, croyez le ou non, n'est-ce-pas François, la course de la catégorie reine commencera à 8 heures du matin CHEZ NOUS et à 15 heures au Japon ...
Dès lors ne vous précipitez pas dans le premier avion pour voir la course en direct au Japon car ... elle aura déjà eu lieu chez nous !
Ce type est cinglé, tu trouves pas, fieu ?
Ouais, il n'a pas toutes ses frites dans le même paquet !
Sûr ! Il pédale dans la mayonnaissssse !
Ben ouais, qu'est-ce que vous voulez ?!? Après tout ce temps (ça fait un bail qu'on est revenu de la Côte !) ma mémoire s'est effritée et la sauce ne prend plus !!
...
...
Gros effort de concentration ...
Fumée blanche au-dessus du crâne ...
Habemus papam !! Non, ce n'est pas ça. Je ne comptais pas vous parler benoîtement de Benoit XVI ... mais ... d'Opale III.
Ah, ben oui, c'est ça, notre "TRIPOPALE" !!
Je reprends le road-book de François, m'imprègne de l'album photos déjà mis en ligne, et promets de ... tenter ... d'arriver au terme du compte-rendu de ce troisième jour ... à midi !!! Je plaisante !!!

 

On quitte le Cap Gris Nez bouché par un dense brouillard ! C'est nous les gars de la narine !
On roule un peu plus d'une heure à travers Guines, Ardres, Licques (c'est de là que provenait le poulet que j'ai dévoré au soir du deuxième jour après mon gratin d'endives au Maroilles, pauvre bête, j'ai une pensée furtive mais émue !), Quercamps, Zudausques, Wizerne, Gondardenne et " La COUPOLE ".
La coupole ... Qu'en dire que vous ne lirez peut-être pas ailleurs ?? On peut être interpelé et peut-être "admiratif" devant LA CHOSE : pour rappel il s'agit d'un immense bunker qui devait servir aux allemands du Reich pour pilonner la ville de Londres et soumettre l'Angleterre comme ils avaient soumis la plupart des pays du continent européen. C'est vrai qu'il a été fait appel à tout le "génie humain" en matière architecturale par exemple ainsi qu'en matière de recherche scientifique. Les "V2" préfiguraient les moteurs à réaction et nous ont permis quelque 30 ans plus tard de poser le pied et le reste sur la Lune : un grand pas pour l'humanité s'il en est !!!
Reste qu'il faut toujours garder à l'esprit les moyens (et les hommes) qui ont été utilisés pour parvenir à cette construction et surtout, surtout la finalité !!!
Alors, naît le malaise, la possible admiration se transforme en profond dégoût et en grande colère ...
Et là, heureusement, le site n'est pas avare en documents (films, photos) qui rappellent de quoi ont été capables les nazis envers les peuples juifs et tziganes entre autres, sous prétexte de créer une race pure : pure folie et atroce doctrine qui laisse sans voix ou qui fait hurler !!
On sort de là pour le moins ... choqué et on envie absolument pas les allemands d'aujourd'hui qui trimballent ce fardeau de leur histoire. Cela dit, il n'y a sans doute aucun peuple au monde qui puisse se vanter de ne pas traîner de "casseroles" et qui n'ait pas une HISTOIRE entachée de sang, de torture, de génocide et autres atrocités ... Mais, "les allemands d'Hitler" ont fait particulièrement fort, particulièrement atroce, particulièrement inhumain, avec une méthode, une rigueur et une discipline dont ils étaient seuls capables !!
Epouvantable !!!

 

Nous avons visité le site chacun à notre rythme, chacun ayant par ailleurs des centres d'intérêts différents et, alors que nous y entrions vers 11h45', Josée et moi avons regagné la salle d'accueil vers 14H15'.
Didier et François y étaient déjà.
Ils s'étaient inquiétés de nos estomacs et avaient anticipé nos appétits en achetant quelques pains garnis, mais pas en suffisance apparemment.
Didier nous intima presque l'ordre de faire la queue au "buffet" et de prendre tout ce qui restait sans attendre que d'autres gloutons arrivent : en effet, il ne restait en fait que 2 pizza-baguettes et quelques desserts genre donuts, gaufres, brownie ... et il eut été dommage de s'en priver !!!
Nous avons également commandé un café (chacun) et le garçon est venu nous servir à table ...

 

A suivre !!!! Désolé ;-)

 

Patience, patience ...

Bon, bon ...
Je constate que le compte-rendu de la côte d'Opale est resté sur le bord de la route, en panne sèche, pneu à plat et sans plus une goutte d'huile : la cata quoi !!
Allez voir celui de François , il a le mérite d'être complet et il évoque des anecdotes que j'allais oublier de vous narrer !!!

 

Jour 3, fin + Jour 4 ... peut-être !

Il m'arrive de me relire parfois, quand je manque d'inspiration où que je ne vois pas très bien ce que je pourrais mettre en ligne ...
Et là, en parcourant les derniers "publipostages" je me suis rendu compte que je n'en avais pas terminé avec le compte-rendu sur notre trip à la Côte d'Opale. Evidemment, c'est du réchauffé : pensez, ça fait 3 semaines qu'on est revenu de notre virée dans le Noooooord, chez les Ch'tis !!
Mais, même si j'ai presque tout oublié des deux derniers jours passés là-bas, il n'en reste pas moins que j'aurais au moins dû mettre les photos du 4ème jour à la disposition de mes compagnons de voyage !
Voici donc L'ALBUM du quatrième jour, qui constitue le ... hum ... quatrième volet de ce "trip"tyque, comme Dartagnan était le 4ème des trois mousquetaires !
Quelques petites choses malgré tout concernant cette deuxième moitié de 3ème jour et de ce 4ème jour ??
Allez, parce que c'est vous et parce que vous insistez, je vais faire un petit effort !!
Après "LA COUPOLE", François avait prévu une pause café à CASSEL, à 22,5 km de là.
Pas de bol et pas de café par conséquent, les routes d'accès au village étaient barrées pour cause de "fête locale" et comme on n'avait pas trop envie de marcher, mais bien plus de rouler, on a continué notre route pour nous arrêter ... un peu plus loin et admirer un beau moulin à vent qui était là pour nous rappeler qu'il n'y a pas qu'une Flandre FLAMANDE, celle dont se gaussent nos voisins au nord de la frontière linguistique, mais également une Flandre FRANCAISE, bien plus accueillante ... pour les motards hein, vu qu'on n'y rencontre pas de radars à tous les coins de rues !!
Une soixantaine de kilomètres plus tard, nous avons fait escale au Cap Blanc Nez où le soleil s'était invité.
Comme le dit François, on ne voyait pas au loin les "white cliffs" anglaises, mais on a longtemps suivi du regard les bateaux qui croisaient au loin, trompés par la perspective à l'horizon, qui rendait tantôt l'un petit et l'autre énorme, tantôt l'un plus gros que l'autre ... On s'est reposé dans l'herbe ... J'ai fait une démo très peu convaincante à Bernadette de la "DS" de Nintendo et plus particulièrement du jeu de "training cérébral" du Dr Kawasuzukhondamaha ...

On a quitté l'endroit à regret, les uns après les autres, au point que lorsque j'ai regagné le parking de l'hôtel, il n'y avait encore personne dans le garage ... Je me suis alors rappelé qu'on avait décidé de pousser jusqu'aux falaises que nous n'avions "vues" que de nuit les 2 soirs précédents. Je suis donc ressorti du parking et nous avons rejoint mes amis (sauf François me semble-t-il) qui étaient déjà en bas, sur la plage, en train de fouler le sable fin ...
Jacques est encore resté un moment alors que nous regagnions l'hôtel pour de bon cette fois !!
Une bonne douche plus tard nous nous rendons au bar pour l'apéro et ensuite au restaurant.
J'ai parcouru la carte pour me rabattre sur le menu à 21,50 € avec en entrée une salade de chèvre chaud et en plat, un sauté de dinde et tagliatelles. Au dessert je commandai une île flottante.


Bon, ben, ne restait plus qu'à regagner nos chambres. D'habitude, quand je voyage seul, je prépare les bagages la veille du départ car je sais que je suis plutôt lent à refaire mon paquetage ... Cette fois, on a "tout" laissé en l'état : c'est vrai qu'à deux on ne risquait pas de mettre des heures à remplir un top-case, fut-il de 47 litres !!

Bonne nuit ma Douce !
Bonne nuit mon Loulou !!
Demain c'est la der !
Et oui hélas ...
Réveil à 7h30' et dodo !

 

 Apparemment j'en suis resté là du compte-rendu à l'époque !  Pour ne pas être "en reste", j'ai pris l'option de copier/coller intégralement le C-R du 4ème jour ... piqué sur le site de François et la petite phrase de fin piquée, elle, sur le site d'Henri.  Promis, je ne le referai plus ou alors ... avec leur consentement !

 

Jour 4, raconté par François !

Mardi 14 avril

 

Continuation du beau temps et visite de Bergues, lieu culte depuis le phénomène "Bienvenue chez les Ch'tis"

 

Dernier petit-déjeuner, toujours aussi copieux, avec des regrets pour certains de ne pas avoir commandé des oeufs en voyant que les autres convives étaient mieux servi que nous. Nous partons après avoir réglé la note (environ 120 euros pour 3 nuits et petits-déjeuners, sans compter les repas du soir) en direction de Blériot-plage et Calais. Le Tripy nous guide admirablement bien pour traverser la ville malgré la déviation et nous passons par Gravelines et Bourbourg avant d'arriver à Bergues.

 

Encore une anecdote ? Allez, oui, encore une anecdote: sur la route de Bergues, la D2 qui part de Bourbourg pour être précis, au niveau de Coppenaxfort, on se trouve devant une route barrée avec déviation indiquée à gauche. Bon, très bien, on prend la déviation... un autre panneau indique la déviation par là, on continue et on arrive dans un cul de sac ! On n'était pas les seuls: d'autres véhicules étaient déjà là et faisaient demi-tour et d'autres véhicules nous suivaient. Repli stratégique obligatoire et, 100m après le demi-tour, je m'arrête à la hauteur d'une camionette de Schtroumpfs pour demander ma route à un jeune policier. Celui-ci, dans un accent ch'ti à couper au couteau, ne sait pas trop quoi dire à propos de la déviation qui aboutit dans un cul de sac et n'est pas plus capable de m'indiquer la bonne route pour rejoindre Bergues avec ces deux commentaires (que je n'ai pas inventés):
i. vous passez par ici pour aller à Bergues ? Ben oui, c'est quand même la route directe quand on vient de Bourbourg. Si j'avais été Bigard, j'aurais rajouté: "virgule, connard"
ii. vous indiquer comment aller à Bergues ? Moi je saurai mais vous indiquer, c'est autre chose... Merci, ça, ça va nous aider !
On s'est donc débrouillé tout seul. Enfin, quand je dis tout seul, c'est grâce au Tripy qui m'indiquait la direction à suivre pour rejoindre le road-book.

 

Nous ne nous sommes pas éternisés à Bergues, juste le temps de prendre un café en admirant le beffroi, et nous avons décidé de nous arrêter à Tournai pour le repas de midi. L'itinéraire prévu nous faisait passer par des petites routes jusqu'à Ypres où nous avons pris l'autoroute. L'arrêt à Tournai fut des plus agréables: nous avons vraiment pu apprécier le bonheur d'être en vacances alors qu'on devrait être au boulot. Ca, c'est le vrai bonheur: assis au soleil à la terrasse d'un café en train de siroter une bière bien fraiche (voir les photos sur la grand place de Tournai).

 

J'avais choisi Beloeil comme point de chute pour le dernier verre avant la séparation et le retour à la maison. Henri nous y donc guidé pour sortir de Tournai et il nous a aussi guidé pour retrouver la E19 ensuite, après le dernier verre à Beloeil. Je suis arrivé chez moi un peu après 17h00 après un chouette voyage de 4 jours en compagnie des copains... et des femmes ! La compagnie de Bernadette est toujours appréciée lors de ces voyages et cette fois-ci, nous étions honorés en plus de la compagnie de Josée. J'espère que cela se reproduira.

 

Dernier paragraphe du C-R signé par Henri

Il est également une autre première, Josée, la femme d'Alberto nous accompagnait et semble ravie de cette première expérience et sans aucun doute pas la dernière.