La Slovénie 2010

Du 3 au 12 septembre

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Préambule

Ma Douce m'a dit, ce matin, que ... ma main baladeuse allait lui manquer.
Je lui ai répondu que je la lui laisserais volontiers, tout en envoyant tout le reste du corps ... se balader du côté de la Slovénie, mais ... c'est que j'en ai besoin de cette main gauche : pas de boîte auto sur la moto, faut bien embrayer/débrayer.
Voilà qui m'a rappelé un épisode du feuilleton d'Ally Mc Beal où un gars était poursuivi (par la belle-famille sans doute) parce qu'il avait ... découpé la main de sa femme décédée, afin de pouvoir continuer à la lui tenir ...
Oui, on peut trouver cela sordide mais aussi tellement compréhensible ...
Bon, c'est pas tout ça mais va falloir lever l'ancre, hisser les voiles et quitter le port sinon je vais me mettre en retard.
A bientôt, soyez prudents !!

 

Jours 1 & 2

Bien que notre "club" soit composé de 5 motos, nous avons réussi à former 3 groupes pour ce qui constituait la première étape de notre périple en Slovénie. Cette première étape était fixée à Wissembourg, en Alsace.
Le premier groupe était formé par Didier sur TDM 850 ainsi que Jacques & Solange sur GS 1200 avec départ fixé quelque part dans le Brabant flamand à facilités (?). Deuxième groupe à lui tout seul (il en a la carrure) constitué de François sur Breva 1200, brabançon & wallon d'adoption et enfin, troisième groupe, avec pour membres Henri & Bernadette sur Tiger 955i et votre serviteur sur une DL d'un bleu métallique du plus bel effet ...
Voici directement les photos de cette étape ainsi que celle qui nous mènera à Sint Johann In Tirol, en Autriche équatoriale ...
J'avais 1/2 heure d'avance sur l'heure limite à laquelle m'attendait Henri, sur le bord de la route à Signy-L'Abbaye. Quelques minutes plus tard, nous poursuivions ensemble le chemin via un itinéraire varié, fait de départementales roulantes et plaisantes. Vers 13h00, nous nous sommes arrêtés dans un restaurant-grill et avons, je crois, tous les 3 opté pour un menu à 12€ avec, personnellement comme plat principal de l'émincé de foie de porc bien cuit ... Le monde est petit car Bernadette a rencontré tout-à-fait fortuitement, le fils d'une cliente, qui remontait d'une virée automobile dans les Alpes françaises, accompagné de son épouse.
Nous sommes repartis un peu plus lourds mais le coeur léger ;-) par un road-book dont je n'ai aucune souvenance dans la mesure où j'avais juste reçu un tracé sur une carte quasi muette quelques jours auparavant, sans trouver le temps de l'examiner ... Quel intérêt de toute façon, dans la mesure où je n'avais qu'à suivre sagement la Tiger féline !!
C'est un peu avant 19h00 me semble-t-il que nous avons atteint l'Hôtel d'Alsace à Wissembourg. Nous avons été "accueillis" par un gars plutôt ... euh ... renfrogné, qui nous a remis nos cartes magnétiques, de quoi nous rendre dans nos chambres et faire un long brin de toilettes, les autres nous ayant avertis par sms et message vocal, qu'ils ne seraient pas là avant 19h45/20h00, "E.T.A."
Rien à voir avec l'organisation indépendantiste évidemment, E.T.A. signifiant dans le cas présent Estimated Time of Arrival ... ce que je n'avais pas très bien compris dans le sms sibyllin du facétieux Didier !!
Finalement ils sont arrivés comme annoncé et après une toilette sommaire ;-) se sont joints à nous pour une petite marche à la recherche d'un restaurant.


Il faut savoir que leur première étape a été marquée par une panne de la GS !!! Arrivés à hauteur de Dinant, la BM a commencé à se plaindre bruyamment et Jacques, mécano en chef, a derechef décelé une panne d'alternateur. En fait, la courroie avait été changée lors de l'entretien mais mal montée, de sorte qu'elle est sortie de son axe et s'est complètement effilochée. Didier a dû faire un sprint aller/retour de +/- 90 bornes en quête de la pièce salvatrice. Après quoi, Jacques s'est chargé de la main-d'oeuvre. Ils n'ont donc pas pu visiter à leur aise les divers spots culturels qu'ils s'étaient promis de voir et ont dû filer bon train pour être +/- dans les temps !!


Arrivés au resto, Chez Cathy, on a envoyé un sms à François pour lui fixer rendez-vous. Il est arrivé vers 21h15, s'est d'abord retrouvé devant les portes closes de l'hôtel, le sympathique réceptionniste s'étant semble-t-il éclipsé un moment, et pendant que le dévoué Henri faisait déjà le chemin à pied pour lui ouvrir, il nous a rappelé pour nous dire qu'il avait enfin eu accès à la chambre 33 ...
On s'est donc tous retrouvés au resto, j'ai pris des "penne" gratinées avec des morceaux de blancs de poulets, arrosées d'un Pinot noir et je crois avoir déjà fait l'impasse sur le dessert : marre de se goinfrer à chaque repas !!! Je tiendrai +/- cette "philosophie" tout au long du séjour avec juste quelques petites entorses de temps en temps ...
Petite promenade digestive pour regagner l'hôtel et nos chambres pour une première nuit loin de nos pénates, snif !!

 

Jours 1 & 2, suite !

⁰Si la première journée avait présenté un certain intérêt en matière de "qualité de roulage", la deuxième, qui devait nous voir atteindre l'hôtel Tirolerhof à St Johann In Tirol, ne promettait rien de ce point de vue là.
Il était question de se taper environ 450 bornes dont quelque 400 sur autoroute. Petite consolation : on se disait que certains tronçons étant libres en Allemagne, on allait pouvoir faire parler la poudre d'escampette et les chevaux bouillants de vapeur ...
Pas de road-book pour l'occasion, Didier "S" prétextant qu'il fallait juste savoir : 1. Karlsruhe 2. Stuttgart 3. Munchen (par le nord et en direction de Salsbourg) 4. Plein sud vers Kidy Bulle ou Kitzbühel et sortie 101 vers St Johann. Pas de carte, même succincte, ni une courte liste des villes à suivre comme initialement promis. Méfiant, j'avais chargé l'adresse de l'hôtel dans mon Tom Tom non étanche, des fois que et au cas où ...


On a commencé par prendre le petit-déjeuner, plutôt sympa d'ailleurs avec de bonnes confitures qui semblaient "home made", on s'est acquitté de nos dettes. Sauf erreur, le partage de la chambre avec François m'a coûté 31 €.
Après avoir arrimé les bagages, on est parti. Personne ne semblant vouloir partir devant et fort de mon Tom Tom collé face à moi, sur la bulle de la DL, j'ai pris l'initiative pendant quelques kilomètres. Evidemment le road-book Tripy différait de la route proposée par le Tom Tom et j'ai bien vite dû me rendre à l'évidence : je devais une fois encore me résoudre à suivre l'un ou l'autre de mes acolytes ...


On est monté sur l'autoroute, près à ouvrir en grand mais, que nenni, il nous a fallu déchanter très rapidement : souvent limitée à 2 voies, elle était bondée, percluse de travaux nécessitant des ralentissements à 80 voire à 60 km/heure, des vitesses affichées sur les panneaux de signalisations et qui changeaient pour permettre d'avancer "en paquet". Extrêmement déplaisant, indeed. Et même si, au petit jeu du faufilage entre les caisses, je suis le plus aguerri, les autres craignant sans doute pour leurs valises +/- débordantes, il reste que la progression était très lente. A un moment j'ai même dû sortir sur une aire de repos pour attendre mes potes que je ne voyais plus dans les rétros, laissant passer un flot de bagnoles que j'avais doublées auparavant.
Ces gars sont finalement un peu trop "sages" mais comme dit le proverbe chinois : "Chi va piano va sano ... è lontano" !!


On a quitté, à regret, cette marée de boîtes en fer montées sur caoutchouc, pour remplir nos estomacs. Curieux endroit, mélange de fast-food et de foire aux produits agricoles régionaux me semble-t-il, avec le "meilleur" côtoyant le pire. Les plats, même en photo, n'inspiraient définitivement pas les papilles, ni les mamilles d'ailleurs ;-)))
J'ai pris un truc à base de patates et d'oignons, une macédoine de fruits frais et un coco-colo !!
Nous sommes repartis une heure plus tard en se promettant un bon café pour nous tenir éveillés. Toujours cette autoroute bondée, avec quand même une relative amélioration dans la fluidité si j'ai bonne mémoire et peut-être une pointe à 160/170 à l'occasion.


Je trouve assez intelligent d'autoriser des vitesses plus élevées sur certains tronçons : ça fait monter le taux d'adrénaline et réveille l'attention. Quoi de plus "mortel" que de se suivre à la queue-leu-leu, en tenant le même 120/130 pendant ... trop longtemps ??


Deuxième halte à Schierlsee, au bord d'un lac, endroit qui aurait pu être charmant si la météo avait été plus clémente. Henri, qui était entré dans l'établissement pour soulager un besoin naturel, revint en nous signalant qu'il y avait là de bien bonnes choses à se mettre sous la dent : on s'est tous laissés tenter par des tartelettes aux myrtilles ou au fromage, arrosées de cafés "mit oder ohne sahne" (avec ou sans crème !!).
Quelques photos plus tard, on entreprenait le dernier tronçon pour atteindre l'hôtel, un bel hôtel, façon hôtel de montagne avec des balcons en bois et une décoration kitch/colorée. Nous avons pris l'apéro dans une première salle avant de rejoindre la salle du restaurant. Je ne sais plus trop de quoi le menu était fait, j'y réfléchirai pour la prochaine fois, sans promettre de m'en souvenir !
Il ne restait plus qu'à dormir à poings fermés, sur nos deux oreilles fatiguées par le bruit trop constant qu'elles avaient dû supporter sur l'autoroute et à nous reposer pour reprendre la route du bon pied le lendemain matin ...

 

(Slow ... vénie)  Jours 2 & 3

Je reviens sur le jour 2 parce que, figurez-vous, je me suis souvenu, partiellement en tout cas, du menu au restaurant Tirolerhof.
Nous étions installés dans un coin de la salle et, en entrée, nous avons eu un potage. Pendant que les autres étaient plongés dans leurs bols en faisant des grands "slurps", j'étais, moi, plongé dans mes pensées tout en rédigeant le SMS quotidien à ma Dulcinée, restée au pays.
Et lorsqu'enfin j'en avais fini, j'ai eu la surprise de me retrouver devant un bol désespérément vide. On a bien entendu essayé de me faire croire que je l'avais vidé auparavant ...
C'est sans doute cela qu'on appelle une "blague de potage" ?
Après ça, on a eu droit à de fines tranches de rôti, aussi fines que nerveuses d'ailleurs, pratiquement "non coupables" ou innocentes si vous préférez, recouvertes d'un matelas de légumes divers et sans doute quelques patates, vapeur ou frites, j'hésite ...
A la fin du repas il a été question d'une petite marche, proposée par Jacques, mais elle ne rencontra pas l'enthousiasme, de sorte qu'il y renonça également !
Moto, Miam Miam, Dodo, c'est le lot habituel lors de nos escapades ... et ça pourrait être le compte-rendu quotidien, en fait !!

 

Le troisième jour devait ENFIN nous voir atteindre la Slovénie, Kranjska GOra plus exactement, à l'extrême nord-ouest du pays, à un jet de pierre qui roule de la frontière italienne ...
Les "road-books papier", distribués par François lors du repas spaghetti à Momignies, allaient enfin servir pour ceux qui n'avaient pas de Tripy (I ou II), alors que j'allais pouvoir vérifier si les fichiers TRB (Tripy) convertis en ITN (Garmin, Tom Tom, etc) chargés dans mon GPS submersible allaient être effectivement opérationnels...


Le road-book annonçait 329,8 kilomètres, de quoi prendre cette étape totalement à l'aise d'autant que les points d'intérêts ne manquaient pas, à savoir :
-le col de Tauernhöhe (vue magnifique sur les sommets enneigés du Radstatter Tauern);
-la Katschbergstrasse et son inclinaison entre 15 et 17%;
-la petite et vieille ville de Gmünd et son musée Porsche;
-le superbe lac de Millstättersee et, cerise sur le gâteau,
-le col de Nassfeld et ses routes sinueuses qui dévalent en zigzag ...
Et tout y était, comme prévu, y compris la cerise sur le gâteau, de quoi satisfaire le motard lambda comme le motard alpha, gamma tous tissus et autre omega ;-))
Voyez les PHOTOS de cette troisième étape, elles annoncent bien la couleur !!!
Je vous laisse feuilleter cet album à tête reposée, pendant que je vais poser la mienne sur l'oreiller. J'ai la crève !!! C'est ma douce qui me l'a refilée avant de s'envoler vers les pays chauds ...

 

Jour 3

Au moment de quitter l'hôtel Tirolerhof, j'active mon Tom Tom, Slovénie "Jour 3" et je constate qu'au lieu de 329.8 km, le tracé chargé n'en comporte que 266 environ ... Cela semble confirmer ce qu'avait dit un de mes acolytes, à savoir que le Tom Tom ne prenait que 50 points gps en compte, au maximum ...
Au moment de la conversion, il ne tenait qu'à moi de supprimer quelques points intermédiaires et d'ajouter ceux qui m'auraient mené à bon port mais ... vous croyez vraiment que je n'ai que ça à faire ;-)))
On démarre, probablement François devant, comme presqu'à chaque fois, à croire qu'il aime ça, ou bien que les autres aiment moins ça, et on fait une première halte à 9h25, puis une deuxième à 10h10, sans doute pour admirer les paysages et leur tirer le portrait, l'Autriche étant vraiment un très beau pays, une carte postale permanente en quelque sorte !!
Un troisième arrêt, plus long celui-là, aux alentours de 11h10 pour l'apéritif.
Certains se sont laissés aller à boire un café à la crème, mit sahne, les ânes, un vrai péché de gourmandise celui-là, pour lequel Jacques sera d'ailleurs puni un peu plus tard, lors du quatrième arrêt, probablement au sommet du Radstädter Tauern culminant à 1740 mètres, puisqu'il le rendra intégralement derrière un buisson ;-)))
Autant dire que lorsque nous sommes arrivés au resto quelque 50 minutes plus tard, il a fait l'impasse sur le repas du midi. Un resto bien dans la tradition de cette région de Forêt Noire, dans le style chalet avec beaucoup de bois apparent et décoré d'un bric-à-brac de plus ou moins mauvais goût ;-) comme vous l'avez constaté sur les photos prises à l'extérieur comme à l'intérieur du bâtiment.

Nous avons passé notre commande et avons été servis par une gamine, aux longs dreadlocks. Au moment de payer, chacun son dû suivant la seule formule vraiment équitable, même si fastidieuse, le garçon m'avait oublié. Profondément honnête dans l'âme, j'ai levé la main en signe de protestation, et finalement, lorsqu'il m'a rendu la monnaie, je suis persuadé que je me suis fait avoir de 5 €. Bien fait pour moi, ça m'apprendra à être foncièrement honnête !!!!!!!


Un peu plus tard, le compteur journalier affichant 186.5 km, nous sommes arrivés à Gmünd. Comme nous sommes entrés par le centre ville, nous avons eu un peu de mal à trouver le musée Porsche. Nous avons béquillé les motos sur la place et continué à pied pour l'atteindre. Pas bien grand le musée et pas débordant de modèles ...
Il faut savoir que Mr PORSCHE s'était réfugié là, pendant la guerre, dans une grange en fait, pour continuer son activité. Il est quand même assez frappant de constater combien la mythique 911 ressemble étrangement à la bien plus modeste "Coccinelle" : vous prenez une Cox, vous "l'aplatissez" et vous avez une 911 !!! Rien de plus logique toutefois, étant donné que leur conception est née du même cerveau. Si vous voulez tout savoir là-dessus, je vous invite à vous rendre sur les sites spécialisés évidemment ...


Nous sommes repartis un peu avant 16 heures et nous sommes arrêtés à la frontière italienne, quelque 80 kilomètres plus tard, après avoir encore escaladé et dévalé le "Nassfeldpass" qui pousse une pointe à 1530 mètres de haut.
Arrêt photo devant le panneau Italia pour la séquence émotion ;-))
Fratelli d'Italia ...
De fait, à ce moment là, mon Tom TOm m'intima l'ordre de faire demi-tour, non pas parce qu'il refusait de passer la frontière, mais bien parce qu'il était arrivé au bout du 50ème point gps !!!
Après ça, il restait quelques kilomètres pour atteindre la frontière slovène et quelques autres encore pour rejoindre l'hôtel Kompas (drôle de nom pour un hôtel où l'on s'arrête !) à Krajska Gora.
On se dirige vers la réception et on remplit les fiches d'admission. La réceptionniste m'indique que j'ai oublié d'inscrire ma date de naissance et je lui fais remarquer que ... c'est demain !! Une bouteille de Merlot (375 cl) m'attendra dans la chambre le lendemain, merci à la direction pour cette charmante attention.
Le couloir qui menait à nos chambres longeait la piscine et était envahi par une saine (?) odeur de chlore. Nous avons ensuite été ranger les motos dans le grand garage en sous-sol, fait notre toilette, et nous sommes enfin rendus au restaurant de l'hôtel.


La formule "buffet" était à l'honneur avec toutes les dérives qu'elle autorise ;-)))
On nous avait avertis (annexe au road-book) qu'il valait mieux ne pas y aller trop tard, 19h30 étant l'heure vivement conseillée, parce que ces gens-là mangent relativement tôt et les serveurs mettent un certain zèle à débarrasser les tables et le garde-manger dès 20h30 ...
Miam miam et dodo donc, une fois encore d'autant qu'on dormait à 3 dans la même chambre et que certains ne supportent même pas qu'une faible veilleuse (l'écran de la console Nintendo DS par exemple) perturbe l'obscurité ...
A la guerre comme à la guerre !!!

 

Jour 4

On avance, on avance, on avance
C'est une évidence, on n'a pas assez d'essence
Pour faire la route dans l'aut'sens, alors on avance ...

Ouais, c'est du SOUCHON !!
Jour 4 donc avec d'emblée les PHOTOS qui vont avec et qui parlent d'elles-mêmes !!
Une belle journée, froide mais ensoleillée, avec une boucle prévue de 282,7 km.
La veille, la météo s'annonçant capricieuse, on avait envisagé de permuter les road-books mais finalement, au vu de la couleur du ciel le matin, on a respecté l'ordre chronologique.

 

Day four ... it is "ze sweet"

Après le petit-déjeuner buffet où certains mélangent le continental et l'insulaire, sautant du croissant au lard grillé, en passant par la macédoine et les oeufs brouillés, nous descendons, par un escalier en colimaçon, dans le garage où nous retrouvons nos motos, sagement rangées la veille ...
Au programme du jour une boucle de 282.7 km avec une petite incursion en Autriche.
C'est parti, droite vers Ljubljana (la capitale qu'on aurait dû visiter car d'après ce que j'en ai lu, elle vaut le détour !), gauche vers Zirovnica et droite vers Begunje. Ensuite Trzic, Golnik et Krize, elle a frappé là aussi, il n'y a pas de raison !!!
Gorice, Preddvor, Baselj, chemin de gravier (!!! pas trop long et facile, les 2 qualités principales qu'on demande à un chemin de gravier quand on est un motard des villes !!!), Jezersko, le col de Seebergstattel (1.215 m) et la frontière autrichienne. On dévale le col et bifurque à nouveau vers la Slovénie ...
INFO A : Logarska Dolina est l'une des vallées les plus célèbres de Slovénie. Elle se prête idéalement à la pratique de la randonnée. A moto, on traverse essentiellement des paysages boisés.
Là, il me plait à souligner une ENORME erreur sur le road-book qui annonce un droit d'entrée de 3 € alors que pour les "motorno kolo" (autrement dit "motor bike") ce sont 4 précieux € qui nous ont été réclamés par la demoiselle dans l'aubette en bois ! Scandaleux, non ? On a failli rebrousser chemin !! Heureusement que nous ne sommes pas venus en auto (6 €) ou pire encore en autobus (20 € !!). De quoi hypothéquer le reste du trip pour dépassement outrancier du budget !!!
Vu qu'il était 12h15 au bas mot, on a planté les bécanes devant le premier (et unique) restaurant venu ! Dehors il y avait un car de touristes allemands qui mangeaient ... dehors, dans le froid, autour d'un barbecue géant.
Nous étions bien mieux à l'intérieur, toujours dans un décor dominé par le bois, sombre et les trophées de chasse ... Je ne sais plus trop ce que j'ai mangé, peut-être une "snitzel" mit "french fried potatoes".

Quelques teutonnes entre deux âges sont entrées dans l'estaminet, elles n'avaient pas bu que de la "VODA" (eau en slovène), c'est le "K" de le dire, elles semblaient en effet légèrement éméchées à mon avis parce qu'elles ont honteusement dragué mes potes Henri et Didier qui étaient assis près de leur table ;-))) Enfin, c'est ce qui m'a semblé, moi qui était assis à l'autre bout ...
On a continué la route jusqu'au bord d'un sentier qui menait à une cascade annoncée à 10 minutes à pied. La pente était raide, sans doute autant que les articulations des amis François et Henri qui décidèrent, amicalement, de garder les motos et nos effets, en bas !!
Jacques, un habitué des sentiers non battus, est parti devant, calmement, suivi par Didier et Solange, puis Bernadette et moi. J'ai fait un "+4" comme on dit à l'ADEPS, puisque j'ai dépassé tout ce beau monde pour arriver le premier au sommet où j'ai planté mon petit drapeau italien ainsi que le trépied du Canon pour immortaliser la vue imprenable : un filet d'eau qui dévalait d'une hauteur de 40 mètres à tout casser. N'empêche, ça fait du bien de marcher, de tirer sur les fessiers et les mollets ...

Nous sommes restés là quelques longues minutes puis nous sommes redescendus, debout sur les freins, pour rejoindre nos amis et faire la route en sens inverse pour quitter cette belle vallée.
L'heure tournant, les kilomètres restant à parcourir étant encore nombreux (180 environ !!), nous suivrons ensuite le road-book jusque Bled et son lac, en passant par Kamnik, Moste et Vodice, en choisissant de prendre l'autoroute vers Jesenice. Là je vois que j'ai dépensé 30,23 € à la station service et je dois dire que ce chiffre m'a, dans un premier temps, interpellé ... à moins que la super 95 soit tout à coup passée à 2€ le litre !! Je me suis rappelé qu'on m'avait demandé de m'inquiéter des vignettes autoroutières (7.5 € pour 10 jours) et qu'il en restait deux dans le fond du tiroir du pompiste. Je les ai achetées et en ai remise une à François qui m'a remboursé un peu plus tard.
Nous sommes arrivés à Bled vers 18h00 et n'avons pris que le temps de faire quelques photos dans la grisaille. Pas de pause-café donc, comme préconisé par le road-book, pas de location de canots à rames non plus, matériellement pas le temps, un temps en train de pourrir d'ailleurs au vu des nuages qui planaient au dessus de nos têtes tels des vautours au dessus d'une proie facile ...
Nous sommes repartis vers Spodjne Gorje et ... Kranjska Gora. Avant de se rendre au buffet, certains ont, je crois, trouvé le temps d'aller barboter dans la piscine quelques minutes ...
Comme déjà dit, au moment de gagner la chambre, une bouteille de Merlot et un petit mot traînaient sur le burau à mon attention, pour me souhaiter un bon anniversaire. 54 ans ce 6 septembre 2010 : 9 fois 6 ou 6 fois 9, c'est commutatif et ça ne pèse (presque) plus sur le moral car quand on aime on ne compte plus. Vivement les 60 balais héhéhé !!
J'ai pris ma petite bouteille sous le bras au moment de rejoindre notre table et me la suis bue tout seul, autorisant juste Didier à goûter le Merlot pour qu'il se fasse son opinion et commande ensuite une bouteille à porter en compte sur notre chambre ...
Au sortir de la salle de restaurant, nous avons été faire un tour dans la "salle informatique" (1 pc avec internet !) pour connaître les prévisions météorologiques pour le lendemain, prévisions qui s'annonçaient ... par le siège !!!! Rien de bon à l'horizon, hélas. Nous nous sommes inquiétés des résultats du Moto GP de Misano et avons appris le décès du pilote de Moto 2, Shoya TOMIZAWA. Bien triste nouvelle s'il en est : un jeune gars d'à peine 19 ans, toujours souriant et très talentueux puisqu'il avait remporté une victoire en début de saison. Ces courses avec 40 participants c'est bien joli pour le spectacle mais la moindre chute au milieu d'un tel paquet de motos, devient extrêmement dangereuse ... La preuve est faite !!!
Une pensée émue pour lui et pour ses proches qui doivent continuer à vivre sans lui ...

 

Il restait à chercher et trouver le sommeil avant d'entamer la deuxième boucle au départ de l'hôtel Kompas ...

 

Day FIVE !!!!!

Je suis trop bon avec vous, mais sans doute le méritez vous ...
Après ça il y en aura encore pour dire que je ne fais rien dans le club, que je me contente de suivre ...
C'est peut-être vrai mais pour le reste, combien d'heures je passe derrière ce foutu écran pour relater nos aventures, hein ???
Cela étant souligné, voici donc déjà le lien vers les PHOTOS du 5ème jour de notre périple. Avouez que je vous gâte, non ??
Ce sera un jour gris, en vérité je vous le dis ... et nous prendrons des raccourcis, je vous le dis aussi !!

 

Jour 5, suite (Slovénie, vidi, vici !!)

Didier est allé s'inquiéter de ce qu'il y avait à becqueter dans cet endroit au milieu de nulle part et nous a fait signe que c'était "OK". Il y avait là un seul client me semble-t-il, qui scrutait une carte de la région et le tenancier accompagné de son chien. Il a proposé soit de la goulache soit un minestrone avec viande. Seul Jacques opta pour le potage qu'il trouva excellent alors que la goulache fut la bienvenue pour tous les autres, croyez-moi !!
Pendant le repas il fut question de la suite du programme. Au départ, certains voulaient rentrer directement par la voie la plus rapide alors que d'autres proposaient une alternative un brin plus respectueuse du road-book avec toutefois quelques raccourcis.
C'est finalement cette dernière option qui fut adoptée à l'humidité l'unanimité.
A ce stade, ne me demandez pas quel trajet nous avons emprunté, je n'en ai aucun souvenir à moins de me pencher sur la carte et de me lancer dans d'hypothétiques supputations ;-)))
Reste que nous sommes arrivés à Bovec, devant le musée de la Première Guerre mondiale et qu'à ce moment là, François et Henri (und forcément Bernadette) décidèrent de s'en retourner à l'hôtel Kompas, sans passer par la case "visite du musée" !

Le conservateur nous indiqua alors le parking et la pièce dans laquelle nous pouvions nous "dépiauter" et laisser nos effets (casques, gants, scaphandres, tubas & palmes). Le musée relate un pan de l'Histoire de la Ière Guerre, la Grande, que Didier, puits de science sans fonds s'il en est, NE CONNAISSAIT PAS !
Une meurtrière bataille de tranchées entre l'armée austro-hongroise (avec 3 % de slovènes qui parlaient pour la plupart italien) et l'armée italienne qui se prit une épouvantable raclée dans un premier temps et qui revint en vainqueur appuyée par les alliés dans un second temps ...
Et Didier de me dire qu'il valait peut-être mieux que je ne la ramène pas avec ma connaissance de l'italien, peut-être mal vu dans le pays ...
Allons, allons, on parle d'un truc qui s'est passé il y a presque 100 ans ! Vous croyez que les touristes allemands d'aujourd'hui font profil bas et chuchotent entre eux quand ils envahissent nos plages méditerranéennes ou autres, sous prétexte que leurs parents ont fait subir les pires affres aux nôtres ??
Ce n'est pas sérieux et tant qu'à faire, je préfère parler italien en Slovénie qu'allemand ... partout ailleurs !
D'ailleurs, je ne connais pas l'allemand, pas du tout, à part justement quelques mots qui caricaturent la langue et qu'on prononce à la façon de Chaplin dans le fantastique discours qu'il fait dans le non moins fantastique film "Le dictateur" !!
Il faut vivre avec son temps, point barre !! Cela ne veut pas dire qu'on oublie, c'est évidemment autre chose !!!
Dans le même ordre d'idée, il me revient un truc. Henri a dit à plusieurs reprises qu'il ne reviendrait pas en Slovénie (temps pourri, 140 jours de pluie par an tout de même c'est vrai) mais que les paysages autrichiens l'avaient enchanté et qu'il envisageait d'y revenir. Et bien, perso, pour venir en Autriche où on parle ... autrichien et où l'allemand est la langue passe-partout, je préfèrerais la Suisse qui possède les mêmes paysages et où l'on parle italien voire français dans certains cantons ...
J'espère que Moto 80 organisera à nouveau un voyage en Confédération Helvétique à une date plus propice pour moi !, à bon entendeur ...
Et pour en finir avec cette petite charentaise ;-)), j'accorde le bénéfice du doute à la Slovénie et me propose d'y revenir, peut-être en voiture avec ma douce dans quelques années, car on n'a pas tout vu, c'est sûr !!
Pour en revenir à nos motos, après le musée il fallait encore rejoindre l'hôtel. Entre lui et Bovec, il y avait un méchant col, avec 50 lacets, escalade et descente comprise. Si la montée n'a pas posé trop de problème, même si je déteste les lacets montants (!!!), il en fut tout autrement dans la descente. D'abord parce que le "MET" du coin, (la DDE en France), n'a pas trouvé mieux que de mettre des pavés dans chacun des lacets descendants : vous imaginez le truc ? Il pleut, les routes sont bien grasses et dans chaque lacet vous devez composer avec de foutus pavés qui brillent de mille feux tellement ils sont lisses : effrayant !!! Allez, plus que 18, 17, 16, 15 car ... les lacets étaient numérotés dans un décompte macabre ;-)).
Le plus effrayant fut qu'au détour d'un virage, Didier et moi, nous nous sommes retrouvés "bulle à calandre", face à un autocar qu'on se demandait bien ce qu'il foutait là ce foutu autocar (!!!) rempli de foutus touristes qui allaient visiter quoi par ce foutu temps hein (???)
Heureusement, il y avait un dégagement plus ou moins stabilisé sur la droite où nous nous sommes rangés, le palpitant ... battant la chamade.
Faut quand même être un peu barjot (comme Brigitte, Brigitte Barjot) pour faire de la moto par des conditions climatiques pareilles, non ?? Et bien, oui, on assume et on vous merde ;-)
Plus tard, nous nous sommes retrouvés à table pour honorer le buffet, varié et de qualité. J'ai reçu quelques SMS pour me souhaiter un happy birthday, même mon boss a pensé à moi ainsi qu'une collègue. Faut dire qu'au bureau, sur 6 membres +/- actifs, il y a 4 vierges : à croire que ce signe zodiacal ne génère pratiquement que des comptables ...
Foutu signe ;-)))

 

Jour 6, day SIX !

Ce sixième jour, nous allions changer de "point de chute" et par conséquent d'hôtel. Jusque là dans les Alpes Juliennes, à Kranjska Gora, station de sports d'hiver en saison soit dit entre charentaises, notre destination du jour était PORTOROZ, sur les bords de la Mer Adriatique : après la montagne, la mer !! Un très beau programme faut-il le souligner ? Voilà qui est fait ;-))
Le road-book prévoyait de zigzaguer le long de la frontière italienne et s'étalait sur 249,3 km de routes "à vivre" en prévoyant quelques cols pour faire monter la sauce, cols qu'on appelle des "difficultés" en cyclisme, classés selon différentes catégories, ce qui n'est pas le cas en motocyclisme, tous les cols étant généralement attaqués avec la banane derrière la mentonnière ;-)))
Le problème majeur ce matin là, c'est que le baromètre était à nouveau figé sur "moche fixe" et, sauf erreur, la pluie était déjà de la partie. Or, le fameux road-book du jour commençait par le col dont je vous parlais hier, le col aux 50 lacets, avec les épingles en pavés ...
Entre charentaises (encore) et suite au commentaire de l'ami "BOBOGAN", j'ai mené ma petite enquête : il s'agit bien du col de Vrsic qui, en Slovène prend deux accents circonflexes à l'envers (!) sur le "s" et sur le "c", des accents "circoncaves" pourrait-on dire (?) et c'est vrai qu'une chapelle a été construite en mémoire de 300 prisonniers russes qui avaient construit cette route et qui ont été emportés par une avalanche en 1916, ainsi que 80 gardiens autrichiens ...
Ce col ayant laissé de mauvais souvenirs à certains, seul Jacques se sentait d'attaque mais, comme souvent dans ces cas-là, c'est la majorité qui l'emporte.
Un itinéraire alternatif a été discuté et, vu le temps pourri, c'est carrément l'option autoroute qui fut retenue pour l'essentiel de l'étape du jour.
Rien grand chose donc à se mettre sous le pneu ...
Bernadette insista lourdement pour qu'on s'arrête au moins à POSTOJNA pour y visiter les grottes, extrêmement connues des ... amateurs de grottes !

Nous avons donc roulé jusqu'à midi et demi environ et sommes arrivés sur le parking, couvert pour les motards s'il-vous-plait, où nous avons mis les motos à l'abri. Corvée "épluchage" des plastiques avant de nous diriger vers le site.
Là, nous nous sommes attablés à la terrasse couverte d'un restaurant qui proposait notamment du cochon de lait cuit à la broche, la portion minimale étant de 350 gr.
Didier, petit mangeur devant l'Eternel, tenta bien de partager une portion avec moi, mais la manière dont il présenta la chose, m'horripila au point que je pris ... n'importe quoi d'autre !
Une banale "snitzel" et des tout aussi banales frites firent l'affaire, le tout noyé dans de la bière LASKO, du nom de l'autre grotte, située en France celle-là, fameusement connue ... des amateurs de grottes !!
Après ça, nous avons fait la file pour acheter les tickets : 20 € pour la visite en petit train pour une durée estimée à 1h30'. Il était possible de louer une sorte de trench-coat (3€) pour la durée de la visite, la température annoncée étant de 8°C seulement, ce qui, entre nous, n'allait pas trop nous changer par rapport à la température ... en surface !!!
Il était à priori interdit de prendre des photos mais, à un moment, François se trouva tout près du guide et lui posa la question si gentiment, que celui-ci lui répondit qu'il était toléré d'en prendre mais !!! SANS FLASH !!!
Ni une, ni deux, ni trois, je désactive la fonction FLASH sur mon Canon et je commence à mitrailler ... tout ce qui ne bouge pas, stalagmites, stalactites et autres stalagmates (c'est quand la "mite" et la "tite" se rencontrent pour former une colonne) ...
Evidemment, une dame qui me suivait m'interpella agressivement et j'eus beau me défendre en disant que nous avions obtenu l'autorisation, elle grommela tout le reste de la visite probablement (car je pris mes distances) : après l'homme des cavernes, il fallait bien la femme de la grotte ;-)))

Très impressionnant le site, très beau ce que Dame Nature peut réserver aux minuscules pécheurs que nous sommes ...
Le moment est sans doute venu de donner le lien vers L'ALBUM ...
Savez-vous que dans ces grottes vit une sorte de salamandre qu'on appelle "Protée", animal qui, dans des conditions extrêmes, peut jeûner pendant 10 ans ??? Incroyable non ? Certains devraient en prendre de la graine ;-))) Voilà une allusion extrêmement désobligeante qui me fait penser à une phrase que me balança Solange, un soir, à table, elle qui me traita "d'Ayatollah du régime"!!!
C'est vrai que j'ai pu faire un semblant de fixette sur la façon dont se sont gavés certains lors de ce périple et je fais mes excuses à celles et/ou ceux qui m'ont trouvé "chiant" ! Reste que je constate simplement qu'on commence à prendre des pilules pour ceci, pour cela, la tension, le cholestérol, le foie fatigué, les rotules qui ondulent, l'estomac raplapla, la rate qui se dilate ... mais qu'on continue de se gaver, c'est con, comme des oies avant Noël !
Bon, j'dis ça, j'dis rien moi qui pour atteindre l'IMC idéal devrais perdre 10 kilos au bas mot !!!!
La visite se termina un peu avant 16 heures et nous décidâmes de passer à nouveau au même restaurant pour prendre le café avant de continuer jusque PORTOROZ où une bien mauvaise surprise nous attendait ...
Mais ceci est une autre histoire que je vous conterai un peu plus tard !!

 

.../...

... c'est la suite du "conte" relatif (et tondu) au sixième jour de notre périple et de nos péripéties slovènes !!! Quand on commence à relater ses aventures tard le soir, on est parfois obligés de les saucissonner si on ne veut pas y passer la nuit, c'est humain !!

 

Donc, sans récapituler depuis le début sinon on n'est pas sorti de l'auberge, on a quitté Postonja et ses merveilleuses grottes en direction de PORTOROZ, sur la côte adriatique.
Ici, petite parenthèse, pour insister sur l'intérêt du GPS normal par opposition aux Tripy I et II trimballés par les amis Didier, Henri et François. Car François justement, le cadet du club et le plus organisé et prévoyant, personne ne pourra démentir ces assertions, avait emporté dans ses bagages, en plus de son Tripy de première génération, son GARMIN. Etant entendu que nous avons opté parfois pour des itinéraires alternatifs (la faute à une météo pleine de perturbations, le mot vient fort à propos d'ailleurs), il a suffi à notre ami de taper la destination sur son GARMIN pour que celui-ci nous serve instantanément de guide !! Avec le Tripy I, la chose aurait été impossible tandis qu'avec le Tripy II et sa fonction "carte" la chose ... était tout autant impossible ... dans la mesure où la Slovénie n'est pas intégrée à l'intérieur dedans ;-))). Merci au gamin et son GARMIN !!!!
Seconde parenthèse : si mon TOM TOM avait fait mine de contenir les road-books chargés, à l'usage je me suis retrouvé avec un machin qui me demandait systématiquement de faire demi-tour ce qui va d'une part, totalement à l'encontre d'une des devises de notre club et, d'autre part, ne faisait pas du tout mes affaires. Evidemment, pour venir en appui du GARMIN, j'ai parfois introduit les adresses des destinations (hors "boucles" cela va de soi) lorsque la météo le permettait, dans la mesure où mon TOM TOM n'est pas "waterplouf" dois-je le rappeler ? Mais je ne suis jamais passé devant, François s'en sortant à merveille, comme toujours dans 99,99 % des cas de figure.

Nous arrivons enfin à cet hôtel, le Vile Park de PORTOROZ (0038) 656953000

Nous sommes mouillés dehors et en transpiration dessous, la faute au plastique pas vraiment respirant, il faut bien le dire !

On arrive à la réception. La réceptionniste se gratte les cheveux, ne voit pas de réservation à nos noms mais distribue malgré tout des clés à tout le monde tout en appelant "la chef" en interne ...
On va déposer une partie de nos frusques dans nos chambres respectives, on constate que pour la chambre des trois "célibataires", il y a un problème dans la mesure où, s'il y a bien deux pièces séparées, elles sont équipées de lits matrimoniaux (avec 1 seul sommier et 1 seul matelas, voyez ?). Pendant que les autres s'installent tranquillement, je retourne près de François à la réception lorsque "la chef" arrive.
Les lunettes sur le bout du nez, elle scrute l'écran et confirme l'absence de réservation et même l'annulation de celle-ci. Un certain "Jacques G." aurait annulé le 23 février !!!!!!!!!!
Impensable alors qu'on sortait juste de notre fameuse "Crêpes-Party" et qu'on n'avait pas encore bétonné nos destinations !!!!!!!!!!!
La tension montait progressivement, l'incompréhension faisant place à la colère, et François contacta THOMAS COOK : la personne au bout du fil ne savait à la limite même pas que des voyages moto étaient organisés et n'en connaissait en tout cas pas les modalités ... Au final, pour faire court hein, les choses se sont arrangées et tout est rentré dans l'ordre.
Quelques minutes plus tard, un lit pliant était amené dans une des chambres et je décidai, au vu de son gabarit, d'en faire ma couche personnelle et privée ;-)))
Il ne restait plus qu'à se faire une beauté et se rendre au restaurant situé au sous-sol de l'Hôtel HISTRION, de l'autre côté de la placette qui entourait les vestiges d'une église du gnègnème siècle ...
Même système de buffet qu'au premier hôtel avec, d'après mes fins gourmets d'acolytes, une qualité un cran en dessous : de fait, je pense qu'il s'agissait d'un 3 étoiles plutôt que d'un 4 étoiles à Kranjksa Gora ...
Nous ne sommes pas morts de faim pour autant, n'ayez crainte ;-)))
Petit détail, je ne sais pas si les autres l'ont remarqué, Solange a confirmé toutefois, le sommelier ressemblait quelque peu à MUSSOLINI, que je n'ai pas connu personnellement évidemment, mais que j'ai eu l'occasion de voir sur des images d'archives ...

Rien d'autre à dire pour conclure cette journée, si ce n'est que le petit lit qui me fut alloué s'apparentait finalement plus à un trampoline qu'autre chose tant il était rebondissant autant que bruyant ...
Moi qui traînais un vicelard mal de dos depuis 2 jours, côté droit seulement mais pointu tout de même, j'ai craint de ne plus pouvoir marcher le lendemain matin !!!
Il n'en fut rien, vous l'aller voir tout à l'heure comme on dit dans les fables ;-)))

Jour 7

Et oui, le septième jour, Dieu se reposa !
A croire que nous sommes ses ... acolytes, car c'est ce que nous fîmes en ce septième jour de notre voyage !
Et vous verrez plus tard, que la connotation "catho" est doublement justifiée car, en vérité je vous le dis, non seulement nous avons marché sur le long de l'eau le matin mais en plus, nous avons consacré, c'est le mot, une partie de l'après-midi, à la visite d'un de ses temples, en l'espèce, l'Eglise de la Ste Trinité, à Hrastovlje , une église qui renferme des trésors de peintures datant de 1490 partout sur les murs et les plafonds, peintures parfaitement restaurées suivant l'avis de notre spécialiste, Solange, puisqu'elle en fait son métier ...
Voici les icônes du jour, mes bien chers frères et mes bien chères soeurs !
Attention, pas de boogie woogie avant de faire vos prières du soir, SVP, ou alors vous ajouter au chapelet 3 pastèques et 2 navets pour la bénédiction et l'absolution !!

 

Je reviens sur cette journée dès que possible mais là, je dois m'arracher : ma Douce atterrit ce soir par l'avion de 23h50 à "Charleroi North Airport" ah ah !!

 

Settimo giorno (c'est la suitta ;-)

Andiamo avanti ragazzi chè la vita è troppo corta per sprecarla à questionarsi ...
Bon, j'ai annoncé la couleur dans la précédente note avec le programme du jour ...
Après ces derniers jours perturbés par une météo de m.... (vous compléterez à votre guise !), nous aspirions finalement tous à "lever le pied", à laisser un peu les motos au parking et à profiter d'une accalmie des cieux devenus, ce matin, plus sereins.
Petit déjeuner, tenue d'été (enfin !!) et en route pour PIRAN , un petit port situé à un jet de ... jetée de PORTOROZ.
Je vous invite à suivre le lien vers le site officiel de l'Office du Tourisme slovène pour en savoir un peu plus sur cette "langue de terre" ...
A l'entrée du port il y avait un musée de la marine, que tous ont visité sauf François et moi qui sommes restés à deviser sur un banc pendant que des pigeons mendiaient leur pitance.

Nous avons ensuite rejoint la place TARTINI, encerclée de beaux immeubles à l'architecture vénitienne, aux balcons que n'auraient pas reniés Roméo et Juliette pour pratiquer leur sport favori ...
Sur la place, il y avait un groupe de jeunes, au parler à l'accent slave, qui étaient en train de tourner des séquences filmées, sans doute évoquant des amourettes au parfum de vacances ...
A un moment, j'ai entendu un des opérateurs lâcher : "Action !!!" et ... ça a été plus fort que moi, je me suis mis à courir à hautes et longues enjambées en coupant le champ de la caméra. Succès assuré : ils sont tous partis dans un fou rire qui m'a fait très plaisir ;-))) Je me suis presque pris tout à coup pour Roberto BENIGNI : aaahhh, que la "vita è bella !!!!"
Nous avons parcouru les ruelles qui grimpaient jusqu'au château et de là, nous avons profité des vues panoramiques qui embrassaient tous les alentours.
Retour sur le port et arrêt à un établissement qui proposait notamment d'originaux cocktails de légumes que nous avons été 5 à goûter : dans le mien il devait y avoir, entre autres ingrédients, des tomates, des carottes et aussi du gingembre, le tout d'un naturel parfait.

Arrivés à l'hôtel, on s'est dirigé vers un restaurant qui se trouvait dans cette fameuse cour intérieure plantée d'un clocher dont je n'ai pas vérifié le pédigrée, on s'est attablé en terrasse et on a passé notre commande : des pâtes pour les uns, des salades pour d'autres et des calamars grillés pour moi.
Au moment d'apporter l'addition, le garçon s'est pointé avec des "slibovitch", probablement 7 petits verres puisque nous étions sept, comme les sept nains ou les sept doigts de la main chez certains extra-terrestres. Comme François ne boit (presque) jamais d'alcool et que Jacques en fait une question de religion, son foie lui interdisant ce genre de débordement, j'ai probablement sifflé 3 alcools de prunes du pays ...
Après ça, il était question de faire un saut, à dos de moto, en direction de l'Eglise de Hrastovlje , et il y en eu certaines et certains pour me le déconseiller ...
Et bien, vous savez quoi ? Je ne me suis jamais aussi pleinement senti d'attaque ! T'attaquais toi ?? Sans rire, je n'ai vraiment à aucun moment eu l'impression de prendre des risques insensés. C'est d'ailleurs plutôt l'ami Didier qu'il faudrait montrer du doigt lui qui, pour visiter une église, irait jusqu'à pénétrer à l'intérieur avec sa moto plutôt que de la ranger sur le parking prévu à cet effet !!!
C'est ainsi d'ailleurs qu'il a escaladé un chemin, suivi par François et moi d'ailleurs, hum hum, chemin qui était tellement raide qu'on ne voyait pas le bout et qui aurait très bien pu se terminer par un précipice dans lequel nous serions tombés, corps et biens.
On s'est vertement fait engueuler par un touriste français, bien plus respectueux des lieux que nous, et nous sommes redescendus péniblement, rejoindre le PARKING PREVU A CET EFFET !!!!!!

Visite de l'Eglise moyennant 2 € me semble-t-il, avec bande son en français et une dame qui dirigeait au fur et à mesure son rayon laser sur les fresques décrites en voix off ... Jamais vu autant de peintures rassemblées ainsi, sauf les mauvais tags qui pourrissent nos villes et nos campagnes ! Pas un millimètre carré oublié par Giovanni di CASTUA, l'auteur des portraits, certainement aidé de plusieurs collaborateurs. Longtemps cachées sous le crépi, elles furent redécouvertes en 1949 et sont depuis restaurées avec soin. On y voit des scènes de la Genèse (j'ai d'ailleurs acheté une carte postale représentant le 4ème jour, celui où Vous-Savez-Qui créa le soleil, la lune et les étoiles, carte qui m'a rappelé les symboles que trimballe Valentino ROSSI sur ses combis). On y voit également des portraits entiers des apôtres dans les niches de l'abside, des fresques présentant des saints et des prophètes, ainsi que des scènes de travail représentant les 12 mois de l'année. La Passion y a sa place également ainsi que le voyage et l'adoration des Rois mages. Mais le plus remarquable ou remarqué, c'est vous qui voyez, c'est le "tableau" de la DANSE MACABRE PERPETUELLE.
"Il montre la danse des mortels avec les squelettes devant leur tombe. Des personnes habillées en fonction de leur appartenance à leur classe sociale se succèdent, du nouveau-né, du pauvre jusqu'au roi et au pape, tous emmenés par les squelettes de la vie à la tombe."
Voilà une façon de montrer, sans doute, que nous sommes tous égaux devant la Grande Faucheuse ...
S'il est vrai que "le moment venu", on y passe tous, il reste néanmoins que tout le monde ne bénéficie pas des mêmes soins pour en retarder la venue, et de penser notamment à la médecine à ... plusieurs vitesses !!
Mais ceci est un débat qui n'a pas sa place dans le blog du "Nain Joyeux" que je suis car ... plus mortel que ça, tu meurs !!! Par ici les droits d'auteur, n'est-ce pas Didier ? ;-))))))


On a quitté ce lieu saint après consultation de la carte et encodage d'étapes intermédiaires sur le GARMIN de François afin de profiter des petites routes qui sillonnaient les environs. Encore merci au gamin et au GARMIN !!!


De retour à l'hôtel, nous avions (normalement) pleinement le temps d'aller piquer une tête dans l'une des nombreuses piscines qui l'entouraient, sauf qu'il fallait "vider" les lieux pour 18 heures au lieu de 19 heures en haute saison.
Perso, j'ai un peu fait la planche ainsi que la ventouse ;-)) autour des parois carrelées.
Après ça, douche, resto et dodo illico presto subito !!

Petit épilogue à considérer plutôt comme un post scriptum : en plus d'un petit lit "de cirque" dans lequel j'ai dû rebondir pendant 3 nuits, il faut évoquer la rencontre inopinée que Didier a faite dans la douche, lui qui s'est retrouvé nez à dard avec "oune scorpionè MOSTRUOSO" dans la cabine douche ...
Il y a assurément une indemnité de plusieurs millions de dollars à réclamer auprès de THOMAS COOK. A ce propos, François, où en est la plainte que tu as déposée, hein ???

 

Ottavo è ... ottimo giorno !!!!!!!!

"Ottavo" signifie "huitième et "ottimo" veut dire "excellent, parfait, optimal quoi !"
Pour la prononciation, vous vous démerdez, sachez toutefois qu'on dit ottAvo et Ottimo, la majuscule ponctuant l'accent tonique ... Capito tutto ??
J'aime assez placer quelques mots d'italien, ma langue maternelle quelque part !! Je serais toutefois incapable de traduire ce blog par exemple, car mes connaissances remontent à ... la maternelle justement ;-)))

 

Je livre d'ores et déjà en pâture les PHOTOS du 8ème jour.
Vous constaterez :
1. qu'on a fait de la moto et
2. qu'il a fait beau !!
En soit, c'est déjà exceptionnel, la conjonction de ces 2 éléments, non ??
A suivre ...

 

Slovenia, gna gna gna ...

Gnagnagna, la Slovénie n'en peut rien et je ne m'en prends pas à elle en particulier avec ce gnagnagna ... C'est que j'en ai un peu "soupé" de ce compte-rendu qui n'en finit pas de se terminer ...
"En avoir soupé" voilà sans doute une expression que nos amis français ne connaissent pas, eux qui ne "soupent" pas et qui dînent pendant qu'on soupe alors que nous dînons pendant qu'ils déjeunent ...
Quant au petit-déjeuner, là, on le prend ensemble, de quoi partir du même bon pied pour la journée ;-)))
Huitième jour et dernier jour en Slovénie puisque le lendemain on lève l'ancre pour regagner nos foyers en deux étapes ...
Huitième jour qu'on va mettre à perte et profit pour sortir des frontières slovènes et se rendre en Croatie.
Une boucle de 247.1 km avec un road-book que nous allons respecter à la lettre cette fois, contrairement aux jours précédents où nous avions composé avec le temps, avec le temps va tout s'en va, même les plus chouettes souvenirs, ça t'a une de ces gueules ...
On commence par un arrêt à KANEGRA, d'où l'on voit la baie de PORTOROZ, puis, via SAVUDRIJA, MEDIGIJAet le MONTE ROSSO, on atteint GROZNJAN (Grisignana en italien dans le texte), magnifique petite ville ancienne qui compte une multitude de galeries d'art ..

On s'y attarde longuement, on prend des photos de tout ce qui bouge, les matous qui font la garde par exemple, ainsi que de tout ce qui ne bouge plus, les vieilles pierres pour citer un autre exemple ...
On joue les chefs d'orchestres en faisant tourner les manivelles de moteurs de boîtes à musique ...
On flâne dans les ruelles où il semble faire bon vivre même si l'habitant est plutôt rare ...

 

Mettez-vous, une fois, à la place des autochtones qui risquent de se faire mitrailler à chaque coin de rue par d'innombrables touristes indélicats ... De quoi fuir le coin en question non ???

 

Bernadette achète des boucles d'oreille pour se souvenir de l'endroit ... J'aurais dû l'accompagner et choisir un ch'ti truc à ramener à ma Douce ... soupir !
La Croatie ne fait pas partie de l'Europe des 27 (c'est ça hein, on est bien 27 ?) et l'euro n'y a pas cours : c'est la kuna qui sert de devise, l'autre "devise" du pays étant d'ailleurs bien évidemment "La Kuna Matata", pffffff !!!
Petite parenthèse : la devise chez nous c'est "L'union fait la force", un comble quand on voit les velléités de séparatisme au nord. Si l'union fait la force, la Flandre fait ... le forcing !!!
Il est important de savoir qu'un euro vaut environ 7 kunas si on veut faire son marché en toute connaissance de cause à effet !
Le tour de GROZNJAN effectué, nous reprenons le road-book, à la page 31, au kilomètre 52.9 et nous nous dirigeons vers MOMJAN, Marusici, Livada et MOTOVUN que nous atteignons 25 bornes plus tard, aux alentours de midi et après avoir traversé l'arrière-pays.
Là aussi, le road-book y va d'un refrain connu, à savoir que MOTOVUN est une petite ville également pleine de charme. Mais si la ville est pleine, nos ventres sont vides et l'heure est idéale pour dîner (et ouais, je suis "belge" et je dîne quand je veux, nanèèère !). On se plante devant un resto, à la carte ... truffée de plats à base de la spécialité du coin qui semble être le fameux champignon ...
On s'installe à la terrasse, en surplomb, qui offre une vue magnifique sur les environs ! Ne connaissant pas la truffe et étant d'un naturel méfiant, j'opte pour des pâtes aux sardines. Ce seront des anchois, plutôt mauvais choix donc, mais je me consolerai en trempant mon pain dans le fond de l'assiette de Solange, qui avait fait le même choix que moi, mais qui avait écopé de tout l'huile d'olive !!! J'adore faire trempette avec le pain !!!
Tour de table pour payer la note, toujours de la même manière, la plus équitable possible. Cela n'a pas toujours été facile et plus d'une fois nous avons pensé au fabuleux sketch de Muriel ROBIN que je vous conseille de voir ou revoir, en guise de dessert ICI !!!!!!!!!!!

 

Je suis PTDR (ça veut dire "Par Terre De Rire" en langage "chat") : croyez-moi on n'était parfois pas très loin de ça ...
Nous avons dû laisser MOTOVUN derrière nous, sans un regard car il y avait de la route à tailler, comme dirait Tatayet, et nous n'étions même pas au tiers du programme !!
Je vous énumère les patelins inscrits en gras sur le road-book. Cela ne signifie pas que nous les avons tous traversés mais que nous avons parfois juste suivi la direction qui y menait : Labin, Pazin, Brestova, Vozilici, Ika, Icici, Poljanski Cesta, Tunel Ucka, Trst, Buzet, Umag/Porec, Koper/Buje, Kastel/Kopar puis Portoroz et l'hôtel Vile Park !!
J'ai retenu de la Croatie que les villages traversés m'ont semblé plus pauvres qu'en Slovénie, avec à un moment, une espèce de camp de vacances qui ne donnait pas trop envie d'y séjourner. Evidemment, le long de la "Jadranska Magistrale", magnifique route qui longe le littoral, les choses s'arrangent et le tourisme international reprend ses droits et impose d'autres standards !!
Cela dit, remarque générale, il faut bien admettre que les road-books n'ont jamais cédé à la facilité et tout au long du voyage, ils ont contribué à bien faire connaître le pays, l'avant comme l'arrière pays si vous voyez ce que je veux dire, en s'écartant autant que possible des grands axes routiers et autoroutiers : bravo aux gars qui ont reconnu les parcours.

 

Ben voilà, on a fait le tour de la question et du road-book du jour justement, il n'y a plus qu'à passer d'abord à la douche et puis au resto.
Pour le dernier soir, on a été s'en jeter un dernier au bar de la place, bar où sévissait un gars qui pianotait sur son piano électrique en ânonnant ou meuhmeuhmant des airs plus vieux que tous nos âges additionnés ;-)))
L'addition s'il-vous-plaît !!!!

 

Bye bye Slovenia, na svidenje, slovo ...

Le 9ème jour se levait sur notre voyage et le moment était venu d'envisager le retour dans nos foyers ...
Il fallait ramasser toutes nos petites affaires, les empaqueter au mieux, les arrimer à nos fidèles montures et quitter PORTOROZ et l'hôtel Vile Park qui nous avait accueilli malgré la volonté de Thomas COOK de nous faire dormir à la belle étoile
Et pan pour la binette à Thomas !!
J'étais prêt l'avant dernier, comme souvent, mais nous avons dû attendre Bernadette qui avait apparemment oublié ses lunettes ... En fait, elle les avait posées sur le top-case de la Tiger et au moment du départ, elles ont glissé et sont tombées, heureusement sans bris de vitres !
Elle les a retrouvées dans le garage. Une autre fois c'est Didier, curieusement prêt avant moi, qu'on avait dû attendre parce qu'il avait laissé son pantalon de pluie à l'hôtel alors que le ciel était menaçant : cela fait partie des joies des voyages en petit nombre !
C'est Didier qui a pris la direction des opérations en même temps que celle de l'Italie dans la mesure où SON road-book du retour prévoyait une première étape "découverte" qui rejoignait Reutte en Autriche par les Dolomites.
La seconde étape sera beaucoup moins "drôle" mais ne mettons pas la poule avant les oeufs ...
Il était de bon ton de suivre religieusement ceux qui savaient, à savoir les "tripystes" anciens et nouveaux, vu que Didier n'avait pas eu le courage (sic) d'établir des road-books papier pour les autres (Jacques et moi pour l'occasion) et nous ne savions pas trop ce qu'il y avait à la carte ou au menu, c'est vous qui voyez.
Même si je ne ... suis qu'un suiveur, j'aime savoir +/- où je vais mais bon, il faut faire avec ce qu'on a, or ici, on n'avait pas ;-)))
Comme le dit François dans son excellent compte-rendu, nous avons fait les pleins en Slovénie où l'essence est moins chère qu'en Italie ... J'ai dû gagner quelque chose comme quarante-dix-neuf cents ;-)) vu que j'ai juste fait un complément de 4 ou 5 litres au maximum, presque gêné au moment de payer d'ailleurs ...
On entre en Italie, Didier toujours devant, moi en second : je me laisse volontairement distancer parce qu'il ne respecte pas les limitations à 50 km/heure en agglomération. C'est drôle ça : en France, dès qu'on arrive dans un patelin, on pilonne du frein avant et on se cale à 51 km/heure. Pourquoi en serait-il autrement ailleurs ? On est dans MON PAYS que diable, respectons-en pareillement les us et coutumes d'autant que, tous les demi kilomètres, un panneau rappelait dans la langue de DANTE que la vitesse était contrôlée électroniquement !!!
On a croisé une course cycliste : j'ai cherché sur le NET pour savoir de quelle course il s'agissait mais je n'ai rien trouvé qui colle avec cette date du 11/09 ...
L'arrêt de midi s'est fait en Italie, dans un bar-restaurant "Al cacciatore".
Je me suis laisser tenter par des raviolis farcis au "cervo", qui signifie "cerf" et non "cerveau" dont je manque cruellement, je sais !!!!!

 

Le retour

Ce pénultième jour fut marqué, comme je l'ai déjà dit, par un passage en Italie et la chaîne des Dolomites. De superbes paysages, de belles routes où j'ai pu de temps en temps me "lâcher" quand le trafic n'était pas trop dense, le revêtement accrocheur et François, toujours devant, prêt à l'attaque ;-)))
Après le dîner (ouais, de midi, pffff), on a continué vers le Col du Brenner pour rejoindre l'Autriche. Sauf erreur, nous avions tous acheté la vignette autoroutière dans une station service, le matin de notre départ.
Arrivés à un péage, un de ces foutus péages où la route passe de 8 mètres à 100 mètres de large, tel un delta, et où, les plus hésitants zigzaguent de manière dangereuse à la recherche de la plus courte file, on a vu Jacques filer à l'extrême gauche (communiste va !!) pendant que, moins habilement, nous nous rangions sagement dans "le paquet". J'étais calé derrière Didier qui béquilla à belle distance de l'aubette, et qui se mit à fourrager dans la poche de sa veste puis de son sac de réservoir, au point que je décidai de lui piquer son tour en lui brûlant la politesse.
C'est peut-être pour ça qu'il est reparti "volle gas" après s'être acquitté du montant dû.
D'après mon décompte bancaire, on a payé (coût sur coût) 8 € puis 2,60 € pour les quelques kilomètres parcourus aux alentours du Brenner ...
Alors que nous pensions que Jacques était devant dans la mesure où il ne se trouvait pas sûr le côté à nous attendre, nous avons continué notre route, en virant plein ouest sur l'A12 en direction de BREGENZ (merci François) avant de sortir en direction de REUTTE , en fait plus exactement LECHASCHAU . Il y avait le "hot-dog", voici donc Lechaschau, mesdames, messieurs !!
A mesure que les kilomètres défilaient, je m'inquiétais (un peu) du sort de Jacques & Solange car même si je sais qu'il est du genre à toujours retomber sur ses roues, ne se démontant pas pour si peu, je ne pouvais pas m'empêcher de penser "Et si c'était moi qui me retrouvais ainsi, sans road-book, au milieu de l'Autriche ? Serais-je jamais arrivé à l'hôtel du Chat perché Chaud ???
A un moment, il m'a même semblé que mon gsm vibrait au fond de ma poche. Le moteur de la DL possède un tel équilibre naturel, qu'on peut même sentir vibrer son gsm dans le fond de sa poche, incroyable mais véridique !!!
"Les autres" continuant de rouler comme un seul motard, j'ai mis de côté mes appréhensions et j'ai profité, sans plus de scrupules, des beaux tronçons de routes qui s'offraient à nous et qui ondulaient majestueusement !!! J'adooooooore les ondulations majestueuses ;-)))

On arrive à l'hôtel "Leuprecht", l'investit, et constate, une fois encore, qu'on veut nous marier, François et moi, dans la mesure où la chambre propose un grand lit double.
Didier s'en mêle, le ton monte, le patron nous explique qu'il fait parfois des randonnées avec des amis et qu'ils partagent leurs couches sans pour cela être des pédés (c'est lui qui l'a dit, hein ! Je n'ai rien contre "ces gens-là", croyez-le bien) !!
Au final, nous avons chacun obtenu une "single" et le confort qui va avec : merci patron !!
Il nous a conseillé un bon restaurant à quelques 200 mètres de là. Nous nous y sommes rendus et après quelques échanges téléphoniques avec Jacques, et un road-book oral de haute précision distillé par François, lui et Solange ont pu nous rejoindre et passer leur commande pile poil avant 21h00, sans quoi nous n'aurions plus rien eu à bouffer !!!
Bouffer n'est pas le mot car la carte était presque raffinée, pour l'Autriche s'entend, et les plats proposés, intéressants !
J'ai entre autre souvenance d'une espèce de crème d'épinards au velouté d'une belle onctuosité Maïté et de pommes de terres rissolées qui me font saliver rien que d'en parler ;-)))
Petite marche forcée pour regagner l'hôtel et intégrer nos chambres.
Vu que j'étais (enfin) seul, j'ai pu prendre mon temps : réparer le support du gps Tom Tom, trier plus sérieusement mes linges (les moins sales avec les plus propres notamment), faire un petit Sudoku suivi d'un "Mario Kart" sur la Nintendo DS et, enfin, m'endormir du sommeil du juste !!!
Un peu de solitude, ça ne nuit pas !

 

Nuit !!!

 

Lahko noč !!!!!!!!!

 

Le retour ... du retour !

Retour du retour en effet puisque second jour qui nous voyait quitter "LE CHAT CHAUD" en Autriche, pour rejoindre nos foyers, lâchement abandonnés 10 jours plus tôt.
Voici les IMAGES du jour. Il s'agit en fait, des images de la veille et de celles du jour que j'ai rassemblées vu qu'elles ne sont pas très nombreuses.
C'est souvent comme ça, spécialement le dernier jour où on est concentré sur le but à atteindre, un peu comme si on avait des oeillères, et qu'on ne se laisse pas distraire. A croire parfois qu'on
ne veut pas garder de souvenirs des "retours" qui signifient la fin des vacances et donc, un moment relativement désagréable ...
Je vous laisse cogiter là-dessus et reprends mon ouvrage !!
Mais nan, c'est pas du tricot, pffffffffff !!!!

 

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PS : vous avez remarqué les vignettes autoroutières (slovène et autrichienne) sur les protège mains ?? Voilà qui me rappelle une époque, pas si lointaine hum, où les gens aimaient à apposer sur la lunette arrière de leur NSU (je suis devant vous !!), un tas d'autocollants indiquant les lieux touristiques qu'ils avaient visités ... J'aurais dû faire de même avec la bulle de la DL ou le top-case, en plus des protège mains ;-)))

Back from the retour du retour !!

Pas de road-book papier pour le retour. François précise que nous avons dessiné un grand arc de cercle, une sorte d'ellipse si je comprends bien, entre Reutte l'autrichienne, point de départ du jour et le lac de "Konstanz" qui se trouvait être sur la route du ... retour. Nous ne sommes donc pas remontés par Stuttgart puis Karlsruhe comme à l'aller.
Nous nous sommes arrêtés pour dîner au "Gasthof Grüner Baum", l'auberge de l'Arbre Vert, probablement aux alentours de Fribourg. Il faisait beau, nous avons mangé en terrasse. Je ne me rappelle pas du contenu de mon assiette mais j'avais certainement encore fait le bon choix, madame, bon choix mademoiselle, bon choix monsieur : une escalope de volaille très probablement et quelques kartoffel mit choux de Bruxelles und eine große bier ;-))
Ce furent les derniers moments que nous partageâmes ce jour là ... car ... après, ce fût l'autoroute sur laquelle, petit à petit, le groupe se dilua ou se dissout, mais ça reste une question de liquidité
dans les deux cas ;-)).
On mettra cela sur le compte de la pluie, de l'envie plus ou moins forte que chacun avait de retrouver ses pénates, d'un besoin d'évasion ou de liberté surveillée après 9 jours de partage et de mise en commun ...
Sais pas !
Ce que je sais c'est que le rythme n'était pas constant, on faisait un peu du yoyo. Or, moi, quand je suis sur l'autoroute, que ça soit en bagnole comme en moto, j'aime la régularité. J'ai une espèce de cruise-control dans le cerveau et dans le poignet droit, l'un commandant l'autre et vice versa, et une fois sur les tronçons français, j'ai calé l'aiguille du compteur à 140 et je m'y suis tenu contre vents et marées ... ou presque !!
Comme souvent quand je passe devant, les autres ne suivent pas, à croire qu'ils le font exprès. J'ai continué sur ce rythme en comptant sur le fait que l'un ou l'autre accélèrerait pour me rejoindre mais, rien, personne dans les rétros.
Puis la pluie s'est mise à tomber une première fois. J'ai hésité à embrancher la première aire de stationnement et j'ai continué jusqu'à la seconde. J'aurais dû voir qu'elle n'offrait aucune possibilité de se mettre à l'abri et j'ai donc poursuivi ma route jusqu'à ce que la pluie cesse et que j'atteigne un péage. Là, j'ai hésité. J'attends les autres ou pas ?? Ouais, ils se sont certainement arrêtés pour enfiler les plastiques et je risque d'attendre longtemps ... Allez, je continue ! Vous remarquerez que je n'avais toujours pas enfilé le scaphandre et toujours pas mis le Tom Tom à l'abri, alors qu'il est waterplouf n'est-ce pas !!
Un peu plus tard, bardaf, une nouvelle drache de chez drache qui me tombe sur le râble, avec une visibilité qui se réduit comme peau de chagrin au point que d'intrépides automobilistes qui m'avaient doublé quelques instants auparavant, lèvent le pied. Moi, je "keep la pressure" et les éclabousse à mon tour du haut de ma fière DL !!! Je dois être un peu suicidaire voire légèrement autiste quelque part ... Si j'avais eu un petit frère il m'aurait appelé "RAIN MAN" si vous voyez ce que je veux dire ...
Strasbourg, Metz, Thionville, Luxembourg. Là je décide de m'arrêter, pas seulement pour gaver la DL de super pas cher mais également pour enfiler ENFIN la tenue de pluie. Grosse perte de temps : beaucoup de caisseux à la recherche de l'économie suprême mais également problème de cartes de crédit. En fait, des terminaux sont répartis toutes les 4 ou 5 pompes et ils ne semblent pas trop "user friendly" car certaines personnes ont eu besoin de l'assistance d'autres pour avoir accès au précieux liquide.
Lorsque mon tour est venu, j'avais eu le temps de tout comprendre. Après ça, je me suis assis sur le bord d'un trottoir et j'ai entrepris d'enfiler pantalon et veste par dessus pantalon et veste si vous voyez ce que je veux dire !! J'ai aussi rangé le Tom Tom dans le sac de réservoir. J'ai envoyé le même SMS à TOUS les copains pour qu'ils ne s'inquiètent pas de mon sort et j'ai repris ma route. Un peu plus tard encore, à 100 bornes du but environ, je me suis à nouveau arrêté pour rompre la monotonie du parcours, grignoter une barre chocolatée et avaler un soda à la caféine.
Une heure plus tard environ j'étais dans mes meubles après une étape de 789,6 km tout de même !!

 

18 h 56:56 - François : Je suis à Wanlin
19 h 33:15 - Henri : Sommes à Givet On mange un bout puis on continue A+
19 h 57:35 - François : Bien arrivé à 19h50
20 h 35:21 - Jacques : Bien rentrés 20h10 Espère que tu es rentré sec !

 

Quant à Didier, je ne sais toujours pas s'il est rentré !!

 

Epilogue

Alors, oui, cette Slovénie ?
L'épilogue !
L'épilogue !! L'épilogue !!!
Oh, tout doux, on se calme les enfants. Papy Toto n'a pas toutes ses soirées à vous consacrer pour vous raconter de belles histoires ... D'autant que, pour ce faire, il ne lui suffit pas d'ouvrir un beau livre, il ... DOIT L'ECRIRE ;-)))
Or donc, il était une fois ... une petite bande de potes qui partageaient la même passion depuis au moins deux lustres (nan, pas DES lustres, juste DEUX : on s'y est mis sur le tard de "faire motard" !!) et qui, ayant déjà foulé à maintes reprises l'ouest de l'Europe et pour certains le sud (Espagne, Portugal, Corse, Sardaigne ...), rêvaient "d'autre chose".
Et pourquoi pas une ruée vers l'est, hein ?? Oh, pas le "far east" genre Pologne, Roumanie voire Russie, mais quelque chose de plus accessible.
Un tour de table autour d'une table garnie de bonnes crêpes, selon une tradition désormais séculaire ou presque, et la décision tomba. Le choix se porta sur la SLOVENIE, petit pays accroché à l'Autriche et l'Italie et jeune république née en 1991 après l'éclatement de la Yougoslavie. Relative proximité et dépaysement garanti, il n'en fallait pas plus pour nous mettre en appétit !!!!
Sept mois plus tard, nous prenions le départ ...
Sept mois ? C'est énorme dis donc Papy ??
Certes mes petits, mais c'est qu'un voyage pareil, presqu'au bout du monde, ça ne s'improvise pas en claquant des doigts ou en cliquant de la souris, ça se prépare méticuleusement. L'aventure avec un grand "A", ce n'est plus trop de nos âges. Vous verrez, vous qui sortez tout juste du premier âge, comme il est long le chemin pour entrer dans le troisième ... même si la vie est trop courte ! Et oui, le chemin est long mais la vie est trop courte ... Vous comprendrez plus tard ... peut-être. Mais je m'égare, je m'égare !!
Qu'est-ce que je disais au juste ??
Ah oui, le départ !!

 

Oui mais non, n'essayez pas de m'avoir, bande de garnements !! Je vous ai déjà raconté tout cela auparavant, j'ai déjà rempli des pages et des pages sur le départ, toutes les étapes et le retour de ce beau voyage. Et je vous ai déjà fait la lecture de toutes ces aventures. Je vous ai juste promis un épilogue, c'est tout !! Mais ... il est bien tard ! Il est grand temps de dormir si vous voulez être attentifs à l'école demain. C'est TROP important l'école, mes enfants !! N'écoutez pas ces idiots qui disent qu'on n'y apprend rien ...
L'école, c'est apprendre et rien à laisser !!
Allez, ouste, au dodo !!

 

Epilogue ... II

Dober dan, ça signifie "bonjour" en slovène. J'ai une petite anecdote avec ça. L'angélique Solange et son gardien de Jacques, qui faisaient partie du voyage, avaient déjà séjourné en Slovénie, il y a une bonne vingtaine d'années. Solange, qui apprécie les langues et qui fait des efforts "d'intégration" quand elle voyage, apprenant que "bonjour" se disait "Dober dan" tenta bien de transmettre ce bout de savoir à ces petits bouts ...
Difficile apparemment de leur faire assimiler au point que finalement le "dober dan" devint "b'jour m'dame" quel que soit le sexe de la personne saluée évidemment : drôle non ??
Vous l'aurez compris, cette anecdote est le prétexte pour embrayer sur l'épilogue ou la conclusion de ce périple en Slovénie, pratiquement 1 mois jour pour jour après notre retour ...
Plus réchauffé que ça, tu crames !! comme dirait l'autre ...
Je suis allé voir les conclusions de mes amis conteurs, François et Henri, l'un évoquant le "couac" au niveau de la réservation à Portoroz, ses problèmes de visière et l'utilité du Garmin, l'autre se plaignant un peu du trajet pour se rendre en Slovénie tout en proposant une alternative, se plaignant également du mauvais temps avec lequel nous avons dû composer et évoquant enfin l'une ou l'autre mauvaise "vanne" qui aurait été lâchée ainsi que des conversations ne faisant pas l'unanimité ...
Ok, ok ... On cherche désespérément un peu d'enthousiasme dans tout ça ;-))))
Perso, j'estime que ce fut un voyage de rêve !!! Comment pourrait-il en être autrement ??
3.704, 8 kilomètres à dos de motocyclette, répartis sur 10 jours, permettant de traverser des pays comme l'Allemagne, l'Autriche, l'Italie avec pour destination un pays que nous ne connaissions absolument pas, j'ai nommé la Slovénie, c'est le rêve, non ??? Non ?????
Et pas un de ces rêves qu'on oublie sitôt qu'on ouvre les yeux le matin, non un VRAI rêve, palpable, avec des vraies routes, des vrais paysages peuplés de gens, de montagnes, d'arbres, de rivières, de brume, de pluie, de soleil, de restaurants avec de vrais plats, enfin, tout le bazar quoi !!!
Alors oui, bien entendu, il aurait pu faire bien plus beau, car au moins 3 road-books ont été gâchés dont un carrément annulé mais qui nous conduisait aux grottes de Postojna que nous avions visitées la veille ...
Oui, les trajets aller/retour auraient pu faire un peu moins la part belle aux autoroutes ...
Oui, les vannes n'ont pas toujours été du meilleur goût, et les conversations, notamment concernant les maisons passives ;-) n'étaient pas toujours d'un intérêt majeur ...
Toutes des raisons qui font qu'il serait sans doute intéressant de refaire ce voyage dans quelques années ...
De un, parce qu'un des road-books, celui qui évite soigneusement la petite ville de Pazin renseigne qu'elle a été gardée en réserve pour un prochain circuit dans le pays.
De deux, parce que, à cause du mauvais temps et des raccourcis voire des coupes sombres que nous avons dû pratiquer, nous avons loupé plusieurs hauts lieux renseignés comme les plus beaux du voyage !!
De trois, parce qu'en effet, on pourrait peaufiner les trajets aller/retour pour les rendre autrement plus agréables, même si les distances à parcourir imposent un peu de pragmatisme si je puis dire, car il ne faut pas en arriver à ce que les trajets prennent en définitive plus de temps que le séjour lui-même !!
Enfin, trêve de blabla, je suis revenu enchanté de ce voyage et je le mets en bonne place dans le hit parade des voyages effectués depuis 10 ans !
Merci à Bernadette, Didier, François, Henri, Jacques, Solange ainsi qu'à Thomas !!

 

Pfiouuuu, je vais enfin pouvoir ranger toute la doc qui trainait sur le bureau concernant ce beau voyage et faire place nette !!
Comme François j'aurais aimé avoir les impressions de voyage de Jacques, Didier, Solange et Bernadette également, pour voir comment ils l'avaient vécu mais on ne peut pas tout avoir, pas même des commentaires un peu plus élaborés en appui à nos comptes-rendus. Au passage, merci à celui qui a écrit que mon compte-rendu était "super", il est le seul du club à avoir porté un jugement sur "mon travail" alors que "BOBOGAN" que je salue au passage, s'est montré le plus impatient à lire nos aventures ...
Allez, Lahko noč
comme on dit là-bas !!

 


Voilà, c'est fini !!