Isle Of Man 2013

Du 9 au 16 août


Préparatifs ... pas hâtifs !

Suis passé hier en officine pour reconstituer ma "pharmacie" d'avant départ en voyage.
J'ai acheté des "Alka Seltzer" et des ... "Touristil".

Je vais enfin laver mes vêtements RICHA (pantalon et blouson textile) : j'ai enlevé presque tous les renforts de protection (pas ceux aux hanches parce qu'ils sont dans une poche entièrement cousue) et je suis en train de me questionner sur le produit lessiviel ... Pas de "trucs chimiques" est-il indiqué sur l'étiquette mais ... est-ce que ça existe encore des "trucs pas chimiques" de nos jours alors qu'on en a plein nos assiettes ? Je vais prendre un savon de Marseille peuchère !!


Autre chose : je n'arrive pas à remettre la main sur les clés du gros top-case et ça m'énerve !!! Il n'y a pas si longtemps je suis tombé dessus presque par hasard et les ai rangées soigneusement et là ... plus moyen !!!

 

Préparatifs ... étendus !

Tout en jouant les "lavandiers", brosse à récurer dans une main, battoir dans l'autre et savon dans la troisième, j'ai réfléchi, oui, oui, j'arrive à faire deux choses à la fois au prix, il est vrai, d'un violent effort sur moi-même, j'ai réfléchi disais-je, où j'avais bien pu fourrer ces fichues clés de bord... de mer.... soin, soin, soin !!
Il faut dire que j'avais déjà éliminé un tas d'endroits susceptibles de les accueillir moyennant une fouille aussi minutieuse qu'expéditive, au risque de paraitre contradictoire ;-)
Bingo, Eureka, "mais c'est bien sûr" : finalement elles étaient bien là où je les avais soigneusement rangées !!!
Pour ce qui est du nettoyage de ma tenue du parfait motard en textile, j'ai finalement investi la salle-de-bain et j'ai utilisé la baignoire. J'ai commencé par le pantalon et j'ai continué avec le blouson. Vous auriez vu la couleur de l'eau !! Dégueulasse !!! Noire de chez noire pour ce qui était du pantalon et juste un peu plus claire pour le blouson : il faut dire que ce dernier étant blanc et noir, une variante de gris, souris, était à prévoir pour ce qui était de la couleur des eaux usées ...
J'ai accroché le tout à des cintres que j'ai pendus au bord du balcon. Avec les chaleurs tropicales, beaucoup tropicales d'ailleurs, qu'on se paie pour le moment, mes frusques doivent déjà être secs à l'heure qu'il est.


Aux dernières nouvelles, on partirait de chez Didier où nous avons rendez-vous à 9h30 pour arriver sur la "côte flamande" vers 11h00. On en profiterait pour visiter le musée des sculptures en sable à Blanckenberge avant de manger et puis de nous rendre à l'embarcadère de Zeebrugge où les opérations de remplissage du ferry commenceront à 16h30 ...
Nous avons manifestement beaucoup de temps devant nous et j'ai dès lors laissé entendre que  « j'essaierais »  d'être à l'heure mais que je ne promettais rien ..."
Je pense qu'un rendez-vous à Rhode-Saint-Genèse à 10h43 ferait tout aussi bien l'affaire, mais je peux me tromper !

 

Un truc dont je ne me souvenais pas c'est que le blouson est le modèle "Boomerang" de chez Richa : une manière de conjurer le sort et d'être sûr de toujours revenir ?

Fin prêt !...

Fin prêt, fin prêt ... Enfin, pas loin d'être fin prêt, voyez ?
Y aura plus qu'à glisser le nécessaire de toilette dans le gros top-case, clipser le sac de réservoir sur ses sangles, fixer le Tripy II sur son socle et tâcher d'arriver à l'heure chez Didier qui nous attend aux alentours de 10 heures ...
Le plein est fait, le pignon avant a été remplacé aujourd'hui par l'ami Bailleux : tout est en ordre côté mécanique. Tout a été rechargé : GSM (ou portable ou cellulaire !), Tripy et appareil photo et même si perso, je me sens vidé, je compte encore une fois sur cette escapade pour recharger à donf les accus !

 

J'ai jeté un oeil distrait sur les prévisions météorologiques sur l'Ile et s'il reste un léger doute sur le pourcentage d'humidité qui oscille entre 20 et 80 % suivant les sites et la fourchette de date entre le 9 et le 16 août, la moyenne des températures, elle, varie entre 15 et 17-18° (Celsius quand même, hein !), une fourchette bien plus mince qui nous préservera de cette insupportable canicule vécue ces dernières semaines !!
On a souvent eu un sacré morceau de chance jusqu'à présent lors de nos voyages outre Mange et il n'y a pas de raison pour que ça chanche : il paraît qu'en roulant à gauche, on évite plus facilement les gouttes, si si !!!

 

Allez, sur ce je m'en vais me coucher. Je vous souhaite plein de bonnes choses d'ici mon retour et j'espère avoir des tas d'anecdotes à vous raconter !!!
Soyez prudents ... et don't forget :
Left is right, right is wrong !!

 

Une dizaine de jours plus tard ...

Back from Isle of Man !!  A l'abordage !!

Aaaaaahhhhhhh !! J'entends d'ici les soupirs de soulagement et de satisfaction des innombrables lecteurs qui attendaient le début de ce récit avec une impatience grandissante ;-))
Je comprends leur frustration et présente derechef mes plus plates excuses !!
Quoi ? Je me la pète avec cette intro prétentieuse ??? Pff, pff, pff ... Que ceux qui ne savent pas ce qu'autodérision veut dire, passent leur chemin. Que ceux qui jouent avec la motodérision restent !!
Et donc, "Jour Un" du périple sur l’Île de Man : partir un vendredi dès potron-minet pour arriver le dimanche en fin d’après midi sur une petite île noyée entre la Grande-Bretagne et l’Irlande, j’avoue que ça peut paraître d’un autre âge. De nos jours, le premier aéroplane venu vous y déposerait en une grosse paire d’heures.

C’est oublier que les périples en motocyclette commencent dès lors qu’on s’installe sur la selle de nos machines infernales ;-) et que l’important n’est pas seulement la destination mais la route pour s’y rendre.
Il faut bien avouer là aussi que question « route », on ne peut pas dire qu’on ait de quoi se pavaner dans la mesure où, quelque part, j’ai comme la presque certitude qu’on a fait plus de kilomètres en bateau qu’en moto !
Pour rappel, et avant d’entrer dans le vif du sujet, voici les diverses étapes du voyage :
Jour 1
-Charleroi > Zeebrugge avec embarquement dès 16h30
-Zeebrugge > Hull : largage des amarres à 19 heures, arrivée prévue le lendemain à 9h00, heure locale
Jour 2
-Hull > Lancaster : 292 km pour rejoindre l’ouest de l’Angleterre
Jour 3
-Lancaster > Heysham > Douglas : boucle de 105 km (ou visite du château de Lancaster) et bateau pour IOM ( traversée de +/-4h)
Jour 4
-« la côte » : boucle de 143 km
- le circuit TT : 64 km « à fond les manettes »
Jour 5
-« la montagne » : boucle de 146 km
Jour 6
-retour sur la Grande Île, Douglas > Heysham : de 8h45 à 12h15 environ
-Heysham > Tankerley : 277 km (arrivée au nord de Sheffield)
Jour 7
-Tankerley > Hull : 304 km (Peak District et arrivée au port)
Jour 8
-Hull > Zeebrugge > « Thuis sweet Maison » !!

8 jours qui ne sont quelque part que 6 si on oublie les premier et dernier qui n'ont consisté qu'à faire Zeebrugge-Hull aller retour ainsi que le déplacement jusqu'au port belge au départ de la maison et retour également. Etant entendu toutefois que j'ai classé les photos dans 8 répertoires différents et qu'il est bien évident qu'entre un vendredi et celui qui suit il y a bien 8 jours (!!), autant saucissonner le cake en huit parts, même si pas égales.
Pffff ... Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, n'est-il pas ??
Pour vous mettre l'eau (de mer) à la bouche voici "déjà" les
premières photos prises sur le vif, le quai et le frêle esquif !!

 

IOM, jour 1 !

Au passage, "IOM" = Isle of Man : c'est plus court !
Alors que j'avais fait en sorte d'obtenir de retarder notre rendez-vous chez Didier, prévu à l'origine à 9h30, je suis finalement arrivé ... le premier à l'Avenue Francine, suivi de près par Jacques et, de plus près encore, par François. Il nous a fait goûter un breuvage breton que même François, pourtant très ancré dans la région, ne connaissait pas : la frênette. Un truc léger, autour de 2° voyez mais ce n'est qu'à la fin qu'il nous a "avoué" que pour la fabrication de ce local breuvage, en plus de feuilles de frêne on utilisait également les déjections sucrées de pucerons. On a tous quitté la table pour gerber derrière la haie ;-).
Je plaisante : voilà bien un produit 100% naturel, à mille et une lieues des merdes qu'on nous sert en canette depuis des décennies !!


On a pris congé de Gabrielle puis la direction de Blanckenberge par la voie rapide, à savoir l'autoroute car il n'y a définitivement pas de "routes pour motards" au nord du pays ou si peu ...
Didier avait pris la tête du convoi pour nous sortir de l'arrière pays brabançon mais une fois sur l'autoroute, il se traînait inexplicablement à 100-110, sans doute faisait-il dans sa tête l'inventaire des trucs qu'il avait emportés et de ceux qu'il risquait d'avoir oubliés ...
Je l'ai dépassé, le laissant à ses pensées, et me suis calé à 130 compteur et, comme j'ai une sorte de cruise-control intégré au poignet droit, j'ai continué à ce rythme sans désemparer. Jacques a pris ma roue mais pas Didier, ni François qui ont disparu dans nos rétroviseurs !

Arrivés aux portes de la ville, on s'est rangés pour les attendre mais, comme la soeur à Dehaene, on n'a rien vu venir. Après 10 bonnes minutes de vaine attente, on a continué jusqu'au centre ville. Deux ou trois appels téléphoniques plus tard, on a trouvé l'entrée du musée des statues de sable où Didier et François terminaient la visite. A 13 € l'entrée, il aurait été dommage de l'écourter !
Plus tard, nous avons rejoint la digue digue don, avons cherché un resto et nous sommes installés en terrasse.
Alors qu'il en avait été question, personne n'a pris des moules. A un moment, il a fallu attacher les parasols entre eux via d'astucieuses fermetures éclair ... étanches (?) pour nous éviter une fine pluie qui, heureusement, n'a pas persisté. Le soleil revenu, nous avons pu nous offrir une promenade sur la digue, le temps d'admirer l'architecture côtière pour ensuite rejoindre nos motos et parcourir les quelques six kilomètres qui nous séparaient encore du port de Zeebrugge.
Nous y étions vers 16heures et n'étions pas les premiers. Pierre-Yves nous a demandé de passer au desk pour nous enregistrer et obtenir notre laisser-passer. Comme d'habitude, mon document d'identité "attestant de la permanence de mon séjour en Belgique" n'a pas suffi et j'ai dû produire mon passeport qui porte bien son nom en l'occurrence !


Un peu plus tard, le ferry nous avalait. Moto en 1ère, sur la béquille latérale et maintenue par une corde à noeuds savamment ... noués : rien à craindre sauf si très gros creux et/ou naufrage !! Comme conseillé par les G.O.'s, j'avais préparé un sac avec un short et un tee-shirt pour pouvoir me changer sur le bateau. Inutile en effet de s'encombrer d'un lourd top-case, on a déjà fort à faire avec le casque et le sac de réservoir qu'on doit trimballer sur plusieurs étages jusqu'à atteindre le bon pont ! Les cabines sont par ailleurs tellement exigües qu'il vaut mieux voyager léger !!


L'assistance, faite d'un gros 4x4 et (en principe) d'une remorque est presqu'arrivée en retard au port. Nous avons appris un peu plus tard que l'essieu de la remorque avait cédé ... sous le poids des ans et la corrosion soudaine due à l'air marin sans doute ;-), ce qui la "foutait mal" comme on dit car certains persifflaient déjà en disant qu'on avait payé pour une assistance globale et pas pour une demi assistance !
Pierre-Yves s'est solennellement engagé à louer une remorque si besoin était, des paroles qui eurent le don de rassurer tout le monde et de faire taire certains. Heureusement, cela ne fut pas nécessaire même si le voyage a été émaillé par quelques chutes, mais ... ne précipitons pas les choses.


En attendant le repas du soir, on a mariné sur le pont extérieur en sirotant une grande bière. Nous étions invités à rejoindre le restaurant "Four seasons" (devenu depuis "The Kitchen") à 20 heures si je ne m'abuse et, comme à l'habitude, on a trop mangé ! Pensez : une entrée froide, une entrée chaude, un plat et, why not, un dessert alors qu'en temps normal, on se contenterait d'un plat de pasta et basta !!!
Ne restait plus alors qu'à rejoindre le "quadruplex" et s'entasser les uns sur les autres en se souhaitant une bonne nuit sur une mer d'huile ... De quoi déjà se mettre dans le bain et penser aux vieilles motos anglaises qui n'étaient pas avares en matière de bain et de mer d'huile !!

 

IOM, jour 2 : débarquement !

Nuit dans le bateau et dans la promiscuité d'une cabine de 2m40 sur 4m20 tout au plus, à vous de convertir en inch, foot, yard et toutes ces sortes de choses qui servent de "communes" mesures outre Manche !
Mer d'huile disais-je et sommeil de plomb : on a tous bien dormi et personne n'a réussi à couvrir le ronronnement des moteurs avec ses ronflements !
On s'est tous réveillés de bonne humeur et nous avons gagné le restaurant pour le petit-déjeuner vers 7h30 ou 8h00. Pour un premier repas matinal sur le "sol" anglais, un petit-déjeuner du cru s'imposait. J'ai donc rempli mon assiette d'un oeuf sur le plat ainsi qu'une louche d'oeufs brouillés, une saucisse, une ou deux tranches de jambon grillé, des petites pommes-de-terre, une louche de haricots en sauce, une tomate, du beurre et des toasts grillés : autre chose que ces mignardises et autres viennoiseries de lopettes qui sévissent sur le Continent ;-)))
Après le passage obligé par l'écluse, une manoeuvre délicate et de haute précision surveillée par l'ami Jacques qui n'en revient pas encore de la dextérité avec laquelle ce building flottant est placé au millimètre près par le capitaine et son équipe, on a débarqué vers 9h00.


"Left is right, right is wrong", le road-book est là pour le rappeler au départ de chaque trajet. Chacun sa méthode pour garder cette maxime vitale en tête : Jacques, en plus d'un bandeau autocollant fixé à la salive sur le côté gauche de la bulle de la GS, y a ajouté 4 pinces à linge de couleurs vives du plus bel effet ;-)
Personnellement, je me contente d'essayer de rester concentré sur mon pilotage (!) et ... de suivre François autant que possible, le gaillard étant moitié breton, moitié brabançon mais aussi moitié anglo-saxon pour avoir séjourné là-bas un ... certain nombre d'années !!
Avant de vous narrer la journée voici
les clichés tirés lors de cette traversée d'est en ouest de la plus grande île britannique !

 

IOM, jour 2, suite !!

Voilà, cela fait 8 jours que nous sommes rentrés, et alors que François a bouclé son compte-rendu de voyage, je ne suis encore nulle part ! Notez, comme dit l'autre, que lorsqu'on est "nulle part", ça évite au moins d'être au mauvais endroit au mauvais moment  !


Hull, on quitte le ferry et on emboite tous le pas de François, plus habitué que nous à rouler à gauche pour les raisons déjà exposées ci-avant, si si, je les ai exposées avant !!
A la réflexion et même si, par la force des choses on s'habitue à cet état de fait, j'avoue que je ne comprends pas pourquoi ces britanniques font "tout à l'envers" ... C'est vraiment contre nature, non ? Pourquoi à gauche ?? Pourquoi des miles, des yards, des inches, tout un système métrique différent du nôtre ??? Pourquoi pas l'Euro alors qu'ils ont quand même un pied, léger mais qui pèse de tout son (petit) poids, dans l'Europe économique ???? Pourquoi ce petit déjeuner roboratif au lieu de nos croissants feuilletés ????? Pourquoi ce fish and chips au lieu de nos mets raffinés ?????? 

Y a-t-il un raison historique qui explique tout ça ? Une raison majeure et impérative ?? Je fais appel à Didier la Science et à tout qui, très brièvement SVP, pourrait répondre à toutes ces interrogations !!


Cela dit, sacré dépaysement que de franchir ce petit bras de mer qui les séparent ... de "Notre Monde". Et en définitive, c'est ça qui me plaît en allant là-bas !!
Bon, bin, maintenant que t'y es, faudrait peut-être voir d'aller de l'avant fieu !!
Oh, oh, on se calme là ! J'y vais SI JE VEUX et à l'allure QUE JE VEUX, non mais !! On n'est pas aux pièces non plus !!


Hull > Lancaster : 292 bornes soit à peine un peu plus de 181 miles, ce qui fait tout de suite nettement plus court, isn't it ?, avec comme spots touristiques Fountains Abbey, Jervaulx Abbey et les "White Scar Caves" respectivement situés après les cent trente-septième, cent quatre-vingt-deuxième et deux cent soixante-deuxième kilomètres du road-book du jour.
Autant le dire tout de suite, on a dû faire un choix et justement, on a choisi d'en visiter un seul sur les trois. Et, de surcroît, on n'a pas fait le même choix. Il faut dire qu'on n'a pas eu le choix ... Pfff, on dirait du mauvais Devos, non ??

En fait, Jacques s'est fait piéger à l'entrée de Fountains Abbey. Il s'est précipité au lieu d'aisance pendant que nous cherchions un coin pour manger. Quand il est ressorti, il a cru qu'on avait été acheter des billets d'entrée, ce qu'il a donc fait. Après quoi, il a vu que nous étions entrés dans la cafétéria. Quand il nous a annoncé que ça coûtait 9,50 £, fichtre, on a préféré s'assurer son casse-croûte du jour !! Hélas d'où nous étions, il était impossible de lui tirer le portrait à l'Abbaye des Fontaines ... 

Pour ce qui est de Jervaulx Abbey, vu qu'on avait pas attendu Jacques qui en avait pour une heure à faire le tour de l'autre Abbey, nous l'avons visitée sans lui. Lorsqu'il y est arrivé, il n'a pas vu nos machines plantées dans le parking et il a donc poursuivi son chemin ...

Enfin, pour les White Scar Caves nous n'avions malheureusement plus le temps matériel d'approfondir la visite !
L'erreur que nous faisons peut-être c'est de nous éterniser sur certains sites ainsi qu'à table lors des repas et des "4 heures" : nous devrions faire les visites au pas de course et manger aussi vite que François ...
Mais alors, me direz-vous, quand est-ce "qu'on profite" de l'instant ??
Pas le temps !! Faut circuler, il y a tant à voir !!!!


Et de fait, nous n'avons pas traîné à Fountains Abbey où nous nous sommes tous contentés de petits pains garnis et d'un soda. Nous nous réservions pour la suite, pensez ! 

C'est par des routes très étroites, épousant le relief, traversant des plateaux recouverts d'une flore couleur ... Cagiva, que nous avons atteint la seconde abbaye du jour. Alors qu'on s'attendait à priori à voir 3 pierres et deux cailloux, genre "Villers-la-Ville" en miniature, le site s'est avéré beaucoup plus vaste et bien plus intéressant qu'il n'y paraissait de prime abord. Il y avait là de quoi remplir un album de photos et de quoi s'y perdre également sans abbey-book ;-)) Un endroit qui aurait pu être peuplé de fantômes tant il était encore vivant ...
Hein ? Qu'est-ce qu'il dit ?? Des fantômes vivants ??? Ma parole, il fume des trucs le gamin, c'est pas possible !!


Après la visite et dans la mesure où j'étais resté un peu sur ma faim question bouffe voyez, j'ai proposé qu'on prenne le 4 heures à la taverne qui jouxtait le lieu saint, ce que nous fîmes et dès que nous vîmes qu'il y avait là quelques gâteaux et autres pâtisseries, nous nous laissâmes tenter Seigneur. C'eût été un péché de passer à côté, ma foi !!


Au moment de repartir, je crois que j'ai proposé à François de passer devant. Toutes ces petites routes sont bien sympathiques mais tellement étroites, tellement sinueuses et tellement bordées de hautes haies, qu'il faut toujours être extrêmement vigilant car une voiture, un piéton ou un cycliste peuvent apparaître tout à coup au détour d'un virage et sachant que "ça" survient par la gauche c'est parfois d'autant plus surprenant : cette vigilance extrême engendre une fatigue certaine et c'est pourquoi il est sage de se relayer en tête du convoi.
J'étais donc le premier, une heure plus tard, à me trouver nez à naseau avec un troupeau de boeufs à longs poils, des highlands je suppose, bien que cette race soit ... écossaise !
Comme j'hésitais un peu, François s'est mis à klaxonner sauvagement, de sorte qu'ils ont daigné bouger, juste un peu, de quoi glisser les cornes de nos guidons entre les leurs ! Didier, qui traînait derrière, a eu un peu plus de mal à se frayer un chemin.


Nous sommes arrivés à l'Hôtel "Premier Inn" de Lancaster vers 19h00 et comme on passait à table à 20h00, cela nous a laissé le temps de nous débarbouiller et de nous changer. Comme à chaque fois, j'ai partagé la chambre avec François alors que Didier partageait la sienne avec son ami Jacques.


A table, nous avions une carte avec 4 ou 5 entrées, 4 ou 5 plats, 4 ou 5 desserts, le tout au choix ainsi qu'une boisson. Pour marquer le coup, en plat principal j'ai pris le traditionnel "fish and chips" que vous pouvez admirer sur la dernière photo du jour !
Alors que Didier est resté au restaurant pour discuter de problèmes de câble et de chargeur avec Pierre-Yves, Jacques, François et moi, sommes sortis prendre le frais dans le parking. 

Comme d'habitude, nous avons relevé les forces en présence. Autant le dire tout de suite, on se serait presque cru chez Moto 80 tant il y avait de BMW. Sur les 29 motos engagées, il n'y en avait pas moins de 15, soit pile poil ... plus de la moitié ! Des GS en majorité dont l'une ou l'autre, toute nouvelle, refroidie par eau, mais aussi une GS 650, une 800, une 800 Adventure prêtée par un concessionnaire bienveillant (j'expliquerai peut-être plus tard), une (ou deux) 1200 RT (celles de Speedster et d'Yvon je pense ), une K1200 gonflée à 193 chevaux, une K 1600 GT, j'en passe et des meilleures ... ou pas !
La seconde marque la plus représentée était TRIUMPH avec 4 unités : une Tiger 1200 Explorer, une Sprint ST (celle avec les 3 sorties d'échappement sous la selle), une Tiger 955i (celle de Pierre-Yves) et une Tiger 800, la plus belle sans doute ;-).
3 HONDA venaient ensuite : une Crossrunner et 2 Pan European.
La marque KAWASAKI était représentée par deux Z1000 pilotées par le couple Virginie/Didier, celui là même qui s'était cassé la jambe en mai lors du voyage en Dordogne et qui, soit dit entre charentaises, boitait encore fortement ...
Quinze plus quatre plus trois plus deux ça fait vingt-quatre si je ne m'abuse ... Restaient donc une CAGIVA Navigator, une DUCATI Multistrada, une KTM 990 SMT, une YAMAHA Tdm 900 et ... le scooter 400 de Leïla Neïla qui, je l'espère, est un SUZUKI pour que la marque soit également représentée ici !
Raté, c'est un scooter HONDA ! Egalité donc entre TRIUMPH et HONDA en ce qui concerne la représentation.
Après avoir compté les motos il ne restait plus qu'à aller se coucher. Inutile d'embrayer sur le comptage de moutons, nous nous sommes endormis quasi instantanément, comme s'il avait suffi d'appuyer sur le bouton "OFF" !

 

IOM, jour 3 !!!

Les photos d'abord ?

Y a qu'à demander !! .
Road-book et sea-book une fois encore. Quand on voyage vers les îles, faut pas s'étonner de devoir prendre le bateau en moyenne un jour sur deux !

 

IOM, parenthèse ...

J'ai posé la question à Gougueule de savoir " Pourquoi on roulait à gauche en Angleterre ?" et voici ce que j'ai trouvé sur un blog utile (si, si, il y en a qui sont utiles voire d'utilité publique, un peu comme le mien voyez ?) :
Cela remonte à l'époque des cavaliers qui portaient leur épée à gauche.
Dans le passé, les hommes portaient leur arme à gauche, il la dégainait de la main droite. Ainsi, il était préférable de circuler à gauche du chemin afin que les épées ne s'entrechoquent pas et aussi afin de sortir son arme plus facilement.
C'est à Napoléon que l'on doit le changement de sens de circulation dans la majorité des pays. A l'époque, les armées avaient l'habitude d'attaquer par la gauche.
Napoléon imagine alors une tactique: attaquer par la droite pour déstabiliser l'adversaire. Tous les chariots circulaient donc à droite. C'est comme ceci que la circulation à droite s'est imposée dans tous les pays qu'il a conquis. L'Angleterre n'ayant jamais été conquise par les troupes napoléoniennes, on continue encore aujourd'hui à rouler à gauche.

Je ne sais pas si c'est la vérité avec un grand "V" (nan, pas un grand 5 !!) car j'ai quand même dû corriger 4 ou 5 fautes d'orthographe, mais ça y ressemble furieusement en tout cas. Et donc, finalement, sans Napoléon, nous roulerions tous à gauche ... et on trouverait cela TOUT NATUREL.
Tout n'est donc pas de la faute à Rousseau ...
Pour le reste, à savoir le système métrique et toutes ces sortes de choses, comme le dit Didier, ils n'ont vécu aucune révolution dans leur Histoire et sont donc restés fidèles à eux-mêmes.
Révolution est souvent synonyme d'évolution mais pas forcément, ceci étant un autre débat, n'est-il pas ?!
Qui se souvient des Vendémiaire, Brumaire et autre Frimaire ? Et oui, les révolutionnaires frimèrent, eux aussi ...

 

IOM, jour 3 : on y retourne !

"Quoi ma gueule, qu'est-ce qu'elle a ma gueule ??"

J'ai déjà mis le lien vers les photos de ce troisième jour en ligne. Avez-vous été les voir ? Si pas, je vous invite à y retourner ...
Personnellement, moins je m'y vois et mieux je me trouve. Loin d'être photogénique l'Albertino et je ne vous dis pas de près, c'est pire encore.
Comme le dit ma tendre, "on ne se refait pas", ce qui n'est pas tout-à-fait vrai Thierry, les chirurgiens esthétiques n'ayant jamais eu autant de travail !!
Tiens, je me suis laissé dire que certains d'entre eux exigeaient des "enveloppes" en liquide : je ne veux pas y croire car ils gagnent bien assez de pognon sans ça, leurs interventions coûtant généralement la peau des fesses ;-))
Mais revenons-en à nos moutons qui bêlent, bêlent, bêlent ... comme le jour !!


On en a franchi des "cattle grids" lors de la petite boucle que nous avons effectuée ce matin là. Petite boucle d'une centaine de kilomètres parce que nous devions prendre le ferry à 14h15 pour, E-N-F-I-N, rejoindre cette île promise !
La pluie était tombée toute la nuit mais il n'en restait plus qu'un petit crachin le matin de sorte qu'on a tous laissé nos plastiques dans les top-case où à l'hôtel pour ceux qui comptaient visiter le château de Lancaster, tout ça pour conjurer le mauvais sort bien sûr !

Nous avons pris la route en commençant par faire les pleins d'essence. Si je ne me trompe pas, les prix oscillaient entre 1.38 et 1.44 ... que j'ai longtemps pris pour des EUROS et donc pour ... un prix raisonnable. Si on convertit, ça n'est pas vraiment le cas, il faut bien l'avouer.
On a un peu galéré pour sortir de la ville, le Tripy I comme le Tripy II basculant irrémédiablement en mode boussole en faisant perdre le nord même au stoïque François. C'est Didier qui nous a sorti de là en affichant la carte sur le Tripy II. 


Ce n'est pas la première fois qu'en voulant l'afficher, j'ai ajouté des P.O.I. sur le mien, P.O.I. qui sont tout sauf des points d'intérêt !!
Tiens, j'ai lu quelque part qu'on pouvait les effacer ou bien leur donner un nom plus "parlant" à ces P.O.I. mais j'avoue ne même pas les trouver dans les tripes au Tripy lorsque j'affiche son contenu ...


Premier point d'intérêt sur le road-book du jour, une tour carrée et un joli point de vue sur la campagne environnante. Avec François, même en manoeuvrant, on essaye de garder à l'esprit qu'il faut faire les choses "à l'envers" et nous avons remarqué avec un certain amusement, uh uh uh, que la plupart des participants qui arrivaient dans le parking en ont fait le demi-tour par la droite. C'est comme ça qu'on se fait piéger en repartant les gars ! Il faut jouer le jeu à fond ou ne pas jouer ;-))
On a continué à jouer à saute-mouton avec les petites routes à fleur de relief et aussi avec les quadrupèdes qui broutaient dans les bas côtés ... jusqu'à arriver au "Lunsdale Arms", un pub où s'étaient déjà entassés quelques participants arrivés avant nous et qui nous firent de grands signes. Nous avons freiné des 3 disques, rangé nos brêles aux côtés des leurs et avons investi les lieux. Bien nous en pris car c'est pile à ce moment précis qu'il se mit à pleuvoir comme vache et veau qui pissent !!
Morning tea pour certains, café pour moi, merci François ! Je vais au petit coin, je reviens et je vois qu'il est servi dans une cafetière à piston. Ouille, ouille ! J'enfonce délicatement le dit piston et verse la ... mixture dans ma tasse. J'ai eu autant à manger qu'à boire et si je cherche bien, je suis sûr qu'un copeau de grain de café doit encore traîner dans ma grosse dent creuse ;-)) Boire un tel café c'est comme manger un fish sans chips mais plein d'arêtes voyez ? Sauf que là, on ne peut même pas farfouiller dans sa bouche en se cachant avec la main gauche ...
A un moment j'ai un peu étalé ma maigre culture en citant deux alexandrins bien connu : "
Nous partîmes cinq-cents mais par un prompt renfort
Nous nous vîmes cinq mille en arrivant ... TOPOR !
Et un motard, plus cultivé que la moyenne de reconnaître un passage du Cid de Corneille et de confirmer que "TOPOR" était bien un dessinateur qui sévissait à une époque dans le journal HARA KIRI !
Il roule sur une GS 650 et arbore une belle barbichette blanche. Je le salue au passage : salut, ami de la culture !!
Il possède aussi une belle collection privée de motos anciennes qu'il connait sur le bout des doigts ... Nous l'avons appris lors de la visite au A.R.E. Classic Bike Collection que nous avons visité 2 jours plus tard !


Nous avons repris la route, toujours les mêmes 4 mousquetaires qui n'étaient que 3 d'après la légende, unis comme les six doigts de la main gauche, sous un soleil retrouvé. 

Nous avons laborieusement traversé Lancaster avant d'arriver au lieu d'embarquement vers 12h15 - 12h30 par là, bien trop tôt donc ! Nous avons salué la compagnie qui attendait là, bêtement dirais-je si je manquais de respect, et avons rebroussé chemin, direction un pub que François avait repéré avant que nous nous engagions dans les infrastructures du port de Heysham. 

"Duke of Rothesay" qu'il s'appelait, le pub en question. Nous avons mangé léger pour changer et j'ai souvenir d'un chili con carne un peu trop "spicy".
De retour au port, nous avons bien dû attendre encore une demi-heure avant d'embarquer.
On a fait presque toute la traversée sur le pont avec François pendant que Didier scrutait le journal de la bourse dans un salon intérieur et que Jacques bronzait à l'étage au-dessus. J'ai proposé un café que François m'a payé (!!) et que nous avons bu en compagnie d'un couple qui nous a raconté une anecdote vécue dans une "sanisette", anecdote que je ne peux pas raconter maintenant car il est trop tôt et des enfants risquent de l'entendre. Revenez plus tard et peut-être vous la raconterai-je alors.


L'épouse d'un autre motard s'est jointe à nous et nous en a raconté une autre. Celle-là, je peux en parler car il s'agit en fait du couple qui a bénéficié d'une moto de rechange, une GS800 Adventure.

Vous savez pourquoi ? C'est parce qu'en fait, ils ont un autre modèle de BMW mais dont une pièce a lâché, pièce qu'ils attendent depuis des semaines et des semaines ... et qui n'arrive toujours pas. Comme quoi, pas besoin d'acheter "exotique" pour rencontrer ce genre de problèmes !! Vive la fiabilité et l'efficacité allemande !!!


Nous sommes arrivés au port de Douglas et il ne restait que quelques hectomètres à parcourir pour rejoindre l'hôtel Ascot, situé dans une rue extrêmement pentue au long de laquelle nous avons éparpillé nos motos.


Etant donné que nous y séjournions 3 nuits, nous avons enfin pu déballer toutes nos affaires et les ranger soigneusement dans les tiroirs et les armoires. C'est en tout cas ce que je fis avant la douche alors que François déposa tout son barda dans un coin, enfila sa tenue civile et entreprit une promenade le long de la digue avant de gagner le bar et s'enfiler un demi-litre de cidre.
On s'est tous retrouvés à table à 20h00 pour une formule mixte, mi-table, mi-buffet à savoir que les entrées et les desserts étaient servis à table alors que, pour les plats de résistance, il fallait faire la queue au buffet. On dit aussi "buffet" là-bas mais on le prononce un peu genre "beufeille" voyez : comique !
Après ça, on a fait une promenade digestive, côté boutiques à l'aller et côté digue de mer au retour. On s'est presque tous rejoints à la boutique intégralement dédiée au "Tourist Trophy" et pas mal d'entre nous sont déjà ressortis avec des sachets plein de tee-shirts, polos, porte-clefs et chemises estampillés "TT". Perso, j'ai attendu les soldes ;-)) Je n'achète jamais sur un coup de tête, un coup de tea tea comme on dit là-bas !!
Nous sommes revenus à la chambre, appelée Racecar "Redcar" si j'ai bonne mémoire, on a un peu regardé la télé, (Troie, avec Brad Pitt ?) puis ce que nous réservait le programme du lendemain : il y avait un tour du circuit légendaire (64 km) et une boucle faisant la part belle à la côte (143 km). Libre à chacun de faire l'un puis l'autre ou bien l'autre puis l'un, voire de faire plusieurs tours du circuit pour les plus rapides et pourquoi pas plusieurs boucles côtières ;-))
Autant dire qu'on s'est endormis plein d'images et de vidéos du TT en tête !! Chauffe les pneus Marcel !!!

Addendum : il y avait tellement de vent parfois sur le pont qu'une chanson m'est venue en tête au hasard d'une question qu'on me posa ... Ecoutez !!

IOM, jour 4, fourth day !

Essayez un peu voir de prononcer le "fourth day" sans postillonner partout et en montrant bien le petit bout rose de votre langue ...
Voici les
photos du quatrième jour du voyage, en fait premier "vrai" jour sur l'Île de Man.

Si on en croit la liste des hauts lieux touristiques et/ou culturels établie par les G.O.'s de Cap Moto, il n'y en a pas moins de onze sur le parcours du jour, à commencer par le MANX MUSEUM auquel nous avions décidé de nous rendre à pied pour ne pas faire la visite en tenue de motards, tenue pas toujours agréable à porter en certaines circonstances.
On prend donc le petit-déjeuner et on quitte l'hôtel vers 8h30. On tombe alors sur un petit groupe de motards en civil qui avaient eu la même idée. Le problème c'est que le musée en question n'ouvrait ses portes qu'à 10h00. Changement de plan, on réintègre l'hôtel et nos cuirs et/ou textiles, on charge le road-book du jour sur les Tripy et on fonce, droit devant !!


Premier arrêt à PORT ERIN où chacun y va du plus beau cliché et où Jacques remarque qu'il y a un petit musée du train. Il a été le seul à pouvoir prendre des photos du petit train à vapeur qui quittait la gare. J'ai bien essayé de courir pour arriver à la hauteur de la loco mais trop tard : j'ai raté le train et j'ai juste eu droit au nuage de vapeur ...
On a donc visité le petit musée dont le droit d'entrée était fixé à 1 £.


Un peu plus loin, 8 bornes à peu près, on est arrivé au "Sound Café" dont la particularité est d'offrir une vue imprenable sur la petite île "Calf of Man" au travers de grandes baies vitrées légèrement fumées et formant une ellipse. On s'est installé là, devant un énorme bol de café. Des phoques barbotaient paraît-il sur la petite île. J'avais beau écarquiller les yeux, je ne voyais pas le moindre début de moustache d'un quelconque phoque. Que pour finir, j'ai été contraint de faire semblant de les voir en poussant un grand "Aaaaaaahhh, ouiiiiiiiiii ! Les taches plus claires, c'est ça ! Ben oui, forcément, elles bougent les taches, là !!"
Mais en réalité, quéquette, je ne voyais que dalle !! On a quitté le café et on s'est rapproché au plus près et en sortant les plus gros téléobjectifs de nos appareils photos de photographes du dimanche ... 

Quand je regarde les clichés, je ne vois toujours rien. Par contre sur les photos que François a prises, on les voit nettement au point qu'on peut les compter et distinguer les garçons des filles ;-)) La résolution et le mode zoom de mon vieux Canon sont manifestement dépassés. Un nouvel investissement s'impose !
Où alors de nouvelles lunettes. Car il faut vous dire aussi que lors des diverses traversées il y en avait toujours l'un ou l'autre pour dire : tu vois, là-bas, ça doit être les côtes écossaises, plus loin, tu vois là-bas, ce sont les côtes anglaises, plus loin encore, là, tu vois, en fonction de la position du soleil et de saturne, ça doit être les côtes d'Irlande ... Et moi, tout seul, de dire : meuh nan, tu vois pas que ce sont juste des nuages bas qui donnent cette impression de voir des côtes se dessiner à l'horizon !!
Bah, si je ne vois pas bien loin, je vois suffisamment au-delà de mon nez pour savoir où je mets les pieds et, jusqu'à présent, ça ne m'a pas joué de mauvais tour !


20 bornes plus loin, toujours sur des routes aussi étroites que certains esprits d'extrême droite, rappelez-vous, "right is wrong", ce n'est pas moi qui le dit, nous sommes arrivés à NYARBIL où nous avons marqué l'arrêt devant la beauté de la mer et d'un cottage typique en toit de chaume que nous avons immortalisé pour la postériorité, comme d'habitude !
Plus loin encore, suivant toujours des routes en montagnes russes, une petite route en cachant une autre, plus petite encore, comme les matriochkas, nous sommes arrivés dans le port de PEEL.
Il y avait là "The House of Manannan" et le "Peel Castle" à visiter mais nous nous sommes contentés de nous promener un peu pour photographier le port, le château et une vue plus large en escaladant une petite butte au pied de laquelle se dressait une sculpture représentant une femme aux formes abruptes ;-)
Il y avait un "fish bar" à roulettes, un peu comme nos baraques à frites d'antan voyez, et je proposai qu'on y achète un "fish and chips" que nous aurions pu déguster assis sur un banc mais Didier et Jacques craignant qu'on subisse une attaque en règle d'escadrilles de mouettes et autres goélands, nous nous sommes sagement dirigés vers le "Marine Hotel", dont les diverses enseignes promettaient des "crab, ham or cheeze salads", un "wide choice of curries and grills" et des "snacks always available" (merci google earth !). 

Alléchés, on s'est précipités à l'intérieur dedans. François s'est occupé de tout. Il a demandé ce qui était EFFECTIVEMENT "available" et, ma foi, après la courte liste qu'il nous fit, nous optâmes tous pour un "beef and onion pie" que le chef coq à la haute toque enfourna illico presto dans le micro-ondes, l'un après l'autre, et que François nous apporta à table. Pie un peu mou mais contenu correct ... 

On a bu une "lager" en bas de ça, sauf Didier qui ne touche jamais à l'alcool pendant le service. Il préfère attendre le soir et opte le plus souvent pour un bon vin. Il s'essaye parfois à d'autres boissons mais généralement en se contentant de les goûter dans les verres des autres, sans doute la meilleure façon de se faire son opinion.
Bon, on va en rester là pour aujourd'hui car "time flies" et Tamise Money comme on dit dans la City !!!

 

IOM, jour 4 : parenthèses (!)

Certains se seront demandé pourquoi un tel drapeau pour représenter les couleurs de l'Île de Man. D'autres, plus curieux et/ou actifs auront déjà fait une brève recherche sur la Toile et auront inexorablement abouti ICI .
J'avoue que je n'ai pas tout lu et, peut-être que, noyée dans tout ce blabla, l'explication des 3 jambes y apparaît. Reste que dès le premier soir où nous avions investi la boutique le long de la digue, j'avais posé la question au sympathique tenancier qui avait dit à peu près ceci, en anglais dans le texte : It means that "whatever way you throw me, i'll stand" en y ajoutant le mouvement vertical des deux bras agités de haut en bas pour préciser la position debout.
Et de fait, quelque part sur le fronton d'un bâtiment, au hasard de notre pérégrination, nous avons pu lire ceci : "Quocun que jeceris stabit", ce qui n'est d'une part pas du tout grossier et, d'autre part, confirme ses dires !
Hein ? Quoi ?? Ah ! Vous n'entravez ni l'anglais ni le latin ???
Oh, mais, faut sortir un peu de vos villages les petits gars ! Bon, c'est bien parce que c'est vous. En fait, en bon françois, cela signifie "Quelle que soit la façon dont on me jette, je reste debout" ! Capito ? Understood ?? Verstehen Sie ???
Voilà qui vous fait une belle jambe n'est-il pas ??

 

IOM, jour 4, suite !

On avait pris les photos essentielles, on avait mangé, que vouliez-vous qu'on fasse encore à Peel ...
Fasse, Peel, Pile ou face, ah ah ah il vaut bien un penny celui-là, non ?


On quitte donc Peel et le premier village qu'on traverse n'est autre que "Kirk Michael". Là, je marque un temps d'arrêt. Attends ! Etrange coïncidence quand même que sur une même petite île on trouve ET Douglas ET Kirk Michael comme patelins, non ? Les acteurs, père et fils, n'auraient-ils pas de lointains ancêtres qui viendraient de là, qui viendraient du blues ?
Je me repasse la scène de Basic Instinct tout en essayant de garder un oeil sur la route qui poursuit vers Ballaugh, Jurby East, Andreas Regaby, Ramsey et Maughold.


Là, il faut aller chercher un "point de vue" imprenable qui emprunte un sentier garni d'herbe en son centre, qui contourne une église et qui slalome presque entre les tombes jusqu'au lieu-dit "Light House" (W.P. 67 du R-B). Demi-tour droite, on dévale le sentier, on contourne et slalome à nouveau et on continue jusque Laxey.
Intéressant le site, il n'y a pas à dire. Cette énorme roue qui tourne au bout d'un très long et très haut aqueduc, ça impressionne, c'est sûr. Cette machinerie servait apparemment à pomper l'eau qui sans ça aurait envahi et inondé les galeries construites par les mineurs. Petit bémol à ce propos. Au cours de la visite, je croise François qui me dit : attention, ne te perd pas dans les galeries, y a pas de road-book !
Intrigué autant qu'excité à l'idée d'enfin voir ce qui pouvait ressembler aux lieux dans lesquels mon père a travaillé pendant près de 30 ans dans la fosse, je me suis précipité au départ de la visite. Un gars m'a tendu un casque jaune fluorescent, ce qui m'a conforté dans cette idée. Hélas, il s'agissait juste d'un bout de galerie d'une vingtaine de mètres à tout casser avec, au bout, un wagonnet rempli de caillasse. Demi-tour droite, restitution du casque et salut aan de kust !
Petite charentaise, vous permettez ? Il faudra absolument que j'aille visiter le site de Blégny-Trembleur dans la province de Liège : il y a là, paraît-il une reconstitution très fidèle de ce que pouvait réellement être la vie des mineurs de fond. Cela pourrait même être un but de balade à moto : avis aux amateurs !!
Autre charentaise, pour faire la paire : l'accès à Laxey (uh uh uh) nous a coûté 4,50 livres, et oui, ce n'était pas une roue ... libre d'accès !
Il ne restait même pas 20 bornes pour regagner l'hôtel et c'est sous la pluie que nous les avons parcourues.
Elle eût le don de refroidir les ardeurs de Didier et François qui préférèrent en rester là. Jacques était lui, chaud boulette pour faire le tour contre vents et marées. Moi, j'étais entre deux eaux ...
Il n'était pas encore 17heures.
Je me suis demandé comment j'allais bien pouvoir tuer les trois heures qui nous séparaient du repas du soir et je me suis finalement dit que la meilleure façon était de ... faire le tour du circuit avec Jacques !!


Il avait dit que cette pluie ne durerait pas et il avait bougrement raison, le Jacques, car on a fait l'essentiel du parcours au sec, sauf dans la partie "montagneuse" (point culminant à 621 mètres !) où nous avons été un peu rincés mais pas trop.
Certes il y avait beaucoup de trafic, on était en plein dans l'heure de pointe, mais on a quand même pu "ouvrir autrement plus grand" que sur la plupart des routes que nous avions empruntées le matin et l'après-midi. On n'a battu aucun record, c'est sûr, mais on a bien pris son pied. J'avoue que Jacques m'a épaté pour le coup parce que je n'ai pratiquement jamais dû freiner derrière lui ...
Cette GS donne assurément beaucoup d'assurance, je puis vous l'assurer ;-)


De retour à l'hôtel, je me suis promis de refaire le tour le lendemain et ce d'autant qu'on annonçait une meilleure météo avec, en plus, l'idée de prendre quelques photos au risque de faire chuter la moyenne ;-))
Je suis allé directement me doucher. François n'était pas dans la chambre. Je suis redescendu et j'ai vu qu'il discutait à bâtons rompus avec d'autres motards qui racontaient sans doute leur expérience du circuit. Je suis sorti me promener. J'ai croisé Didier et Jacques qui sortaient de la boutique. Ils y sont entrés à nouveau avec moi. J'ai acheté un beau polo et un autocollant. On est sorti. On a continué jusqu'à la station des "tramways équestres" et on est revenu pile poil à 20 heures à l'hôtel pour passer à table.
Comme d'habitude, on s'est fait aider par François qui nous a expliqué, par le menu, les divers mets proposés. Contrairement à la veille où il s'était un peu fait avoir, il nous a déconseillé les meilleurs desserts afin qu'il en reste pour lui ;-) Je crois qu'il a eu son cheeze cake ce soir là ...
Après ça, on est sans doute ressortis faire  une petite marche, sauf Didier peut-être qui était un peu fatigué.
Bonne nuit !!

 

IOM, jour 5, fifth day !!

Après nous avoir baladés tout autour de l'île la veille, le road-book du jour se proposait de nous faire découvrir l'intérieur des terres et "la montagne" dont le sommet se situe à Snaefell et culmine à 621 mètres. Voilà qui fiche le vertige rien que d'en parler !
Le programme comprenait la visite "obligée" de l'A.R.E. Motorcycle Museum à Kirk Michael mais il y avait également d'autres musées sur la route : au W.P. 20 celui du transport et au W.P. 59 celui de l'aviation. C'est dire s'il y avait du pain sur la planche d'autant qu'il fallait A-B-S-O-L-U-M-E-N-T qu'on y ajoute le passage par le Manx Museum que nous avions raté le jour avant !
Les 3 têtes pensantes de notre petit groupe, constitué je vous le rappelle de 4 membres, se penchèrent sur la question et convinrent ceci :
1/ visite de l'A.R.E. Motorcycle Museum (à 23.3 km de l'hôtel) : le temps était imparti;
2/ retour sur Douglas et visite du Manx Museum;
3/ re-départ pour Kirk Douglas Michael par des voies plus rapides pour ensuite
4/ se raccrocher au road-book et continuer la boucle proposée pour les 123 kilomètres restants.
Le 4ème membre fit semblant d'y réfléchir et acquiesça d'une moue approbatrice.


Nous prîmes dès lors le petit-déjeuner. Ce matin-là, je pense avoir fait l'impasse sur les "produits du terroir" et de m'être contenté de quelques flocons de céréales complétés malgré tout par quelques demi toasts grillés, beurrés et garnis de confiture ... 

François, qui avait fait les boutiques la veille, nous a offert, à Jacques et à moi, un petit autocollant représentant la forme de l'île. Sans doute voulait-il un peu se faire pardonner de ne pas nous avoir accompagnés et nous féliciter quelque part d'avoir fait le tour du circuit malgré de mauvaises conditions climatiques.


En route donc pour l'A.R.E. Motorcycle Museum par de petites routes encore piégeuses par endroit, la faute à la pluie tombée la veille et le matin même. On arrive au musée, un musée privé qui existe par la seule grâce de son fondateur, Monsieur Tony EAST, un passionné, ça se voit sur son visage !!
François a longuement discuté avec lui : parler l'anglais "fluently" peut aider dans des circonstances comme celles-là, of course !
La visite a duré une heure environ et chacun de s'extasier devant la beauté de toutes ces machines et du soin apporté aux détails et à la finition de certaines pièces. C'est qu'à l'époque les plastiques n'existaient pour ainsi dire pas et tout cela était usiné à la main sans doute, d'où ce côté "pièces d'orfèvrerie". 

Détail amusant : des petits bacs étaient glissés sous quasi tous les carters et contenaient quelques gouttes d'huile. Il y en avait d'ailleurs plus sous les moteurs des anglaises ;-))
On a également visité l'atelier et certains l'ont même utilisé. En effet, un gars en GS et un autre en Multistrada se sont mis gentiment par terre sur la route vers le musée et quelques clés leur ont été bien utiles pour rafistoler les petits dégâts occasionnés.
En fin de visite, Monsieur EAST a mis en route un vieux side, un Ariel Stieb S 501, et est parti faire un tour avec la compagne d'un des motards présents. Lorsque nous avons levé le camp avec Didier, François et Jacques, ils n'étaient toujours pas revenus et le gars de se faire chambrer bien entendu.


François a alors sorti son Garmin, destination Douglas et le Manx Museum où nous sommes arrivés vers 11h00.
Vaste musée où tout est passé en revue, de la préhistoire à l'histoire contemporaine de l'île, en passant par la flore et la faune qui l'habite avec, par exemple, la possibilité d'écouter tous les cris des animaux, ce dont je ne me suis pas privé en garnement que je suis ;-)

 Il y a moyen de passer la journée tant il y a de salles et de thèmes abordés avec des tas d'explications à lire et de vidéos à regarder. Nous en avons fait le tour en 1 heure et demie environ avant de nous retrouver à la sortie pour récupérer nos motos qui piaffaient d'impatience dans une rue adjacente ...
Retour sur Kirk Michael donc, pour reprendre le road-book et déjà penser aux nourritures terrestres car l'heure avançait dangereusement ! 

C'est à Bride qu'on a trouvé le tea-room salvateur alors qu'il était près de 14 heures.


Nous avons rangé les motos dans le parking privatif, juste à l'arrière du bâtiment, alors qu'il y en avait un "en dur" un peu plus bas, réservé au public celui-là. Je dis "en dur" parce que le "nôtre" était fait de gravier : j'ai cherché une pierre plate que j'ai tendue à Didier pour qu'il la glisse sous la béquille latérale de sa TDM, sans ça, il craignait qu'elle tombe. Voilà un gars qui sait s'entourer de gens serviables ;-))
Il n'y avait pas que du thé à la carte, fortunément (traduction littérale) ! J'ai choisi un excellent hachis parmentier. La serveuse, sans doute la fille du patron des lieux, et qui faisait du remplacement au pied levé, nous a demandé si on voulait des frites ou des pommes-de-terre en chemise en accompagnement ... de la purée (??????). Elle est bien entendu revenue pour nous annoncer qu'elle était horriblement désolée par sa méprise et qu'on aurait des petits pois et des carottes en échange, ce que nous acceptâmes de bonne grâce ;-)

Il y avait tout un pan de mur avec des bouquins de seconde main à vendre. Sur le conseil de François, j'en ai acheté un. "Deux livres cinquante pour un livre" voilà bien une drôle de conception du troc ;-)
Consolation : deux best-sellers pour le prix d'un dans ce bouquin de Frederick Forsyth.
Déception : 572 pages écrites en tout petit caractère. J'ai bien peur (I'm afraid) que je ne les lirai jamais.
Face au parking, une bénédiction : une église entourée d'un cimetière planté de très vieilles tombes. J'aime photographier les cimetières et les vieilles tombes
ah ah ah ah ah ... (référence à la fin de "Thriller" d'un autre Michael, hiiiii hiiiiiiiiii !!)

 

Les photos du jour peut-être ? Les voilà !!

 

IOM, jour 5, suite !

On quitte donc le cimetière de Bride ...
Un peu plus tard, dix minutes tout au plus, alors que nous approchions d'un phare pour lui faire un appel (?), Didier et Jacques prirent la tangente, de sorte que nous ne les revîmes qu'à l'hôtel en toute fin de journée.
Nous avons donc continué à deux dans la montagne en évitant le "TT BAR, THE PLACE TO BE" pour rejoindre Castletown. Nous avons planté les motos sur la place et nous sommes enfoncés dans la petite ville jusqu'à trouver le "Bowling Green Cafe" où nous nous sommes installés pour boire un café et avaler un cake. Le "bowling green" est un "sport" anglais que l'on peut comparer à la pétanque si vous voulez mais pas tout-à-fait Thierry car il se joue sur un green sur lequel on se déplace au fur et à mesure qu'on lance le cochonnet, voyez ? Il semblerait par ailleurs que les boules ne soient pas parfaitement rondes mais aplaties sur les pôles. C'est un peu comme si on jouait au football avec un ballon de rugby si j'osais cette comparaison ;-))


Deux dames d'un "certain âge" y jouaient. "Certain âge" se traduit par "elderly" comme on peut le lire sur le site de François et également sur certains panneaux de signalisation dans les ... vieux villages !
On a levé le camp à 17 heures (heure de fermeture !). En regagnant les motos, nous avons vu celles de Didier et Jacques. Deux virages plus loin nous aboutissions au petit port et nous les avons vu qui nous faisaient des grands signes. J'ai agité moi aussi le bras pour leur signaler que nous continuions la route : on n'allait pas s'arrêter à nouveau pendant des plombes à écouter les palombes mouettes et les goélands se moquer de nous. C'est vrai qu'à les écouter cancaner et ricaner, c'est l'impression qu'ils donnent parfois !!
Quelques bornes plus loin encore, autre arrêt à Derbyhaven et "Island Suite" (W.P. 55) où nous avons retrouvé Pierre-Yves avec lesquel nous avons un peu discuté.


A ce stade il nous restait bon an mal an 20 bornes à effectuer pour rentrer à l'hôtel. On s'est concertés et on a décidé de faire le tour du circuit. Entre charentaises, si François ne l'avait pas fait, je suis pratiquement certain que je serais parti seul. Evidemment j'aurais alors été jusqu'au bout du road-book et j'aurais rechargé celui du circuit au départ de l'hôtel. Par contre, avec François, on s'est arrangés pour retomber dessus quelques kilomètres à peine après le départ réel de la course. On a d'abord fait les pleins à la première station qu'on a trouvée et puis on s'est lancés à donf les manettes, la tête dans la bulle et la pointe des pieds sur ... les cale-pieds !
Ouais, en fait, j'dis ça j'dis rien, c'est juste pour frimer bien entendu ! En réalité, on a respecté toutes les limitations de vitesse, nous ! Les 30, 40 et 50 miles p/h imposés par les panneaux ont été scrupuleusement convertis en 50, 65 et 85 km/h. En plus, quand on voyait "SLOW" inscrit au sol, on coupait les gaz, nous monsieur !! On n'est définitivement pas des sauvages quand même !! Tout le monde ne peut certainement pas en dire autant dans le groupe, suivez mon regard inquisiteur, sir !!!
Il n'y a que dans la portion "montagne" qu'on s'est un peu lâchés ... Ah, que c'était bon !!
Avec le recul, je constate que, cette fois encore, je n'ai fait aucune photo sur le circuit. Ni les tribunes de départ, ni les quelques virages de légende et les protections parfois sommaires qui jalonnent le parcours, ni le mémorial Joey Dunlop mais ... cela se trouve certainement sur la toile, quelque part, non ?


Hôtel, douche et barbe, repas du soir, petit discours quotidien de Pierre-Yves avec le planning du lendemain. Le "concours du nain" n'a pas été gagné si je ne m'abuse. Oui, il paraît que, quelque part dans la montagne, il y avait un nain qu'il fallait trouver et photographier. On le cherche toujours ... Si vous le voyez, vous savez ce qu'il vous reste à faire !
Comme c'était déjà le dernier soir, j'ai entrepris de déjà ranger l'essentiel de mes affaires pour être plus serein le lendemain matin. Il fallait en effet être à l'embarquement vers 7h45 au plus tard !!
Des vacances ça, "my foot" ! Ce qui se traduit chez nous par "Mon oeil !"
Allez comprendre !!
Allez, bonne nuit et à demain, bon pied bon oeil ;-)))))))))))))))

 

IOM, the sixth day, le 6ème jour !

Ainsi donc, voilà qu'on quittait déjà cette île mythique pour son "TT" et que tout motard qui se respecte, ou qui veut se faire respecter, doit OBLIGATOIREMENT avoir foulée de ses roues.
T'as fait le TT, toi ? Non ?? Pas R-E-S-P-E-C-T fieu, dégage !!
De quoi quasi faire le vide autour de soi, non ? Ou alors de prendre la raclée de sa vie !!

 

Lever à 6H30, petit-déjeuner à 7h00, Have a nice day ! que je dis à la petite serveuse blonde platine qui sourit sans comprendre apparemment. Sa collègue me dit qu'elle est polonaise et qu'il faut l'excuser.

Do wizdenia !

 

Deux chutes supplémentaires au passif du groupe :
- le couple avec la KTM est tombé à l'arrêt, la faute à ces rues pentues et à ces motos trop hautes pour certains gabarits;
- une grosse BM a voulu faire un enfant dans le dos à la TRIUMPH Explorer : il faut s'assurer que celui qui vous précède a bien libéré la place au carrefour avant de vous y engager. Un coup d'oeil DEVANT doit impérativement suivre le coup d'oeil sur le côté. Résultat, la TRIUMPH par terre avec un pare-main et un cligno "out of office" ainsi que quelques griffes de ci de là !

 

Après avoir aligné les motos et les avoir plus ou moins arrimées, on a cette fois d'abord gagné les salons intérieurs du ferry. Certains avaient prévu des cartes et des jeux de société, nous non ! On a bavardé avec "Claude Speedster" qui nous a raconté un tas d'anecdotes (il pourrait en faire un blog aussi !) puis on est monté sur le pont extérieur, à l'air libre où il y avait moins de vent qu'à l'aller. On y a retrouvé Pierre-Yves avec lequel on a longuement discuté, du Tripy notamment, dont il connait (presque) tous les secrets mais aussi de l'activité "circuit" que Cap Moto propose chaque année, avec un succès mitigé d'après ce que j'ai cru comprendre ...
Rien à voir avec ce que proposent les Mertens et autre De Radiguès schools. Pas question ici de combi intégrale cuir, pas de chronométrage, pas de duo run et de time sheet, pas d'oeufs fêlés de félés comme chez Lustucru de la poignée droite, mais plutôt une balade champêtre la veille pour se rendre sur le circuit, un hôtel douillet le soir et 20 minutes par heure de circuit le lendemain avec des conseils en bon père de famille avisé mais un caractère bon enfant ;-) Et pour les "malades" de chronos, il est toujours possible d'en obtenir via le Tripy en activant la fonction ad hoc mon capitaine !
Quelle que soit l'expérience, il vaut mieux paraît-il commencer avec les débutants, quitte à changer de "catégorie" rapidement en fonction du ressenti et de l'opinion des instructeurs !!
Je suis déjà sur le point de m'inscrire pour la saison prochaine.

 

Terre !! s'écrie la vigie du haut du plus haut mât !!
Là, c'est sûr, on ne me la fera pas : c'est certainement l'Angleterre !!!

 

IOM, 6ème jour, c'est la "sweet" ;-)

Originalité du "road-book" du jour : s'il indiquait 277,5 km, il faut savoir qu'il y en avait 102,9 en MER ! Sans doute une petite plaisanterie des facétieux G.O.'s ...
Comptez comme vous voulez, il en restait 174,6 à parcourir sur la terre ferme. Cela peut paraître peu en soi, mais faut-il vous rappeler qu'on a commencé par une matinée entière (4 heures) sur le ferry entre Douglas (IOM) et Heysham (ENG).
Midi avait sonné depuis belle burette lorsque nous avons été débarqués. L'heure était donc venue de donner à manger aux hommes et, accessoirement, à boire aux machines. Celles de Didier et de Jacques avaient soif alors que la Cagiva et la Tiger avaient été rassasiées la veille avant de faire le tour du circuit ... Aaah que c'était bon ;-)))
Au passage, Didier nous fit remarquer que le carburant était "cheaper" sur la grande île. Comme quoi on gagne toujours à attendre ... mais pas trop longtemps car d'une part, time is money too et, d'autre part, ça permet en certaines circonstances d'éviter la panne sèche !
François nous a dégoté un pub qui ne payait pas trop de mine mais c'est souvent comme ça avec les pubs anglais, dès qu'on en franchit les portes on est (presque) toujours agréablement surpris par l'ambiance qui y règne !
Et c'était encore le cas dans celui-ci qui s'appelait "Boot and shoe". Restait à espérer que les steaks n'avaient pas la consistance de la semelle ;-))

Il y avait une terrasse à l'arrière et c'est là que nous avons établi nos quartiers. J'ai souvenir d'une "elderlier" lady (une dame d'un "âge certain" !) qui m'a dit "Love" une fois ou deux suite à mes questions concernant les sauces disponibles.


Voici les photos, peu nombreuses, du jour.

 


 

IOM, sixth day : la fin ... sans doute !

Apparemment, le sixth pff pff c'est "le jour le plus long" !
Comment ça ?
Ben ouais, 3ème épisode pour le compte-rendu du jour, ça fait un peu long, non ?
Ah ah, très drôle ! T'as qu'à le faire toi, le compte-rendu, si ça te plaît pas !
Oh, faut pas t'énerver, j'dis ça j'dis rien, j'dis juste que ça fait long, faut pas monter sur ta haute moto pour autant ...
Ouais, mais nan, j'fais c'que j'peux moi, j'ai pas que ça à foutre non plus, merde !
Ok ok, vas-y à ton rythme, de toute façon tout le monde sait que t'es pas Marquèz non plus ...
Ah ben ça c'est la meilleure !! Un peu facile tu crois pas ? Si ça tombe, ton petit Marquèz là, sait même pas lire et encore moins écrire, alors, hein, lâche moi un peu la grappe, tu veux !
Pffffffffffff ...Aucun humour ce type et susceptible en plus !!

 

Heysham, pub « Shoe and boot », on termine le repas et on attaque le road-book.
On attaque le road-book je t'dis : c'est maintenant qu'il faut suivre, j't'en ficherai moi du "jour le plus long" !!
Sans surprise, après la traversée de Lancaster, il nous balade sur des routes typiquement anglaises, étroites, bordées de hautes haies et sur lesquelles les autochtones (et les motochtones aussi, soit dit entre charentaises), persistent et signent en roulant … du bon côté de la route ;-)
Une chose que j’ai remarquée …
Chez nous, on conseille au motard de rouler au 2/3 gauche de la voie de droite pour :
1 / bien marquer son territoire (pas besoin alors de lever la jambe et pisser sur tous les usagers de passage)
2/ imposer aux automobilistes qui tenteraient un dépassement téméraire, de s’écarter suffisamment et d’emprunter pleinement la voie de gauche sans venir le frôler.
En Angleterre, la largeur des routes étant toute relative et, en agglomération, celle-ci étant encore réduite par les nombreux véhicules en stationnement, il est souvent impossible que deux voitures se croisent et parfois utile, même pour nous motards, de serrer le plus possible à gauche ! Plus d’une fois, j’ai dû m’y contraindre par la « faute » d’un caisseux qui forçait un peu le passage. Après, c’est devenu naturel : dès que j’arrivais en ville, je me faisais tout petit, plus petit encore, et je roulais pratiquement dans les rigoles. Finalement, c’est même une question de savoir vivre, chacun devant trouver sa place dans le trafic et ne pas l’encombrer abusivement !
Heysham, Lancaster, Abbeystead, Chipping, Narrow Streets, Whitewell, Clitheroe, Narrow Streets Again, Chatburn, Downham, Fence, Brierfield, Burnley, Mereclough et HEBDEN BRIDGE : 100 bornes en 2 heures, ce n’est certes pas une allure de circuit mais pas non plus une allure de sénateur sur ce type de routes qui caracolent dans les vertes campagnes …
HEBDEN BRIDGE, charmant petit village fleuri, au confluent des rivières Calder et Hebden, ben tiens, où nous avons retrouvé d'autres motards du groupe dont celui qui ressemblait au père Castaldi, flanqué de son inséparable copain, aussi baraqué que lui. Si je m'étais retrouvé entre eux deux à la table de l'hôtel Ascot, où on était déjà à l'étroit, je n'aurais pas eu accès à mes couverts ... Je rigoooooooole hein !!
Ils s'étaient garés comme nous, un peu en crabe et dans une rue ... très étroite, faut-il le préciser ? On n'était pas installé de 5 minutes à la terrasse du pub "Old Gate" qu'un policeman se pointe au carrefour de l'intersection comme dirait l'autre, sort son "filet à papillons" et commence à prendre des notes ! Je me suis levé comme un seul homme et me suis précipité sur lui ... pour lui demander très poliment s'il y avait un souci avec nos machines mais il m'a rassuré : no problemo, ok !
J'ai pu ainsi profiter sans stress d'un fabulous cheeze cake nappé d'une tremendous confiture de cassis et accompagné d'un gorgeous café, hein Georges ? What else !!
Au moment de quitter ce lieu où fut commis le gnègnème péché de gourmandise, ce fut un peu confus !
Plutôt que de tirer la Tiger en arrière et de remonter sur la "route principale", j'ai entrepris de faire le tour du patelin, une première fois, puis une seconde fois sans retomber sur cette fameuse rue et j'ai donc perdu les copains de vue. Un peu échaudé et incrédule, j'ai décidé de continuer alors que j'apercevais au loin dans mes rétros le phare légèrement aveuglant de la TDM. Il y a probablement un petit réglage à faire de ce côté là me semble-t-il ...
Finalement j'ai roulé seul pour les 68.88 km qui restaient. Le road-book passait par Rochdale, Halifax, Ripponden, Rishworth, des routes étroites, des pavés une première fois, des routes plus étroites encore, des pavés encore plus pavés une seconde fois, Slaithwaite, Meltham, Netherthong, direction Barnsley, Sheffield, Rotherham et enfin Tankersley. Avec le Tripy on n'est finalement jamais seul. Je me suis certes tromper à l'une ou l'autre occasion : il est facile d'embrancher une petite route plutôt qu'une autre qui se trouvait trois pieds six pouces plus loin, mais on se rend alors très rapidement compte de son erreur et c'est là qu'il faut un peu interpréter les infos que vous transmet "la boîte grise" ou ... orange. Il y en a même qui ont des Tripy aux couleurs psychédéliques. A croire que les pots de leurs machines fument autre chose que du CO2...


Je ne me suis pas rendu compte tout de suite que j'étais arrivé à destination et qu'il fallait entrer dans le parking de l'hôtel. J'ai enfin fait TILT et suis allé sagement me ranger à l'écart dans le parking. J'ai été rejoint par Didier alors que Jacques avait repéré le "bon" parking, qui se trouvait dans une grande cour intérieure. Pendant que Didier entreprit de graisser sa chaîne, j'allai me ranger avec les autres. 

François est arrivé un peu plus tard et après les habituelles ablutions on s'est d'abord installés dehors à siroter un grand cidre avant de rejoindre la cohue dans le self-service de l'hôtel.
Un self blindé et bruyant avec, en prime, un fond musical un peu trop élevé, un "haut fond" musical en quelque sorte. Je ne vois vraiment pas l'intérêt de remettre une couche de décibels dans un tel brouhaha ! C'est une mode, il semblerait que ça fait consommer plus, c'est du moins ce que j'avais eu comme écho d'une enquête réalisée il y a déjà très longtemps, le marketing n'étant pas né d'hier !


Repas quelconque, discours quotidien de Pierre-Yves précédé des habituels tintements de cuillères sur les verres pour obtenir le silence, après quoi, promenade digestive, sans Didier, dans le zoning qui entourait l'hôtel : autant dire qu'il n'y avait pas grand chose à voir d'intéressant, c'est sans doute pour cela que François s'est lancé dans l'explication de la signification des plaques d'immatriculations anglaises. Pour tout savoir là-dessus, une seule adresse, celle de son site !

 

IOM, J7 !

Claude & François devant "The Gate Hotel"

Ce matin-là, il s'agissait de rejoindre le port de Hull pour reprendre le ferry.
Les G.O.'s proposaient deux possibilités :
l'option courte : road-book d'un quart de page et 8 way points avec 117,8 km dont 99.9% sur autoroute;
l'option longue : 304,9 km avec retour sur la région du Peak District et non moins de 4 "points of interest", Blue John Cavern (au km 71,6), Chatsworth Castle (km 101,5), Arbor Low (km 124,4) et le Humber Bridge au km 285,7.
Je ne sais pas si certains participants ont choisi l'option courte en profitant peut-être d'une grasse matinée mais, ce qui est sûr, c'est que ce ne fut pas notre cas. On a par contre commencé par un gras petit-déjeuner, sauf François apparemment revenu à de bonnes résolutions ...
Feuilletons d'abord
l'album du jour avant d'aller plus loin, voulez-vous !

 

Alors que j'avais été désigné par les G.O.'s et un peu par hasard, comme chef de cabine et que, de ce fait, je détenais les billets de retour de mes 3 habituels acolytes, ce matin-là, François me demanda de récupérer le sien, "au cas où" on se perdrait par exemple ... Je crois plutôt qu'il est du genre à ne compter que sur lui et qu'il n'apprécie pas plus que ça de dépendre de quelqu'un d'autre, pour quelque raison que ce soit : c'est sans doute la meilleure façon de fonctionner même si, en avançant dans l'âge, par la force des choses, on apprécie de plus en plus la sollicitude des cadets.
Il récupéra donc son billet de retour et, du coup, les autres firent pareil, m'allégeant ainsi du poids des 3 billets qui se trouvaient dans mon sac de réservoir, rehaussant d'autant le centre de gravité déjà haut placé de la Tiger.


On quitte l'hôtel et on repart ouest nord ouest vers la belle région du Peak District : Stockbridge, Bolderstone, Glossop, Chapel-en-le-Frith et arrêt sur le site "Blue John Cavern". On ne visite pas les cavernes et on se contente de prendre quelques photos de la route affaissée en contrebas.


On poursuit vers Castleton, Hathersage, Grindleford, Baslow et on pointe au second P.O.I. du jour, le Chatsworth Castle. Avec d'autres, je m'arrête une première fois pour prendre des photos avec un certain recul. En effet, on s'approche parfois trop près et on n'arrive plus à faire une photo d'ensemble. Bon, je reconnais que l'endroit choisi pour s'arrêter n'était pas idéal. D'ailleurs François continua plus avant et revint rapidement sur ses "pas" pour aller voir plus loin s'il y était. Avec les mêmes, je continuai jusqu'à arriver non loin de l'entrée du château. Je plantai la Tiger et commençai à faire quelques photos du site.
Avec le recul, celui du temps en l'occurrence, et au vu des photos publiées sur le site de Cap Moto, je regrette de ne pas avoir accordé plus de temps à la visite, même sommaire, de ce château.
Mais, justement, alors que je prenais quelques photos, deux préposés qui se trouvaient à l'entrée m'ont dit, très poliment, qu'il fallait soit nous diriger vers le parking ad hoc, soit dégager les motos de là rapidement.
Je prévins les autres et partis sans demander mon reste ...


22 bornes plus tard, après avoir traversé Rowsley, Bakewell et Monyash, le Tripy m'indique un petit chemin de terre à droite : j'hésite quelques secondes et m'y engage enfin. Quelque cent mètres plus loin, une seule moto repose sur sa béquille latérale, une GS 800 blanche. Je m'aligne, j'enlève gants, casque et bouchons et je vois arriver Didier et Jacques. Nous avons donc ensemble longuement visité le site d'Arbor Low. Il faut dire qu'avant d'arriver aux fameuses pierres couchées, il y avait déjà une trotte ... Il y avait également des crottes qui jonchaient le sol : il fallait "watcher ses steps !" comme on dit là-bas ! Je n'ai pas retenu grand chose de ce site. Je ne sais pas si les pierres se sont couchées de fatigue ou bien si le site a été profané par d'irréductibles ennemis et vous savez quoi ? Je ne tiens même pas à le savoir ;-) Comme indiqué sous la photo, si vous voulez tout savoir sur ce site néolithique, il vous suffit de suivre le lien !
Etant donné que je marche plus vite que mes deux compères qui continuaient de se pencher sur les pierres au sol, j'ai rejoint la Tiger bien avant eux. Pour faire "pro" j'ai parcouru les 100 mètres de terre et gravier, debout sur les cale-pieds, position bien plus stable et/ou confortable sur ce genre de (tout) terrain !
J'ai donc continué ma route, tout seul à nouveau : le Tripy, comme la boisson à l'effigie du taureau rouge, vous donne des ailes !!

 

IOM, 7ème jour, suite !

Je me laisse distraire par le quotidien et son cortège de quotidienneté ...
Voilà plus de 15 jours que ce voyage sur l'Île de Man est bouclé alors que son compte-rendu ne l'est pas encore : c'est lamentable, n'est-ce pas ?
Faire durer le plaisir en distillant le récit au goutte à goutte, c'est bien, mais il arrive un moment où la goutte fait déborder le vase, surtout quand elle ne tombe pas ;-))
En plus de ça, tout le monde sait que même les vases communiquent, alors ? Faut communiquer, matin, midi et soir, trois fois par jour, en grande forme toujours !
Je communique, tu communiques, il communique, nous communiquons, vous communiquez, ils communiquent, ta mère !!
Ouais, ça part fort, ça promet !!

 

Bon, je relis le truc pour me resituer, vous permettez ? Pendant ce temps là vous pouvez vaquer ...

 

Alors, vous vaquâtes ??

 

Ainsi donc, jour 1, Blanckenberge, les statues de sable, ferry, Hull ok, jour 2, traversée, Yorkshire, Lancaster, ok, jour 3 boucle et nouveau ferry pour rejoindre Douglas, ok, jour 4, boucle côte, jour 5, boucle montagne, jour 6, on reprend le même et on recommence avec retour sur Heysham et retraversée jusque Tankerley, c'est fait aussi ok, jour 7, de Tankerley à Hull ...
Ah ben voilà, c'est là qu'on est, sur la route entre Tankerley et Hull.
On n'a pas vu la Caverne à John Le Bleu, juste la route affaissée, on n'a pas vraiment vu le château de Chatsworth, la faute à François qui a fait demi-tour droite ;-), on s'est par contre arrêtés, sans lui, aux pierres couchées de Arbor Low et je suis reparti tout seul de là, Didier et Jacques continuant à deviser sur le passé et l'avenir de l'homme qui, comme le dit le poète, n'est autre que la femme !!
J'ai donc roulé seul, avec mon fidèle Tripy, qui est muet comme le serviteur de Zorro, celle-là n'étant pas la moindre de ses qualités. Il n'y a pas pire en effet qu'une voix qui vous répète "faites demi-tour dès que possible" alors que vous vous refusez à le faire ! Et donc, comme Zorro sur son blanc destrier, je sais, le cheval de Zorro est noir, mais là s'arrêtait la comparaison, comprenez-vous ?, j'ai continué sur Cromford où je n'ai pas vu la belle Cindy, puis Matlock, Tansley, puis straight on vers Stretton, Clay Cross, Holmewood, Palterton, soit environ 70 kilomètres jusqu'à arriver à Langwith. Je commençais à crever la dalle mais je n'avais pas encore vu de "pub" à mon goût, ni aucun devant lequel j'aurais vu un rassemblement de motos. Ce fut ENFIN le cas à Langwith : devant le "Gate Hotel", il y avait quelques motos immatriculées dans notre plat pays, qui n'est pas le tien, cher lecteur étranger ;-)
La dernière moto garée n'était autre que celle de François, ce qui me conforta dans mon choix.
Je pénétrai dans l'estaminet, avec toujours ce décor chaleureux essentiellement fait de bois et de mobilier aux couleurs anciennes, et vis que François était attablé au côté de Claude Speedster : l'un mangeait, l'autre le regardait manger ...
François m'expliqua qu'il y avait une formule "beufeille" à 4 livres 75, qu'il fallait payer au comptoir contre un ticket qui ouvrait l'accès au "garde manger". Je commandai en plus un soda et j'allai au "beufeille". Personne. Un client, très serviable, m'expliqua qu'il fallait "sonneille" ;-). Arriva alors une jeune fille de derrière la cuisine qui me demanda ce que je voulais et moi de "demandeille" s'il était possible d'avoir "un peu de tout" comme dans la pub sur les fromages belges qui passait en télé il y de cela quelques "anneilles". Et de fait, j'ai eu droit à 3 sortes de viandes que j'ai accompagnées de légumes au choix (pommes-de-terre, pois, carottes ...).
J'ai rejoint Claude et François (malheureusement les Clodettes n'étaient pas de la partie !) et j'ai mangé en 4ème vitesse pour ne pas faire perdre trop de temps à François qui avait fini depuis belle burette. Je lui ai dit qu'il pouvait partir mais il a eu la courtoisie de m'attendre.
Entre charentaises, dire "en 4ème vitesse" c'est franchement dépassé quand on sait que les boites manuelles en comportent très souvent 6. C'est comme dire de quelqu'un qu'il vit à "100 à l'heure", là-aussi, on est largement au-delà depuis un siècle désormais !!
Mais cela nous éloigne encore une fois du sujet, n'est-ce pas ?
Il nous restait quelque chose comme 125 bornes à parcourir pour arriver à Hull et nous les avons parcourues à bride abattue, accompagnés par Claude que nous avions rejoint. Nous avons franchi un premier pont pour lequel le road-book annonçait un péage de 10 pences mais qui était gratuit. Puis Newton on Trent, Torksey Lock, Gainsborough, Messingham, Scawby, jusqu'à arriver en vue du fameux Humber Bridge, 5ème plus long pont suspendu construit en ce bas monde. François nous conduisit alors quasiment jusqu'aux pieds du pont où nous prîmes quelques photos. Nous avions repéré un pub non loin de là mais comme il semblait soit fermé soit en tout cas déserté, nous décidâmes de franchir le pont car nous avions vu d'autres pubs, au loin, sur l'autre rive.
Nous passons le pont en regardant en l'air pour admirer sa superstructure, puis à gauche et à droite pour voir le bras de mer qu'il enjambe, oui, le bras qu'il enjambe, ça vous les coupent ça hein ?
On arrive de l'autre côté et là, François se met à chercher désespérément le pub providentiel qui nous désaltérerait. Rien à l'horizon après deux ou trois tours dans le quartier, malgré l'aide du Garmin. Claude prend le relais. Même chose : deux ou trois petits tours plus tard on finit par aboutir dans un vaste parking quasi désert où François, un peu fatigué de tourner, décide de planter la béquille de sa belle Cagiva couleur aubergine, ou bordeaux ou landes mannoises, c'est vous qui voyez ;-))

 

A suivre ...

 

IOM, 7ème jour, fin !!

Humber Bridge, à 15 bornes de Hull et de l'embarcadère, tralalère !
A force de tourner en rond, petit patapon, à la recherche d'un pub digne de ce nom, on a finalement planté nos béquilles latérales au "Humber Bridge Country Park" : Claude n'était pas encore totalement convaincu et manifestait l'envie de "refaire un petit tour gratuit" mais François en décida autrement. J'avoue qu'aussi loin que j'étais concerné, j'en avais aussi assez.
Buvette huppée, havre de paix, ce sont les commentaires qu'on fait Claude et François
Le lundi au soleil, c'est une chose qu'on aura jamais ...
Pfff, chaque fois c'est pareil ...
Sorry, ça a été plus fort que moi ;-)
Je disais donc que C & F ont tous deux trouvé l'endroit presque paradisiaque ;-)
En fait, on se serait plutôt cru au purgatoire voyez ? Quelque part entre l'enfer et le paradis, dis ! Un immense parking, doublé d'un second parking au cas où le premier ne suffirait pas, c'est dire si, parfois, l'endroit est bondé. Il doit être le départ d'excursions ou de visites thématiques concernant ce fameux pont. Quoiqu'il en soit, ce jour là, à part nos trois motos, il n'y avait pratiquement pas âme qui vive. Mais, heureusement, outre un centre d'information touristique, fermé pour l'occasion me semble-t-il, (erreur, le "container bureau" était ouvert, Claude l'a même visité - voir commentaire) il y avait aussi deux roulottes, une jaune et une blanche où il était possible d'étancher sa soif et de satisfaire une éventuelle fringale. Sympa le type à la roulotte : coiffure "banane" des années 50, on aurait dit Johnny Bigoudi ;-))
Inventaire vite fait, nous avons opté pour un grand café, servi dans un gobelet en plastique et un muffin au chocolat soigneusement emballé dans un plastique aussi. Constat au passage : chaque fois qu'il y a moyen de becqueter, même n'importe quoi, je ne passe jamais mon tour !! Va falloir essayer de mettre un frein avant d'atteindre le quintal !!


On a reçu des nouvelles de nos deux autres acolytes, Didier et Jacques : ils prenaient le thé au "Queens Park", sans doute un pub à un jet d'ancre du port.
Nous nous y sommes retrouvés, guidés dans les derniers kilomètres par Pierre-Yves qui nous a conduits jusqu'à l'embarcadère. Gros rassemblement autour de deux splendides ancêtres de la gent motocycliste qui se trouvaient sanglées sur une remorque attelée à une Vauxhall Vectra, Opel chez nous. On était tous autour à montrer du doigt telle ou telle pièce d'orfèvrerie que constituaient les phares, les carburateurs, les roues dentées du compteur et ... les klaxons !
Cela me démangeait grave et, me penchant à la portière côté ... euh ... passager ... ou conducteur, je ne sais plus, faut savoir que c'est inversé là-bas, j'ai demandé dans un anglais approximatif si je pouvais faire "pouet pouet" en ajoutant le geste à la parole. Amusés, les 2 types m'ont donné le feu vert et je ne m'en suis pas privé, faisant du coup, rire la galerie. On ne se refait pas et ça fera bientôt 57 ans que je m'en fais presqu'un devoir ;-) Je trouve que ça devrait compter pour ma pension ... Ne fusse que pour 2 ou 3 ans de carrière voyez, pour tenir compte d'une espèce de sorte de "pénibilité". Ben ouais, les copains me disent parfois que je suis pénible ;-)))


Bon, bon, restait à gagner le bateau, à arrimer au mieux les motos à l'aide des habituelles sangles et emporter juste le nécessaire pour ne pas encombrer les étroites cabines. Même topo qu'à l'aller bien évidemment avec 4 couchettes et 2 mètres carrés d'espace avec un petit "e" au début et un "e" muet à la fin !
Repas à 20 heures au "Kitchen", courte promenade nocturne sur le pont et retour à l'enclos pour le dodo.
J'y pense : si on dormait debout, on pourrait pratiquement mettre 16 personnes dans ce même espace ! Il suffirait de quelques cordes en plus et le tour (pendable) serait joué !
"Que la mer soit calme ... et avec votre esprit ! Allez en paix, ite missa est !!

 

IOM, huitième et dernier jour ...

Oui, "presque", parce qu'en fait, de huitième jour il n'en a pratiquement pas été question. Première explication : on était dans le ferry depuis la veille 18 H 00 et le débarquement a eu lieu aux alentours de 9h00 du matin, ce vendredi là. Il ne restait plus qu'à rentrer à la maison, ceci étant valable pour mes 3 acolytes et sans doute pour tous les autres participants à ce voyage. C'est ça que je vous disais au début du compte-rendu : il aurait pu porter sur 6 jours et non 8.
Ainsi donc, on a été libéré du ventre de la baleine "Piennow" (P & O !) vers 9heures. J'étais derrière François, comme souvent, et j'ai continué à le suivre au sortir du port, sur la route nationale. Puis je l'ai perdu de vue, simplement parce que je respectais "au pied de la lettre" ou plutôt "du chiffre" la limitation de vitesse. C'est qu'en Flandre, on ne badine pas avec la vitesse !!
Je regrette de ne pas avoir marqué l'arrêt au port en rejoignant le groupe qui s'était rassemblé sur le côté. J'aurais pu échanger les dernières nouvelles, rappeler qu'il ne fallait surtout pas hésiter à visiter mon blog et saluer toute la compagnie en remerciant  Pierre-Yves pour son excellente préparation et sa sympathique présence tout au long de ce beau voyage.
La prochaine fois je m'attarderai un peu plus. C'est comme pour Didier et Jacques : ils étaient sans doute sortis quelques secondes après nous du bateau et, là aussi, je n'ai pas pris la peine de les attendre. Il faut dire, à ma décharge publique, qu'on s'était salués alors que nous étions encore dans les cales vu qu'ils savaient que j'allais rejoindre ma Dulcinée à Coxyde plutôt que de faire un bout de chemin avec eux.


Ici, on touche à la deuxième explication du titre puisque j'ai finalement joué les prolongations jusque dimanche.
Et bien, nous y voilà ! J'avais annoncé à ma Tendre que je serais à Coxyde vers 10 heures et c'est aussi pour ça que je n'ai pas trainé, ni sur place, ni en route. Je croyais qu'il n'y avait que quelques kilomètres entre Zeebrugge et Koksijde mais, en réalité, il y en avait 71 (dixit le Tripy), soit probablement une heure de route ...
Lorsque je suis arrivé en bas de l'immeuble j'ai entendu un "Houhou !!" et j'ai vu ma Juliette au balcon qui me faisait signe, un grand sourire aux lèvres : ça me manquait !! Pour un peu, je sortais la guitare mais ... je ne l'avais pas prise dans mes bagages et, en plus, je ne sais pas en jouer !
Restait à trouver une place pour ranger la Tiger, ce que je fis en la mettant de biais, collée au derrière de la Jetta, en bout de rue. J'aurais pu la glisser entre deux voitures mais je craignais une manoeuvre maladroite d'un automobiliste distrait (ces 2 termes devenant pratiquement un pléonasme par les temps qui courent) ... 

Faut voir aussi les créneaux qu'on apprend dans les auto-écoles maintenant, dis : y a place pour un bus !! Alors qu'en bout de rue, comme elle était placée, elle ne risquait (presque) rien.
Quoi que ...
Là aussi je dis "presque" parce qu'en réalité, je n'étais pas là d'une heure et, alors que je revenais des poubelles, je croise un motard de la police ... Je le suis du regard. Il s'arrête à hauteur de la Tiger. Aïe me dis-je. C'est vrai qu'elle était juste au bout du bout de la rue que j'vais dire ... Il descend de sa moto. Ouille, je suis bon que j'me fais. Lui aussi, comme le Policeman de Hebden Bridge, sort son "filet à papillons" ... Et c'est là que je précipite le pas. J'arrive à sa hauteur, enfin, façon de parler parce que le gars me dépassait au moins de deux têtes et je baragouine quelques mots de néerlandais, je dis que c'est ma moto, je dis que je viens d'arriver, je demande s'il y a un problème, je dis que c'est la caisse de madame qui est juste devant et que, par conséquent, je ne gêne pas, et il me répond qu'il y a ... deux problèmes et que les deux véhicules ne sont pas aux 5 mètres réglementaires. 

Je lui demande d'attendre (sous entendu avant de dresser PV) et lui dis, promis, juré, craché, qu'on allait dégager tout de suite. Et encore une prune d'évitée, une double prune même !
On ne rigole pas avec ces gens là : je me rappelle une année où on a retrouvé la Bora (oui, à l'époque on avait une Bora) en fourrière avec une quarantaine d'autres véhicules. J'expliquerai à l'occasion ... C'est hors sujet !
C'est un peu pour me venger de ça, que j'ai pris une des
photos de l'album du jour et des suivants : vous voyez de laquelle je veux parler, je présume ;-))
J'ai donc passé le vendredi, le samedi et la matinée du dimanche là-bas, entouré de toutes les
femmes que j'aime , et j'ai profité de quelques promenades les pieds dans l'eau, les pieds sur la digue et les pieds (de plomb) dans quelques boutiques. Justement, j'avais entendu qu'elles comptaient les refaire le dimanche après-midi ce qui m'a donné une bonne raison de partir en milieu de matinée ...
Evidemment, au retour, j'ai "écopé" d'une bonne drache ... régionale : ah, que c'est bon de rentrer au pays wallon ;-))

 

Ben voilà, on est au bout du bout cette fois. Ne reste plus qu'à rédiger l'épilogue qui ne saurait tarder !! Merci pour votre patience et votre fair-play !!

 

Happy log !!!

A vol de goéland ou de mouette, c'est vous qui voyez, voilà une île qui fait 50 bornes de long (entre Sound au sud et Point of Ayre au nord) sur 25 bornes de large (entre Peel à l'ouest et Baldrine à l'est) et pourtant on a parcouru, en tout et pour tout, quelque 1.700 bornes au cours de ce voyage. Attention, 1.700 bornes sur le plancher des veaux, vaches, cochons et autres moutons à 4 cornes, mais pas loin de 1.000 en mer !!


Premier temps mort : la Cagiva de François aurait parcouru 1.932 km alors qu'il s'attendait à 1.500. Personnellement, je suis assez perplexe. Mon trip 2 annonce 1.674,6 km. Quand j'additionne les road-books de Cap Moto, j'arrive à 1.235 km, auxquels il faut bien évidemment ajouter ceux parcourus en Belgique pour aller à Zeebrugge et en revenir, soit, en arrondissant environ 400 bornes de plus. Sachant que j'ai fait 2 fois le tour du circuit Tourist Trophy et qu'on a fait un aller retour Douglas > Kirk Michael entre les 2 musées, que pour le surplus, j'ai fait un crochet Zeebrugge > Koksijde soit 70 kilomètres, je devrais avoir 1.235 + 400 + (60+40) + 70 soit 1.805 km et pas 1.674,6.
Comme toujours, la vérité est quelque part entre les deux chiffres !!
Si j'étais mauvaise langue, je dirais que le compteur de la belle italienne a été trafiqué en son temps et qu'il ... hum ... rattrape à grands pas les kilomètres décomptés, mais je ne le dirai pas, ce n'est pas mon genre de médire et, si je dis ça, je ne dis rien, n'est-ce pas Didier ?


Encore une fois, il faut souligner la qualité des road-books et du soin apporté à la préparation du voyage par la sympathique équipe de Cap Moto. Le couac au niveau de l'assistance (remorque en rade) n'aura pas eu de conséquence, les chutes à déplorer étant pratiquement sans conséquence, contrairement à l'épisode vécu en Dordogne ... où tout avait été géré de main de maître, faut-il le rappeler ? Bon j'arrête avec la brosse à reluire sinon on va penser que je négocie un rabais pour un prochain voyage ;-))

Je vous invite :
-à lire et relire le compte-rendu de François;
-à surfer sur le site de Cap Moto pour voir
le millier de photos qui ont été faites;
- et à regarder
les quelques photos que j'ai extraites du lot et sur lesquelles j'apparais égoïstement, la dernière ayant été piquée dans l'album de Claude Speedster !


Un seul regret malgré ce tableau qui pourrait paraître idyllique :;
- le manque de temps pour tout visiter : il aurait fallu 1 voire 2 jours de plus pour pouvoir profiter des nombreux sites qu'il a fallu "zapper", faute de temps justement.

Mais là, je prêche dans le désert car, avec 20 jours de congés par an, impossible de faire mieux si on veut ménager la chèvre et le choux, entendez par là, les vacances à moto et les vacances familiales.
Encore merci à Pierre-Yves, le  G.O., à Diana, Thierry et Thomas, les 3 mousquetaires de l'assistance qui n'ont rien eu à faire mais qui l'ont bien fait. Entre charentaises, se coltiner un énorme pick-up 4x4, chargé jusqu'au toit et par-delà, sur les routes qu'on a empruntées (et qu'on a rendues, n'en doutez pas !), c'est déjà un exploit en soi !!


Merci à tous les participants, mes éternels compagnons de route, Didier, François et Jacques bien entendu, mais aussi à Luc et Agnès, Didier et Virginie, Philippe, Yvan, Roger et Chantal, Jean-Luc et Christine, Dominique, Jean-Marc, Eric, Yvon, Claude (!!), Rudy, Serge et Geneviève, Philippe et Martine, Georges et Bernadette, Jean-Louis et Karine, Pierre, Charles, André, Neila, Fabian et Gilles qui, d'une manière ou d'une autre, ont tous mis leur grain de sel dans cette recette toujours bien épicée et jamais fade, qu'est un voyage à moto !!!

 

Merci à Cap Moto pour cette magnifique photo !!

Dernière note pour la route : "T.T.T." ....

Le titre, faut le prononcer "Ti Ti Ti "...
Tititi, pour "Transition Toute Trouvée" ... avant de passer à autre chose. Car il faudra bien passer à autre chose, n'est-ce pas ? Le voyage "plus-que-parfait" sur l'île de Man se conjugue maintenant à l'imparfait ... Nan, pas l'imparfait du subjonctif ... Voilà un exercice qui pourrait être marrant : vous narrer un voyage, le prochain peut-être, à l'imparfait du subjonctif !
En attendant voici
l'article de Moto-Station, pour faire cette transition dont je parlais d'entrée !!

 

Autre petit lien pour se remémorer (peut-être) quelques règles de grammaire concernant la concordance des temps lorsqu'on subordonne la principale ;-)

 

Après, si vous insistez, je donnerai mon opinion sur le fameux TT de l'IOM !! Il faudra que vous insistiez lourdement ...

 


Voilà, c'est fini !


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