La Bretagne 2013

Du 1er au 5 mai


Plus que 3x dormir ...


... et c'est le départ de notre premier "grand" voyage de l'année en moto !!


Je ne suis pas sûr de bien dormir mais juste de dormir "moins mal" dans la mesure où, pas plus tard qu'hier, je suis allé trouver l'ami BAILLEUX pour qu'il jette un oeil averti sur l'état général de la Tiger avant d'entreprendre ce périple de quelque 1.774,711 km tout de même ...


Comme mes notions de mécaniques frisent le zéro, je préfère laisser faire les professionnels, quoi qu'il en coûte.
Et bien ... bien m'en pris car si comme prévu, il y avait lieu de retendre quelque peu la chaîne et resserrer l'un ou l'autre boulon, il était également grand temps de changer les plaquettes de frein arrière. Dans 3 ou 400 bornes, j'étais sur les fers comme on dit en jargon hippique (?) et bonjour le disque rayé !!

Ce changement a eu pour effet, un peu comme pour les vases communicants, de faire remonter le niveau du liquide de frein qui apparaissait bien bas dans le petit bocal placé sur le côté droit de la machine, petit bocal que j'ai agrémenté d'une belle pièce chromée de marque Touratech, ceci pour la petite histoire.
Bien que je freine très peu de l'arrière, me voilà donc rassuré.

Entre charentaises il faut souligner l'usure prématurée me semble-t-il des plaquettes en général : les avants ont été changées à 14.000 et les arrières à 17.000 alors que je ne freine quasi jamais ;-) et que j'use et abuse du frein moteur ... peut-être moins efficace qu'avec mes précédents mono et bicylindres, il est vrai ...

 

Bon, je vous fais le topo du trip à la mode de Caen ?


Mercredi 01.05 : rdv chez Henri et Bernadette à 9 ou 10 heures, je sais pas, pour un départ pas trop tardif, en direction de Chartres où nous logerons;
Jeudi 02.05 : Chartres > Serent > Penvins : arrêts à Lohéac (musée automobile) et Serent (neveu de Jacques);
Vendredi 03.05 : "bouclette" de 146,940 km Penvins > Penvins avec plein d'arrêts photos et culturels;
Samedi 04.05 : Penvins > Naours : 577,976 bornes avec visite des grottes à l'arrivée;
Dimanche 05.05 : Naours > Chimay : retour et "bonnes grasses frites" avant de nous séparer et de regagner nos pénates !

 

Voilà pour la théorie : vivement les travaux pratiques.


A propos de travaux pratiques, j'ai donné un p'tit coup de chiffon Vulcanet aux endroits stratégiques de la bête ainsi qu'à mon casque SHOEI et j'ai rechargé tout ce qui devait l'être avant le départ. Il ne restera plus qu'à recharger MES BATTERIES, mais ça je compte sur le voyage pour y parvenir !


Jour "J" moins quelques "H" !


Voilà, les valises sont bouclées et je pense n'avoir rien oublié ... quoi que ...
Une année, c'était heureusement un voyage relativement court et de l'autre côté de la Manche si j'ai bon souvenir, j'ai oublié de prendre des chaussures : j'ai passé le séjour en bottes, du petit déjeuner au repas du soir.

Là, non, les chaussures sont au fond du top-case.

 

Mais rien ne dit que chemin faisant, je me rende compte que j'ai laissé un truc ou l'autre à la maison.

Cette fois, ça ne devrait être rien d'essentiel !
Oufti, il est minuit les petits !!
Je vais essayer de dormir sur mes deux oreilles mais ça risque d'être physiquement difficile : l'insomnie guette ;-))
Allez, bonne fête du travail demain ! Pensez aux malheureux qui se lèveront tôt pour sillonner les routes ...
Je vous raconte tout à mon retour, promis !!

 


Le retour (?!?!)


Ce petit mot juste pour rassurer les inquiètes et les inquiets : je suis bien rentré, hier, vers 17 heures, après 1.761,7 km de routes variées, 27 heures et 22 minutes à dos de moto avec une conso moyenne de 4.9 litres au cent.
Tout s'est bien passé merci.
Je vous raconte par le menu incessamment bientôt : restez tunés !!

 


Jour 1 (1er mai)



Suis parti juste un peu trop tôt ce matin-là, premier jour du joli mois de mai de l'an de grâce deux mille treize ...


La preuve c'est que je suis arrivé le premier chez Obélix et sa nouvelle maison.
Entre charentaises, saviez-vous qu'il lui a consacré un blog tout entier et un tas de briques aussi ?

Donc, je suis arrivé le premier, quelque dix minutes avant François et encore au moins autant avant les "bruxellois", ce qui m'a laissé le temps de boire et reboire un café et de faire et refaire un tour du propriétaire.


Nous sommes partis vers 10H20 pour un road-book qui comportait un peu plus de 350 bornes en direction de Chartres et son incontournable cathédrale dont la visite était au programme ...


Je rappelle que c'est François qui a tout préparé : les road-books aller et retour ainsi que celui qui nous faisait faire une boucle en Bretagne, les réservations dans les 2 hôtels de transit, l'accueil dans la maison de famille à Penvins, etc ... 

C'est bien simple, s'il avait pu faire les lits à notre place à l'arrivée, il l'aurait fait !

Le truc c'est qu'il avait oublié les essuies, il ne nous avait rien dit à ce sujet, et donc, pendant qu'on faisait les lits, il est allé les chercher dans une autre maison qui appartient également à la famille et qui se trouve à un Sarzeau de puce ...

Mais je brûle des étapes comme disait le pyromane qui suivait le tour de France ... Hein ? Keskidi ??


Donc, on s'éloigne de Seloignes à, à, à la queue-leu-leu, Henri & Bernadette devant, sur leur vaillante Tiger qui doit tourner autour des 140.000 kilomètres ... suivis par Jacques et Solange sur leur fringante GS blanche, puis Didier sur son éternelle TDM qui lui en fait voir de toutes les couleurs, du noir au bordeaux "Neuilly-Passy" , en passant par le rouge pompier, puis encore François et la beauté classique de sa Moto Guzzi et enfin, last of the list, votre serviteur sur sa pétillante Blanchette ...


Toute l'équipe fonce tranquillement sur Hirson, Buire, Vervins, Crécy-sur-Serre, Condren, Ognes, Pont-L'Evêque, Dives et, de fil en aiguille, on arrive à Tricot (ah, ah, elle est bonne celle-là !) puis à Beauvais où on dégote un resto & grill à l'enseigne "Poivre Rouge" duquel nous investissons le parking.


Bonne bouffe, serveuses sympas, j'ai obtenu une rondelle de tomate en plus des pilons et des frites, histoire d'avoir un peu de fraîcheur et de couleur dans l'assiette.


On était presque tous à sec au moment de repartir et nous avons poussé un peu plus loin, jusqu'à Auneuil, aux portes de Gisors, pour faire les pleins.

Bonne nouvelle, l'essence a déjà été beaucoup plus chère : il n'y a pas si longtemps elle se négociait à prix d'or (noir) à plus d'un euro soixante-dix voire un euro septante et là, on tourne autour de l'euro et demi, un cadeau c'est sûr !!!


A propos de cadeau ;-), voici le lien vers les photos du premier jour de ce trip breton ...

C'est pas beau ça ?

Pendant que vous regardiez les photos, nous avons continué notre route. Gisors donc, puis Dangu, Tilly, Vernon, Douains, Pacy-sur-Eure, Garennes-sur-Eure-Aussi, Rouvres, Bù, Coulombs, (t'as bu François ?), Maintenon, Lèves et enfin Chartres.


Sur la fin du parcours, il a commencé à pleuvoir à verses au point que nous nous sommes arrêtés à hauteur d'une gare, non pas afin de prendre le train, ce qui aurait été une idée comme une autre, voire meilleure qu'une autre d'ailleurs, mais plutôt pour enfiler les plastiques par-dessus les cuirs ou les textiles plus ou moins étanches ...


Nous avons repris la route un peu plus tard et, comme souvent dans ces cas-là, mes acolytes se trainent de virages en tournants, de sorte que je prends généralement l'initiative.

Ce n'est pas pour rien si, dans le milieu, on m'appelle "Rain Man" ... Je dois avoir quelque chose de Dustin Hoffman quelque part !?!


Je suis donc arrivé à Chartres le premier mais je ne savais pas à quel hôtel nous logions.

J'ai donc enlevé les gants complètement détrempés, j'ai sorti le programme que François avait rédigé et que j'étais le seul à avoir imprimé, pour constater qu'il s'agissait de l'hôtel Jehan de Beauce, qui était juste là, à un jet d'arrosoir de l'endroit où je m'étais arrêté.

Les autres n'ont pas tardé à arriver, Didier avec Jacques et Solange, puis François avec Henri & Bernadette.


Nous avons tous rejoint la réception.

Les chambres désignées, nous les avons tous gagnées pour mettre nos frusques à sécher et, sans prendre le temps de nous doucher, pensez, c'était déjà fait !, nous nous sommes habillés en hâte pour aller visiter la Cathédrale qui fermait ses portes du paradis à 19h30 !!!


Sur le conseil de l'hôtesse de l'hôtel, nous avons auparavant pris la précaution de réserver une table au restaurant "Le café Serpente", en face de l'édifice religieux.


Comme souvent, la visite de ce genre de lieu s'accompagne d'un recueillement indispensable et d'un émerveillement face aux prodiges que l'homme a pu faire en ces temps anciens car la cathédrale remonte au moins au ... gnègnème siècle, après Jésus-Christ je présume ...


Au moment de quitter les lieux, toutes les issues étaient fermées et le "propriétaire" a dû regrouper les brebis égarées pour leur permettre de recouvrer leur vie terrestre !


Après ça, nourriture terrestre justement et bonne ripaille au restaurant, arrosée d'un vin moyen pour quatre d'entre nous et une addition décente pour tous.


Promenade digestive dans le bas de la ville puis, au retour, très agréable surprise avec un "son & lumière", surtout lumière d'ailleurs, sur tous les côtés de la cathédrale.

J'ai fait un petit film avec l'appareil photo mais ... je l'ai mis à la verticale, de sorte que l'image est couchée : une histoire à dormir debout, je sais !

Beau spectacle donc qui ponctuait une toute aussi belle journée, même pas gâchée par cette pluie et par une température définitivement sous les normales saisonnières !

 


Jour 2 : Mai 2 ...



Nous avons donc passé la nuit à l'hôtel Jehan de Beauce dans le centre ville, face à la gare de Chartres.

J'avais entrouvert la fenêtre et laissé pendouiller mon pantalon "au balcon", mais il n'était pas sec le matin venu.

Désagréable sensation que d'enfiler un pantalon froid et humide au lever mais, quand on voyage à moto, il faut faire des concessions au confort douillet.

Les gants par contre étaient pratiquement secs au moment de quitter les lieux.
Nous avons bien évidemment commencé par prendre le petit déjeuner dans une salle située au rez-de-chaussée d'un autre hôtel, contigu, l'Hôtel des poèmes ...


Particularité : la présence d'un grand frigo où étaient entreposés tous les produits frais, de la charcuterie au lait, en passant par les jus de fruits et le beurre.

Voilà bien une façon de faire qui inspire confiance contrairement à ces buffets où tout est étalé pendant parfois des heures à l'air libre et à la convoitise de chacun en général et ... des mouches en particulier ;-)


Les road-books du jour comportaient un peu plus de 380 kilomètres.

Il y avait en effet 2 road-books ...

En fait il y en avait même trois, car il y en avait bien un troisième, qui était comme qui dirait le "grand frère" du deuxième, l'un dont l'auteur était François et qui faisait Lohéac, Penvins en direct et un autre, concocté par Jacques celui-là, et qui faisait un crochet par Sérent où demeure un de ses neveux ...


Après quelques tergiversations, il fut convenu que Jacques et Solange lui rendraient visite le lendemain sans que nous les y accompagnions !


Le premier road-book nous emmenait donc jusqu'à Lohéac en empruntant des patelins comme Lucé, Cintray, Champron-en-Gâtine, Nogent-le-Rotrou, La Chapelle-Souèf, Pouvrai, jusqu'au Café du Centre à Marolles-les-Brault.

Tous ces kilomètres pour arriver au quartier des Marolles, de quoi étonner nos amis bruxellois, non peut-être !

Nous avions grand besoin de vidanger mais nous avons été devancés par une troupe de "prostatiques" qui revenaient apparemment d'un enterrement.

Quelqu'un a d'ailleurs serré la main à notre doyen (?), le petit Didier en lui présentant ses plus sincères condoléances. Confusion bizarre si l'on se rappelle la tenue "tout en cuir" de notre ami, nouvellement équipé d'un blouson noir de marque Richa qui lui fait des pectoraux à la "Hulk" mais qui lui raccourcit visuellement un peu plus encore les jambes ;-)))


On a tous bu un grand café, de quoi se réchauffer car même s'il faisait sec, il continuait à faire froid. J'en venais presque à regretter d'avoir pris mon blouson aéré plutôt que mon gros cuir.
J'avais toutefois pris la précaution d'emporter avec moi mes sempiternels sous-pulls à col roulé et de bonnes chemises Levis.


Vu l'heure déjà avancée, on n'a pas trop tortillé et on est repartis de plus belle direction Dargueil, Vivoin, Beaumont-sur-Sarthe, La Chapelle-Rainsouin, Soulgé-sur-Ouette, pouette pouette, pour enfin atteindre le restaurant que François avait suggéré dans son road-book, appelé "Chez Marcel", un "routier" sympa et pas cher pour un sou à Bonchamp-Lès-Laval !

Un menu à 12.50 € avec entrée, plat, fromage et vin !

Perso, je me suis régalé de bulots mayonnaise en entrée, le reste étant plus anecdotique ...


Dur dur de reprendre la route après un tel repas, mi gastronomique mi roboratif : une petite sieste dans le camion aurait été la bienvenue ;-) mais une fois encore la route nous appelait et ce sont 60 nouvelles bornes qui nous attendaient pour atteindre le prochain spot touristique à Essé, la roche aux fées , un dolmen ... où l'amour sera loi, où l'amour sera roi, où tu seras reine ...

Mais je m'égare, gare !!
Ma Douce me manque déjà !


On ne sait pas grand chose de cette construction ancienne : certains disent que ce sont des fées qui ont amené là toutes ces lourdes pierres mais comme Didier, j'aurais plutôt tendance à penser que c'est la même équipe d'ouvriers égyptiens qui a monté les pyramides de Kellogs et les statues de l'île de Pâques : ils étaient tellement compétents et ... pas chers, qu'ils ont été appelés aux quatre coins du monde et par tous les temps !


Après cette déduction pleine de bon sens, vous m'en direz tant, que diriez-vous d'une petite pause photos avec la série tirée lors du deuxième jour de ce périple ?

Je vous laisse feuilleter l'album à votre aise, prenez votre temps, c'est toujours ça de pris !!


Jour 2, suite !



Après avoir fait le tour du dolmen, nous laissons les fées au logis et quittons Essé pour rejoindre notre prochaine destination, Lohéac et son Manoir de l'Automobile.

 

Nous transitons par Bourg-des-Comptes, sans doute un nid de comptables, Saint-Senoux et Guipry-gui-groyait-brendre, un patelin à la renommée ... proverbiale (pffff !).


Alors ce Manoir de l'Automobile ? Et bien, une véritable caverne d'Ali Baba devant laquelle on reste justement ... baba ... tant elle est remplie de richesses plus ou moins inestimables : des voitures partout, tellement partout qu'on ne sait plus trop où donner de la tête et des yeux, des voitures de tous âges, toutes en parfait état de restauration, tellement partout aussi que parfois c'est même trop, on n'arrive pas à tourner autour pour admirer ici la croupe, là-bas la calandre, là-bas encore, l'intérieur garni de cuir et de bois ...

 

Presque dommage une telle pléthore tant on aimerait parfois s'attarder sur un détail particulier plutôt que sur un ensemble de modèles parfois disparates.

Sans doute eut-il été plus avisé d'oublier ces quelques mises en scène de la vie de tous les jours avec ces boutiques de dentistes, médecins généralistes et/ou terrasses de café garnies de mannequins habillés d'époque, pour laisser plus de place à certains modèles de voitures mythiques mais c'est là la seule critique que je puisse formuler et je suis sûr par ailleurs que cette diversification plaît à beaucoup d'autres visiteurs ...


J'ai pris pas mal de photos mais pratiquement toutes les voitures exposées auraient mérité de figurer en bonne place dans l'album !

Côté pratique, nous sommes arrivés sur place vers 16h41' et l'entrée était à 10 € pour un adulte. Nous avons baigné dans cette atmosphère nostalgique, faite de souvenirs plus ou moins lointains suivant l'âge de chacun, jusque 18h15 approximativement.

Il restait pas moins de 100 kilomètres à parcourir pour rejoindre Penvins et il fallait encore s'arrêter pour acheter du fromage et du beurre pour les pâtes du soir et les croissants du matin ...


Lohéac, Bruc-sur-Aff, La Gacilly, Saint Gravé, Rochefort-en-Terre, Questembert, Berric, Saint-Nolff, Surzur, Certain Zertain, ?, Saint-Armel, Sarzeau, supermarché fermé, on continue et on arrive à Penvins qu'il est aux environs de 19h45.

 

Mais c'est que notre ami François est obstiné et, qu'après nous avoir ouvert le garage, il reprend la route et trouve un "Huit à huit" tout neuf (et pas un "Neuf à Neuf" tout huit  pfff) duquel il ramène le beurre et le fromage mais c'est pas tout, mais c'est pas tout, du pain et des pommes également pour le petit déjeuner.


Nous finissons de ranger les motos en les débarrassant des Tripy I et II ainsi que de leur bagages.

François distribue les draps et se rend immédiatement compte qu'il manque les essuies de bain. Comme il a oublié de nous demander d'en amener avec nous, il reprend la moto et fonce à Sarzeau pour "réparer son erreur".


Pendant ce temps-là, on ne chôme pas : certains s'occupent des lits pendant que d'autres s'affairent en cuisine et dressent la table et que d'autres encore s'inquiètent du froid relatif qui règne en la demeure.

Nos ingénieurs se penchent sur les radiateurs et le tableau électriques pendant que d'autres inspectent la cheminée car un feu de bois providentiel pourrait palier leur carence de fonctionnement.

Finalement, dans le doute, on ne fera pas de feu et on réussira à faire fonctionner un ou deux radiateurs ...


Dès que nous entendons le brôôôôôôôôôm du bi de la Guzzi, Henri jette sans ménagement les pâtes dans l'eau bouillante. Quelque dix minutes plus tard, il demandera "à l'italien de service" de les goûter. Tiens, à l'occasion, avant de sortir les frites de la ... friteuse, je demanderai "au belge de service" d'en vérifier la cuisson ...
A appliquer lors d'une prochaine invitation ...

 

Nous sommes tous passés à table et avons mangé sans compter car le kilo et demi de spaghetti cuit par Henri suffit  plus qu'amplement. J'en ai repris deux fois si je ne m'abuse ...


Après ça, nous sommes allés faire une petite promenade digestive dans un noir presque absolu et n'avons dès lors pas pu voir la mer.

Nous nous sommes contentés de l'entendre un peu comme lorsqu'on colle un coquillage à son oreille ...
Retour au domicile et dodo sous quelques couches de couvertures !!
Fin journée 2 !!

 


Jour 3



Voici, pour vous faire patienter, le lien vers l'album photos du troisième jour dans cette Bretagne bretonnante !!

Pour cette boucle bretonne, voyons un peu ce qu'annonce François, régional de l'étape qui a mis tout cela sur pied et qui a rédigé un mémo pour chaque jour :


Une petite boucle de 150 kms dans le sens contraire des aiguilles d'une montre en grande partie dans la presqu'île de Rhuys avec beaucoup d'arrêts plus ou moins culturels.

On commence par rendre visite aux amis d'Henri et Bernadette avant de tourner en rond dans La Roche Bernard.

Ensuite on roule un peu dans les terres pour mieux apprécier le retour en bord de mer avec des coins typiques comme les petits ports de pêche qui ont été transformés en ports de plaisance, les pubs irlandais (!), les ruines datant du niènième siècle (ou avant), les moulins (pas à vent) et un retour à la maison pour un repos bien mérité.

Attention, si on visite tout ce qu'il y a à visiter, ça pourrait coûter cher !


Qu'en fut-il sur le terrain, je dirais même plus, sur la route ?
Et bien, il en fut ainsi !!

 

Mais avant de prendre la route, nous avons pris le petit-déjeuner tous ensemble, tous ensemble.

L'ami Jacques s'était porté volontaire pour aller chercher le pain et les croissants, de sorte que nous avons très bien commencé la journée.


Ensuite, c'est vrai, nous avons retourné nos montres pour faire la ronde de 146,940 kms exactement.

Premier arrêt à Arzal, où demeurent des amis d'Henri.

En fait, le mari a travaillé chez un fournisseur de la société dans laquelle Henri a officié plus de 35 ans.

Son métier l'a fait bourlinguer de par le monde jusqu'à le conduire là ... Remarquez ici l'ingénieux raccourci utilisé par mes bons soins ;-)


Ces nombreux voyages d'affaires lui ont donné le goût de l'aventure et il s'apprête à tout larguer, au propre comme au figuré.

Alors que certains se sentent pousser des ailes, aidés en cela par des boissons énergisantes, ce sont des nageoires qui sont en train de lui pousser dans le dos.

En effet, il est sur le point de vendre "tous ses biens terrestres" pour acquérir un catamaran et ... parcourir les océans l'essentiel du temps !
Il compte emporter avec lui sa femme bien sûr et son chat, un splendide chat américain aux oreilles de lynx et au long poil cendré : pauvre bête qui devra passer le plus clair de son temps sur un catamaran pas marrant. Finie la chasse aux souris, bonjour la pêche au poisson-chat ...

Est-ce que ça résiste aux griffes d'un chat ces coques en plastique ?
Perso, voilà bien un truc qui ne me fait pas rêver.

Certes, filer doux, toutes voiles repliées dans les eaux azures des Caraïbes, se dorer la pilule et le reste sur le sable aussi fin que blanc, ça évoque des choses et ça ne peut pas laisser indifférent.

N'empêche, je préfère mon Loir gaulois au Tibre latin et plus mon petit Liré, que le mont Palatin ...comme disait l'autre !


Difficile de concevoir qu'on puisse tout laisser ainsi, derrière soi, pour prendre la mer ... d'autant que c'est un leurre car, c'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme, tadadam !!!


Toujours intéressant toutefois de discuter avec des gens qui ont des projets, des idées et qui ont le don pour les exposer et les partager !
On caresse le matou et on prend congé car, comme toujours, la route nous appelle, les deux mains en porte-voix : ohé des motos !!!!

Camoël, Férel, Marzan, promenade dans La Roche Bernard puis Péaule et Questembert.

C'est connu, les kilomètres ça creuse, la preuve en est avec tous ces nids-de-poule.

La place de la ville grouillait de restaurants et autres snacks et c'est au "vogel pick" que nous avons opté pour celui où nous nous sommes assis en terrasse, oui en terrasse, parce que, figurez-vous que le soleil, qui s'était fait oublier jusque là, avait décidé de sortir dehors : il en connait un rayon celui-là pour se pointer quand on ne l'attend plus !


Burger, frites & Breizh Cola au menu, typiquement régional, passage au distributeur pour alimenter le portefeuille après l'estomac, on pouvait repartir pour d'autres aventures.


Berric, Theix, Noyalo, Le Hezo, Saint-Armel, Le Clifden, pub irlandais fermé jusque 16 heures, on pousse plus loin jusque Port de Logeo où on prend le café, les pieds dans l'eau ou presque, puis Saint Gildas de Rhuys, Arzon et son Moulin à marée de Pen Castel que nous visitons vite fait bien fait tant il n'y a pas grand chose à y moudre.


On a sauté "la butte de César" qui ne méritait apparemment pas le détour et on a rejoint le "Cairn du Petit Mont".

Henri, Bernadette et François ayant déjà visité le site lors d'un précédent voyage, ils sont restés au parking pour garder les motos et les casques pendant que Didier et moi avons arpenté le petit chemin jusqu'au monument en question, un amoncellement de pierres savamment superposées sous lesquelles s'étendent diverses pièces, plus ou moins grandes.

On y devine des glyphes qui remontent au gnègnème siècle, oui des glyphes et pas des hiéroglyphes, n'est pas sacré qui veut !!
Petite charentaise ici pour remercier Didier et sa culture qu'il distille plutôt qu'il ne l'étale, comme une fine liqueur plutôt que comme une confiture ;-)

Il ne restait plus que le Château de Suscinio à mettre à notre tableau de chasse et nous l'avons assiégé et mitraillé de toutes parts, il n'y a qu'à voir le nombre de clichés que j'en ai tiré !
La boucle était presque bouclée, la prochaine étape étant le quartier général à Penvins.

 

Il fallait aussi penser au dîner.

Impossible de quitter la Bretagne sans avoir mangé une crêpe salée, n'est-il pas ?

Et comme le hasard fait souvent bien les choses, à seulement un jet de poêle de là, dans un zig-zag, dans le trait d'union comme dirait François, la crêperie "Les Salines", 11 rue de Ker an Poul, nous titille les narines au passage.

On s'arrête pour réserver une table pour 7 mais l'endroit est clos.

Qu'à cela ne tienne Etienne, François relève le numéro de téléphone. Quelque temps plus tard, il appelle et confirme la réservation. Etant donné qu'il n'y avait qu'un kilomètre et deux cents mètres à parcourir, nous nous y sommes rendus à pied : il faisait beau, ce n'était dès lors pas un problème !


Finalement on a pris une crêpe salée en plat et une crêpe sucrée en dessert.

J'ai choisi la "kermoizan" et quand j'y pense, j'en ai encore l'eau à la bouche : trop bonne la kermoizan, d'ailleurs la sympathique serveuse m'a dit que c'était le meilleur choix,  et vous savez quoi, nous étions au moins deux à le penser !!


Encore une belle journée ponctuée par une double promenade jusqu'à la maison d'abord et une pointe jusqu'à la mer ensuite : curieusement, en tendant fort l'oreille, on a pu entendre le "Brekekekex coax coax" des grenouilles du Nil ...
Rideau sur le troisième jour !!

 

 

Pour les amoureux de culture avec un grand "Q" et de batraciens avec des longues cuisses, voici un lien à suivre ...

 


Jour 4



Voici le lien vers les photos du 4ème jour qui nous voyait déjà prendre la route du retour !! 

"Le jour le plus long" aujourd'hui, pas seulement parce qu'il est prévu de passer par Bénouville et son célèbre pont levant qui fait sa "guest star" dans le film de guerre tout aussi célèbre, mais aussi et surtout parce qu'on doit se taper non moins de 580 bornes à en croire le programme de François.


Tant de kilomètres en un jour, en bande comme ça, avec les arrêts que ça suppose pour "socialiser" un minimum, ça implique des arrêts relativement fréquents et donc, des pertes de temps, de quoi justifier l'utilisation des voies rapides et des autoroutes.


Avant tout il fallait déjeuner et remettre de l'ordre dans la maisonnée. On s'y est tous attelés, ou presque. Pour une fois, Didier était prêt le premier, vous aurez compris pourquoi ...


On a levé l'ancre qu'il était quelque chose comme 9 heures.


Quelques départementales plus tard et 150 bornes à bon rythme, on a atteint Dinan, ville que nous avons choisie non pas pour ses "couques" connues à Dinant avec un thé SVP et appréciées dans le monde entier, utilisées entre autre pour la fabrication de parpaings antisismiques dans les pays émergents, mais ... parce qu'elle était sur notre route et qu'une petite pause s'imposait à tous.


Comme en bagnole et peut-être plus qu'en bagnole d'ailleurs, un arrêt toutes les deux heures est un minimum ! La position sur un trail a beau être relativement confortable, il n'en demeure pas moins qu'au bout d'un ... certain temps, le même que met le fût du canon à refroidir après le passage de l'obus, on a besoin de s'étirer et de se détendre !

Alors que je m'étais laissé décramponner par mes acolytes sur les 4 voies limitées à 110 km/heure, régulièrement averti que j'étais par le Tripy II de zones "à risques", une fois arrivé sur l'autoroute, j'ai calé le compteur à 140 et j'ai commencé à les dépasser un à un jusqu'à ce qu'ils disparaissent de mes rétroviseurs ...

 

A un moment, Didier est revenu sur moi et nous avons roulé de concert jusqu'au moment où nous avons décidé de ralentir le rythme pour nous faire rattraper par les autres. 130, 120, 110, 100, c'en était trop, ou trop peu, c'est vous qui voyez, en attendant, nous, on ne voyait rien venir.

On s'est même arrêtés sur la dernière aire de l'autoroute et j'ai appelé et laissé un message à François.


Nous sommes repartis, sommes sortis de l'autoroute et, comme nous étions tous les deux sur la réserve, nous sommes mis en quête d'une station service que nous avons trouvée dans un énorme centre commercial.


De là, nouvel appel à François qui entretemps tentait également de m'appeler, de sorte qu'on a échangé nos positions : ils étaient deux ou trois "way points" plus loin, juste avant le pont de Bénouville et ils nous attendaient au restaurant "Les trois planeurs".


Mais ... il n'y a pas d'hélice hélas, c'est là qu'est l'os !!


Avec Didier on a eu du mal à sortir de cette banlieue où tout était en sens interdit à moins d'utiliser la piste cyclable qui nous aurait rapidement ramenés sur le droit chemin ...


Un quart d'heure plus tard environ, nous étions sur la route de Bénouville et, juste avant le pont, François s'était posté au bord de la route pour nous indiquer l'endroit exact où nos amis avaient planté leurs béquilles.


Pour ne pas perdre de temps, nous avons averti qu'il fallait ajouter 2 couverts et comme j'avais grand faim, je me suis attaqué au saucisson qui traînait sur la table.

Pas offert le saucisson dont Henri m'éructa le prix de 4,90 €. Etant donné que je m'en serais tiré à trop bon compte si je m'étais contenté de "prendre le saucisson pour moi", j'ai aussi pris une des bouteilles de cidre à ma charge même si je n'ai bu qu'un Coca.

S'il faut payer le voyage à Henri et Bernadette pour qu'ils continuent d'accepter de tolérer ma compagnie, je suis (presque) prêt à le faire.

Cela dit, j'ai quand même l'impression que c'est "souvent le p'tit tchitcho qu'on spotche" comme on dit en wallon, mais restons-en là, j'ai l'habitude, je n'ai jamais été grand, même quand j'étais petit ;-))
Voilà qu'Alberto fait son Calimero maintenant, c'est trop cool ;-))


On est repartis en rangs serrés pour ne plus se perdre de vue jusqu'au petit port de Honfleur.

On a trouvé à se garer assez facilement alors qu'Henri et Bernadette ont tourné plus longtemps : on est prompt ou on ne l'est pas !

Le temps qu'ils nous rejoignent, nous avions décidé de repartir : trop de monde, trop de kilomètres à faire encore, trop connu comme endroit où nous nous sommes déjà arrêtés à au moins deux reprises, de sorte qu'on est remonté sur nos machines sans demander notre reste.

 

Le pont de Normandie puis celui de Tancarville et arrivée à Clères sur une charmante place avec son marché couvert, son petit ruisseau et ses bistrots.

En plus il y avait là quelques belles machines à photographier dont une Moto Guzzi V 850 GT datant du ... hum ... gnègnème siècle avec le propriétaire de laquelle, Jacques tailla une bavette. Il nous fit le résumé de la conversation mais j'avoue que j'avais la tête ailleurs à ce moment là.

Où ça me direz-vous ?

Je n'en sais rien en fait !!

Nulle part sans doute parce qu'encore une fois j'ai pris l'addition à ma charge. Pas étonnant dès lors que le lendemain matin, au moment de payer la chambre d'hôtes, je n'avais plus une thune !!


Mais n'anticipons pas. Il restait un petit 120 kilomètres pour atteindre "Le logis de l'oie" à Naours. Notez que le "s" final ne se prononce pas, je l'apprendrai lors de notre visite de la cité souterraine en écoutant le bigophone distribué à l'entrée du site ...


A quelques encablures de la destination du jour, il a commencé à pleuvoir mais nous ne nous sommes pas équipés de pied en cap ou en péninsule, on a bravement continué sous une fine pluie qui n'a pas eu le temps de s'immiscer partout.


Nous nous sommes excusés pour l'heure relativement avancée mais la tenancière des lieux nous a dit que nous n'étions pas aux pièces ... Ce n'est pas pour autant que nous nous sommes attardés à d'interminables ablutions et, le temps de dire pouf pouf, nous étions à table, les couverts en main, plantés à la verticale ;-))


Cela a commencé par des amuse-gueules accompagnés d'un apéro régional dont la nature m'échappe, puis un plat régional, un gratin de chicon je crois (?), une ficelle picarde (?) mais là je fais appel à Bernadette pour plus de précision car la dame nous a donné la recette dont je ne me souviens aucunement, puis encore un bout de viande ficelée (!), de la salade et des frites, puis un plateau de fromages et du gâteau battu en dessert, genre panettone mais picard !


J'ai proposé une petite marche dans le village mais pas d'amateurs, rien que des pros ;-) bons pour le dodo !
Quand on roule avec le troisième âge, il faut faire preuve de compréhension et de respect car le respect s'perd ma bonne dame !!


Cela dit, sans rire, total respect pour des gars et des ... euh ... nénettes qui font tout sauf se traîner sur la route, à dos de moto, par monts et par vaux, sur le sec et le mouillé. Je ne suis pas du tout sûr d'être en mesure d'en faire autant dans dix ans même si je le souhaite ardemment.


Dodo donc, avec une chambre pour François et moi, une autre, avec un grand lit, pour Didier et, entre les deux, une toilette et une petite salle de bain, le tout au sommet d'un escalier plutôt raide, comme toutes nos articulations ce soir-là, après une bien longue route.


Bonne nuit et à demain pour la dernière étape, courte mais bonne, comme les meilleures blagues !

 


Jour 5, le dernier !



Pour me "raccrocher" à la note précédente, j'avais envie d'ajouter "Le jour le plus court" au vu des distances affichées par le road-book soit 169,828 kms mais c'eut été doublement faux, d'une part parce qu'on a fait plus court encore avec la boucle sur place d'à peine 150 bornes et d'autre part, parce que le road-book s'arrêtait à Salles, près de Chimay, ce qui impliquait que nous avions tous encore du chemin à parcourir pour rejoindre nos foyers respectifs ...


Comme souvent ;-) la journée a commencé par un petit déjeuner.

Si nous étions juste notre petit groupe pour le repas de la veille au soir, je n'écris pas souper sinon nos amis français ne comprendraient pas, je n'écris pas dîner non plus sinon les belges penseront que je parle du repas de midi, par contre, ce matin nous étions accompagnés par six ou huit autres pensionnaires, probablement tous de la région à leurs mines réjouies et leur accent du cru m'a-t-il semblé en tout cas ...


Nous avons demandé le chemin à prendre pour nous rendre sur le site de la Cité Souterraine et l'avons emprunté.

Nous avons dû poireauter un petit quart d'heure, le temps que la maîtresse des clés arrive et nous ouvre les portes.


Nous nous sommes acquittés chacun d'une somme de 11 € et nous avons reçu, en échange, un bigophone à utiliser tout au long du parcours en fonction des numéros apposés de ci de là, permettant d'accéder aux commentaires explicatifs.


Quelques hectomètres en surface d'abord avec d'un côté la reconstitution d'une antenne chirurgicale et de l'autre, celle d'un poste de télécommunications allemand.

Plus loin quelques animaux de basse-cour dont un coq à grande gueule, gaulois sans doute, puis, plus loin encore, une volée de marches plongeant dans le noir, obscur et sombre mais néanmoins légèrement éclairé par des loupiotes savamment dispersées !


Pour l'illustration, voici les dernières photos dont la plupart ont été prises sous terre.

Pour tout savoir sur cette Cité Souterraine, je vous invite soit à vous y rendre, soit à surfer sur la Toile !!


La visite a duré +/- 3/4 heures, suite à quoi nous nous sommes un peu promenés sur le site jusqu'à monter tout en haut de la butte puis tout en haut du moulin : on est comme ça nous, on vise à aller toujours plus haut !!


Marre du nivellement par le bas, na, na ... Split, mmmhhh !!

Nous sommes revenus au logis et avant d'aller nous équiper de pied en cap, que dis-je, en péninsule, nous sommes passés prendre un café sur l'invitation de Madame Soirant.

Elle était occupée à saluer les autres hôtes et ... hum ...ça n'en finissait pas.

C'est qu'elle a dû répondant Dame Soirant.

D'ailleurs, j'ai failli passer sous silence l'épisode de la veille au soir.

Nous étions quelque part entre le fromage et le dessert et elle est venue s'attabler avec nous, le temps de nous inviter à revenir l'an prochain car on "fêtera" le centenaire du début de la "Grande Guerre", l'occasion pour la région d'organiser toute une série d'évènements et de commémorations.

 

Elle nous a aussi raconté quelques anecdotes dont celle concernant les soldats australiens, venus en nombre (près de 10% de la population que comptait le pays à l'époque) pour appuyer les alliés.

On a d'ailleurs tout récemment découvert, par hasard, dans le grenier d'une maison de Vignacourt, quelque 4.000 photos de ces soldats, des clichés pris par un couple de fermiers résidant là.

Ces soldats étaient soignés par la population : le temps de les remettre sur pied que les généraux de l'époque les renvoyaient à la Boucherie .

..

Comme je n'avais plus assez de thunes, François a payé la chambre et le couvert pour moi. Je l'ai remboursé en arrivant à la maison alors que je n'avais pas encore enlevé ma panoplie du "parfait" motard !


On a pris la route et on s'est d'entrée écartés du road-book pour trouver une station service.

L'ordinateur de bord de la BM de Jacques annonçant une autonomie restante de 12 kilomètres, c''était la chose à faire en tout premier lieu.

On a donc tous fait le plein et on a un peu tournicoté pour retomber sur le trajet prédéfini, à Rubempré si je ne me trompe pas, mais je peux me tromper, qui plus est, je me donne l'autorisation de me tromper !


Herissart, Toutencourt, Harponville, Hédauville, Albert, Méaulte, Cléry-sus-somme, Péronne, Doingt, Roisel, Templeux-le-Guiard, ..., Guise, La Capelle, Rocquigny, Fourmies, ... Salles et la Friterie Saint Antoine qui n'a pas plus l'air ouverte qu'une coquille Saint Jacques : je sais, ça ne veut rien dire mais c'est moi qui raconte et j'avais envie de mettre Saint Jacques dans la même poêle que Saint Antoine !!
Un panneau nous indique "qu'on sert jusqu'à 14h30" !

Il est 14h45 au bas mot ...

Bernadette s'arme de son plus beau sourire et franchit la porte vitrée de l'estaminet.

Elle revient, avec un sourire plus large encore, pour dire que c'est ok et qu'on peut s'installer en terrasse : magnifique !!


Steak pour les uns, boulettes sauce tomate pour les autres, cheeseburger, tomates au thon pour moi, accompagnés par un cornet de frites succulentes pour chacun, un régal assurément.


Voilà un voyage qui se termine un peu comme dans les bandes dessinées d'Astérix et Obélix, autour d'une table bien garnie : ne manquaient que les sangliers et la cervoise !
Beau voyage même si bien trop court et un peu froid mais si peu !

Un tout grand merci à François pour cette organisation sans faille et aux autres pour leur présence, souvent agréable ;-)))
Plus que 3 fois dormir et on remet le couvert en espérant que le temps ne le sera pas  (prochain voyage en Dordogne) !!

 

 

J'espère aussi que ce compte-rendu vous a plu : si oui, n'hésitez pas à laisser un commentaire dithyrambique, crotte de bique !!

 

 

J'allais oublier de remercier l'actrice principale, Kate la Blanchette, sans laquelle tout cela n'aurait pas été possible, ma Tiger, une machine qui a tout pour elle : j'ai beau chercher la petite bête, je ne vois rien à lui reprocher sauf bien sûr qu'elle reste un peu trop haute sur pattes pour moi, mais là, je ne peux en vouloir qu'à mes ... ascendants ;-)

 


 

Aet eo gani !!