La descente du Rhin !

avec le Club Moto 80

Du 5 au 8 septembre 2021


Voilà un petit trip que nous avons intercalé dans un programme plutôt chargé cette année : c'est mon cadeau d'anniversaire !

Les photos du jour 1 : (05/09)

Home -> Marche-en-Famenne -> Coblence

 11/09/2021

R.A.S. avant départ : pas de check particulier à la moto vu qu'on était rentré de Bourgogne 18 jours plus tôt.  Juste un graissage de chaîne et vogue la Tracer !

Nous sommes arrivés à Marche-en-Famenne vers 9h30.

Nous sommes passés par la "réception" (Marck, assistance technique et Michel, qui avait réparé mon top-case en Bourgogne et qui est venu avec sa femme, en voiture décapotable, le prix à payer pour qu'elle l'accompagne, soit dit entre parenthèses) pour confirmer notre présence : nous avons reçu des masques et des petites bouteilles de gel hydroalcoolique, hic !

Nous avons retrouvé un autre Michel (courtier en assurances, à mi-temps, 8 heures par jour comme il dit !) qui roule maintenant sur une splendide HONDA Goldwing

Nous avons pris le café en sa compagnie et ne sommes partis de là qu'une petite heure plus tard...

... en direction de La Roche, Houffalize, Clervaux, Troine pour ensuite faire le plein à Wincrange dans une station "Cuvette" ou "Q8" si vous préférez !

Quelques bolides étaient présents, des Porsche 911 et des BMW qui participaient à un rallye.  Il y avait également cette sympathique Lotus Seven qui doit peser à peine plus qu'une GS (ou une RT ou une K) car le type a attrapé l'arceau arrière d'une main pour tirer la barquette à la pompe précédente !!

J'ai mis 15,62 litres d'essence, on a partagé une gaufre avec Josée et bu un peu d'eau, puis on est reparti sur Roder, Hosingen (arrêt photo champ d'iris) et Vianden.  On a cherché un endroit pour pique-niquer mais il y avait du monde partout, un monde de dingue, partout et du calme nulle part !

Sortis de là, quelques kilomètres plus loin, Josée a vu un banc en contrebas de la route.  Demi-tour gauche et descente vers l'endroit repéré.

Et devinez-quoi : derrière un arbre qui le cachait bien, il y avait ce que nous avons pris pour un abri de jardin.

Il y avait là un autre banc, plus confortable, ainsi qu'une table ronde ... et un barbecue bâché !

Non, on n'a pas sorti le charbon de bois du top-case, les côtes d'agneau, les merguez et tutti quanti du sac de réservoir, mais juste notre pique-nique, fait de charcuteries, de fromage, de petits-pains et de fruits rassemblés le matin même. 

Nous étions un peu "inquiets" de voir débarquer le propriétaire des lieux mais il n'en fut rien.  En fait, en regardant à l'intérieur, nous avons vu qu'il y avait des canapés, un bar et des boissons : sans doute un lieu de rendez-vous d'un petit club de marcheurs ou que sais-je ?

On a de plus en plus le "don" ou de la chance, pour dégoter des endroits sympas pour les pique-niques.

Bernkastel
Bernkastel

Là aussi, on a bien pris notre temps avant de remonter sur notre destrier et continuer sur Wallendorf, Bollendorf, Echternacherbrück, Kersch, Hohensonne, Aach et Trier avant de remettre le journaliser à zéro et entamer le RB Rhin21.01b !!

 

À 15h30, nous sommes arrivés à Trittenheim , à un endroit qui offrait un joli point de vue sur une boucle de la Moselle.  Nous avons continué sur Neumagen, Niederhemmel, Lieser et Bernkastel-Kues que le road-book nous invitait à visiter.

On ne s'est pas fait prier : on a trouvé à ranger la Tracer sous le Mosel Brücke dans un espace dédié aux 2 roues.  On a arrimé les casques et on est parti, les vestes sous le bras, pour une visite éclair ... qui a duré près d'une heure et demie ! 

Nous avons arpenté les rues de long en large ainsi qu'en travers jusqu'à trouver un grand bistrot, au numéro 5 de la Am Kirchhof qui s'appelait "Cafe Coblenz", une enseigne prémonitoire !

"Zwei Bit, bitte !"

"Danke schön !!"

On connait 2-3 mots d'allemand et ça nous est bien utile ;-)

Nous avons à nouveau arpenter quelques rues (on ne se lasse pas des bâtiments à colombages et non ce n'est pas vrai que "lorsqu'on en a vu un on les a tous vus" !) 

On pourrait dire ça de mille choses alors et on resterait chez soi devant son écran à regarder les mêmes séries !!

Et au détour d'une rue, on a pu assister à un petit concert en plein air avec force cuivres et percussions. 

Au moment de rejoindre le parking, il y avait juste à côté de la Tracer un couple en scooter qui cherchait désespérément la clé du top-case Givi : leurs casques étaient dedans ...

Il faut TOUJOURS avoir les DOUBLES de TOUTES LES CLÉS de la moto, et des périphériques qui vont avec, SUR SOI : c'est le B.A. - BA du parfait motard qui ne veut pas terminer son séjour en tant que randonneur.

On a même essayé d'ouvrir Son Givi avec la clé de Mon Givi, mais "monolock ou monokey" ne veut pas dire qu'il n'y a qu'une seule clé pour tous les top-cases, hélas ou tant mieux suivant les cas de figure ! 

Il nous restait encore 145 kilomètres à abattre pour rejoindre notre destination du jour et c'est via Zeltingen, Erden, Wolf, Zell, Hesweiler, Blankenrath, Mittelstrimmig et Treis-Karden que nous avons enfin atteint l'hôtel Contel de Coblence.

 

Alors que le souper buffet était annoncé à 20h sur le road-book papier, qu'il était 19h40 lorsque nous sommes arrivés au parking sous-terrain à gauche de l'hôtel, (finalement en même temps que quelques autres "retardataires"), nous avons été bien heureux d'apprendre que le repas était repoussé à 20h30.

 

Cette demi-heure de rab nous a permis de nous installer sans précipitation.

La chambre était très grande, la partie couchage séparée du reste par une arcade arrondie et les espaces de rangement étaient suffisants pour nous éviter d'empiler tous les vêtements les uns sur les autres : une belle surprise qui ne s'arrêtera pas là !

 

Par contre, en ce qui concerne le repas, vu la configuration de la salle et des tables et, étant entendu que nous sommes probablement arrivés les derniers, nous avons mangé à l'écart des autres participants (au nombre de 62, l'avais-je déjà signalé ?).  En fait, la salle n'a pas du tout été aménagée pour la circonstance car il y avait des tables de 10, de 6, de 4 voire de 2 ainsi que des banquettes en demi-cercle, etc.

Cela n'a de toute manière pas été pour nous déplaire car nous connaissions bien peu de monde et que, pour le surplus, il s'agissait d'un voyage de type "romantique", histoire de fêter -enfin- mon arrivée à l'âge de la retraite légale, oui, car je l'ai prise illégalement et/ou anticipativement, voyez ?

Ce soir-là nous avons mangé une viande dont on débat encore aujourd'hui pour savoir de quel animal elle pouvait provenir !

Comme elle était laquée et en sauce, le doute était permis.

Ce devait être du lapin mais ça reste à confirmer !

Il y avait aussi des grosses boulettes faites d'on ne sait quoi, très connues en Allemagne semble-t-il ...

Pour faire court, autant dire que ça ne volait pas très haut mais ... qui a déjà vu voler des lapins, même nains, hein ?

Après le dessert, Luc PAQUIER a fait le tour des tables en demandant qu'on se rassemble dans l'espace central pour écouter son speech.

Il l'a tenu quelques minutes plus tard et nous l'avons presque tous écouté bien sagement ... de la même manière que nous avons regagné ensuite notre chambre (la 405 au 4ème étage avec ascenseur)  pour terminer cette longue et très belle journée.

Je n'oublie pas de dire que la plupart des routes que nous avons empruntées ont autorisé des prises d'angle intéressantes synonymes de plaisir de pilotage, c'est très important aussi pour la branche de l'espèce humaine sur laquelle les motatds sont assis !


Les photos du jour 2 : (06/09)

Boucle "Sur les rives du Rhin"

12/09/2021

Aujourd'hui c'est mon anniversaire !

Au menu, avant le souper-croisière et le gâteau du soir, une boucle "Coblence - Coblence" (?), longue de 220 kms et qui passe par Rudesheim-am-Rhein (une ville à visiter).

Petit déjeuner entre 8 et 9h : buffet très bien fourni, rien à redire sauf peut-être pour le gabarit des tasses, manifestement trop petites pour la plupart des boissons disponibles sur la machine à café avec, du coup, quelques scènes cocasses comme on dit sur l'Elbrouz !! 

On n'a jamais pris nos petits déjeuners en tenue motard mais en tenue civile, repassant ensuite dans la chambre pour s'équiper de pied en cap, que dis-je en péninsule !!

Ce matin là, j'ai emboîté les roues de Jean-Louis et Michel avec lesquels nous avons rejoint Éric et Françoise (sur une RT jaune).

Je n'avais pas pris le temps de faire le plein en arrivant à Coblence la veille au soir et je suis passé rapidement sur la réserve. C'est toujours un peu stressant car elle ne couvre +/- qu'une soixantaine de kilomètres.

En Belgique ça ne pose généralement pas de problème mais dans des grandes nations comme l'Allemagne ou la France, pour peu qu'on aille dans la profondeur, on n'est pas à l'abri de mauvaises surprises.

Heureusement, lors d'un stop à un carrefour, j'ai compris qu'on était tous logés à la même enseigne.

On a trouvé le précieux liquide quelques bornes plus loin alors que j'avais parcouru 35 kms sur la réserve.

La station, déjà investie par quelques autres motards, était encombrée par des hollandais dans un camping-car qui consultaient tranquillement une carte routière. Jean-Louis a eu tôt fait de les rappeler à l'ordre, façon "raus schell" (ohne bitte !) et de les faire déguerpir !

Du coup ma pompe s'est rapidement libérée et, après avoir versé 16,47 litres de super E10, j'ai été parmi les premiers à repartir, et je suis parti ... sur un train de sénateur au début, en attendant les autres , puis un peu plus rapidement car ils n'arrivaient pas !

Je pensais les retrouver au km 47,5, dans le parking aménagé près du fameux "Lorelei", rocher légendaire de la vallée du Rhin mais ce ne fut pas le cas. 

Avec Josée, nous avons grimpé l'escalier qui menait au point de vue, nous nous sommes tirés le portrait,  sommes redescendus pour retrouver la Tracer et sommes retournés sur la route vers Bornich, Weisel et Kaub où nous avons fait quelques belles photos, du château de Pfalzgrafenstein notamment, pour nous enfoncer ensuite à nouveau dans le village avec arrêt dans une boulangerie.

 

Et alors que nous nous dirigions ensuite "tout droit" vers Rudesheim-am-Rhein pour la visite conseillée par le r-b, nous sommes arrivés à une déviation, marquée d'un "U11" je crois.

Sans savoir si la route était réellement barrée plus loin, nous avons suivi la déviation, le Tripy affichant la boussole à partir de là.

Plus loin, alors qu'on se rapprochait du tracé initial, nous avons croisé un groupe de motards dont le dernier nous fit signe de les suivre car la route était à nouveau barrée plus loin : une déviation peut en cacher une autre, c'est comme pour les trains, voyez ?

Nous apprendrons plus tard que des arbres avaient été abattus, en cours de débitage et la route fermée pour 1 heure.

Nous avons essayé de rattraper et suivre le petit groupe que nous avions croisé mais, au détour de nombreux virages serrés, je l'ai perdu de vue.

 

À ce petit jeu, on s'est finalement retrouvés à Bad Schwalbach, au kilomètre 128 du road-book où il fallait faire une remise à zéro du journalier.

Comme il n'était pas loin de 13 heures, nous sommes rentrés dans un "REWE" pour acheter notre pique-nique : des petits pains supplémentaires, du jambon serrano, du Leerdammer caractère, un bocal d'artichauts et une San Pellegrino, bitte !

Il restait à se mettre en chasse de l'endroit idéal pour manger.

Ce fut difficile car les tables et les bancs étaient rares et/ou occupés.

Finalement, comme nous l'avons déjà fait, nous nous sommes enfoncés dans un chemin forestier à l'écart de toute civilisation, près de Schönborn, entre Katzenelnbogen et Birlenbach : on voit immédiatement ici l'intérêt d'une moto "hybride", mi-GT, mi-Trail, mi-Roadster, mi-molette, ni trop grande, ni trop grosse, ni trop mince, telle une fleur de province comme le chantait Charlotte Julian  !

 

Des troncs d'arbres couchés nous ont servi de mobilier de jardin !

Nous n'avons cette fois pas trop traîné car le timing était plutôt serré, jugez plutôt ...

Il fallait être au départ de la mini-croisière à 18h alors qu'il y avait environ trois quarts d'heure de marche au départ de l'hôtel pour rejoindre le Pont 3. Sans compter qu'il fallait aussi crocheter par ce même hôtel pour se refaire une beauté et, qu'en outre, il restait quelques P.O.I. à photographier sur la route avant de revenir sur Coblence.

 

Et c'est d'abord par Diez, Attendiez (si, si !), Hirschberg, Isselbach, Nassau et Bad Ems que nous sommes passés.  Là, on a marqué un court arrêt à même le trottoir pour prendre quelques photos.

Ensuite nous avons continué sur une quinzaine de kilomètres jusqu'à arriver dans le centre de Coblence où j'ai rangé la Tracer un moment pour contempler la "Colonne historique" sur la place.

Il était 16h15 lorsque nous sommes arrivés au parking du Contel.

 

Passage par la chambre, douche, séance essayages et départ le long des quais de la Moselle jusqu'à atteindre le "coin allemand", Deutsches Eck, bifurquer ensuite sur 30 ou 40 hectomètres le long du Rhin pour finalement rejoindre les quelques participants déjà présents au Pont 3.  D'autres sont arrivés plus tard, à pied, à cheval, en voiture et à moto !!

 

Nous avons embarqué à un peu plus de 18 heures pour un aller/retour sur le Rhin prévu pour 3 heures.

Après l'apéritif de bienvenue, le repas a été servi aux alentours de 19h30.

Une terrine de saumon en entrée, un ... blanc de poulet en sauce avec des pommes-de-terre en plat et le dessert accompagné, pour bibi, du gâteau d'anniversaire précédé par  l'extinction des feux et doublé du chant traditionnel pour la circonstance.

 

En fait, 2 participants ont été fêtés ce soir-là : le premier avec retard car le jour J était en réalité le 18 août ... lors du voyage en Bourgogne, l'organisateur réparant ainsi un malencontreux oubli, alors que, aussi loin que je sois concerné, le timing a été respecté au "D" day !

Cela fait toujours plaisir d'être ainsi mis à l'honneur quelques instants. 

J'ai soufflé LA bougie et croulé sous les applaudissements :  quelle émotion !!

Une bien agréable soirée passée en compagnie de Michel et son frère Patrick, Jean-Louis, Françoise et Éric.

J'ai bien évidemment pris quelques photos des bâtiments situés sur les rives du Rhin mais aussi de toutes les tablées : à chacun de se reconnaître.

Nous étions de retour la nuit tombée.

 

Nous avons fait le chemin inverse pour revenir au Contel.

Sur le trajet, Marck s'arrêtait avec sa camionnette à hauteur de chacun pour proposer un lift. 

Nous avons gagné notre chambre sans passer par la case "bar".

 

Une seconde boucle un peu plus longue nous attendait le lendemain.

Gute Nacht !!


Les photos du jour 3 : (07/09)

Boucle ... "Sur les rives du Rhin", ben tiens !

Niederfell
Niederfell

Petit déjeuner à une table de 2 ce qui évite de devoir partager le pain ;-)

Suis descendu à jeun avec les casques, gants, tours de cou et Tripy que j'ai mis dans le top-case, cela afin d'être déchargés lorsque nous reviendrons au parking souterrain tout à l'heure.

 

Le tracé du jour est annoncé pour 236 kms soit un peu plus que la veille.

 

Nous partons seuls cette fois.

Après une douzaine de kilomètres on s'arrête déjà devant cette vue dont vous pouvez profiter ci-dessus, à Niederfell.

On continue sur Alken puis Boppard, Bad Salzig  et Holzfeld, et dans la descente à 10% sur Sankt Goar, je plante la béquille à la sortie d'un virage après avoir "loupé" volontairement le parking qui ouvrait sur un joli panorama où il y avait déjà quelques motards.

Sankt Goar
Sankt Goar

Un peu plus tard, à Sankt Goar, c'était au tour du légendaire rocher Lorelei de refaire son apparition et d'être pris en photo en cherchant l'angle le plus approprié le long du Rhin.

La route poursuivait ensuite vers Oberwesel, Wiebelsheim, Budenbach, Pleizenhausen, Simmern et Gemünden où nous avons fait "les pleins" : de la moto d'abord dans une station "Oil !" (13,6L) et du sac à provisions ensuite dans un Netto Marken-Discount.

Nous passions à la caisse à 12h26 et 25 minutes plus tard la Tracer s'est mise en position d'arrêt, comme un chien de chasse qui a repéré le gibier.

En l'occurrence il s'agissait d'une aire de départ de randonnée.

 

Il y avait des tables et des banquettes à droite mais au soleil et mal entretenues.  Nous nous sommes dirigés vers l'aire d'à côté où se trouvait une stèle dressée en l'honneur d'on ne sait qui, du marcheur inconnu probablement, et des murets qui ont servi de mobilier de jardin à leur tour. 

On a déballé la marchandise et l'avons appréciée comme s'il s'agissait d'un repas de noce : définitivement, vive les pique-niques !!!

À la fin du repas, j'avais juste un regret, celui de ne pas avoir bu une bonne jatte de café en me disant qu'on s'arrêterait plus tard dans un bistrot ...

Regret rangé aux oubliettes car, à 14h20, au cent-trente-et-unième kilomètre du RB Rhin21 03a, alors qu'un "beau point de vue sur votre gauche" était répertorié, nous avons vu la camionnette du club.

Je suis d'abord passé outre mais me suis ravisé et j'ai fait demi-tour.

Marck nous a directement proposé le café et le bout de chocolat.  Jean-Louis s'est arrêté également, par l'odeur alléché, tel Maître Renard !

Moi, j'avais dans ma besace une barre "caramel/cacahuètes" Mr. Tom que j'ai partagée pour ne pas être en reste !

 

Ah, voilà encore une petite anecdote à raconter concernant cette barre caramel/cacahuètes !

À l'hôtel, si vous ne demandiez pas le passage du service de chambre, vous pendiez un petit sac en jute à la clinche extérieure de la porte et vous aviez droit à des présents !

C'est ainsi que nous avons reçu des barres caramel/cacahuètes et des pommes par deux fois.  

Brillante idée, n'est-ce pas ? car je ne vois vraiment pas la nécessité de changer les draps et/ou les essuies quotidiennement. 

En plus, ça ménage la Nature et les Gens !! 

 

Nous avons remercié chaleureusement Marck et sommes repartis, plus sereins que jamais vers d'autres lieux et d'autres aventures !

Nous avons dû faire face à une nouvelle déviation que nous avons ignorée jusqu'à arriver dans un village où toutes les rues étaient en réfection. Nous devions partir à droite mais une grue en activité empêchait le passage. Plutôt que de retraverser dans l'autre sens et revenir sur nos pas, nous sommes partis à gauche et, aidés par la boussole nous avons rejoint le road-book 2 ou 3 way-points plus tard. 

Windesheim, Schweppenhausen, Waldalgesheim, Bingen furent les patelins aux noms chantants que nous traversâmes sur les 30 kilomètres qui suivirent, avec un "pit-stop-photos" à Trechtingshausen et son château Reichenstein jusqu'à ce que nous atteignîmes Bacharah !!

(Je vais arrêter avec le passé "simple" finalement bien compliqué et pompeux).

Bacharach
Bacharach

Nous y étions à 15h15 et y sommes restés jusqu'à 16h45 !!

On en a pris plein les yeux avec tous ces colombages, toutes ces hautes tours qui cernent la ville, avec les collines tout autour où fourmillent les ceps !

On a croisé un groupe d'enfants encadrés par des monitrices auxquelles nous avons demandé de nous traduire en anglais le poème de Clemens BRENTANO placardé au mur d'une façade et nous avons constaté que les enfants maîtrisaient correctement la langue de Shakespeare, autant que leurs accompagnatrices.

 

On s'est finalement assis à la terrasse d'un café.

Deux tables plus loin se trouvait un couple dont la femme a commencé à parler en français mais elle avait beaucoup de mal à trouver ses mots. 

Nous avons embrayé d'abord en français mais on a finalement continué en anglais. Nous avons commandé nos 2 ... premières bières !

Et donc, ces gens venaient d'Autriche et étaient en villégiature dans le eck !

Lui a fait de la moto deux hivers puis il a renoncé.

Il possède actuellement 2 ou 3 oldtimers dont une Mercedes SL 350 de 1979 si j'ai tout bien compris !

 

Le garçon s'est ensuite mêlé à la conversation en racontant une histoire concernant la "beauté" des langues : il s'agissait de la traduction du mot "ambulance" en français, en italien, en espagnol pour en arriver à l'allemand et son "Krankenwagen" qu'il a éructé le plus guturallement possible !

Je lui ai dit que nous avions à peu près la même chose à la maison dans le nord du pays. 

 

Là-dessus j'ai éructé un truc en lui demandant l'addition mais il a cru que nous voulions 2 autres bières ... qu'ils a amenées.  J'ai protesté, on en a rigolé, et il a offert la seconde tournée ! 

Nous l'avons remercié, avons encore fait un petit tour vers l'est du patelin puis sommes remontés sur la Tracer car il fallait bien avancer !!

22 kilomètres plus loin, via Steeg, Perscheid et Langsheid, nous sommes arrivés près d'Oberwesel et un "très beau point de vue à notre droite avec un parking".

Nous y avons croisé Éric et Nadine ainsi que Luc et Alice, tous 4 sur Gelände Sraße aux couleurs chatoyantes au soleil comme à l'ombre. 

Nous avons trainé là un quart d'heure encore avant d'accomplir les dernières 46 bornes qui longeaient le Rhin tout du long et qui nous ramenaient à l'hôtel.

 

Pour ce qui est du repas du soir nous l'avions d'abord commencé à deux après avoir commandé et entamé une bouteille de vin blanc sec italien, un "Villa Quelque Chose".

Françoise, Éric, Michel et Patrick avaient +/- bloqué deux banquettes et, sur l'insistance des 2 frères nous les avons rejoints alors que Jean-Louis était déjà installé avec eux.

Pas de miracle ni de cauchemar en cuisine : ça se laissait manger sans réticence et sans résistance et c'était correct, voyez ?

Après ça, nous avons suivi Michel et Patrick sur l'immense terrasse arrière et j'ai accompagné Michel avec une Weiser beer !

Patrick nous a exhorté, Josée et moi, à essayer une RT tant cette machine pouvait répondre aussi bien aux attentes d'une passagère en quête de confort qu'à celle d'un pilote émérite et aguerri comme moi ;-)

N'était la configuration haute de la sienne qu'il nous l'aurait prêtée à l'essai !

 

Nous nous sommes séparés vers 23h00.

Nous sommes passés à la réception pour payer nos consommations et avons pris l'ascenseur jusqu'au 4ème où se trouvait notre chambre : ich bin confortable   comme disait Don Salluste dans la scène des balcons de "La Folie des Grandeurs".

 

On a commencé le tri et la préparation des bagages dans la mesure où, le lendemain, nous quittions la place.

Nous avons mis le réveil une demi-heure plus tôt car, si le road-book n'affichait que 208 kms à son compteur, il fallait en ajouter presque autant entre Saint-Vith et la maison : une étape relativement longue qu'il ne fallait pas sous-estimer !

Pour ce qui est du pique-nique, nous avions mis les restes de la veille au frigo car, oui, nous avions également un petit réfrigérateur à disposition (ainsi qu'un coffre-fort d'ailleurs).  Il ne manquait que 2 paninis supplémentaires pour le compléter en cas de grosse faim.

 

Gute letzte nacht, meine Liebe


Les photos du jour 4 :(08/09)

Coblence -> Saint-Vith -> Home, sweet home !!

Dernier petit-déjeuner à l'hôtel Contel.

On n'a pas piqué les paninis pour le pique-nique, une pratique ... bien pratique mais plutôt détestable, mais pas aux yeux de tous ... suivez mon regard !!

On a vérifié si rien ne trainait sous le lit avant de rendre les cartes magnétiques à la réception, on a fini d'arrimer les bagages sur la Tracer et on est parti vers 9h45 tout de même !

On a longé le Rhin sur 48,5 kms jusque Cochem puis on est remonté sur Kaisersesch, Monreal et Kelberg jusqu'à atteindre Daun et son trafic.

On était invité à une petite visite de la ville.

Nous avons d'abord fait le plein à la station Aral (11,78 L de super E10) et acheté 5 petits pains (au diable l'avarice et l'anorexie !) au shop de la station.

Après quelque hésitation, on est remonté sur la ville et l'avons traversée : rien de pittoresque à y voir à première vue et nous avons dès lors poursuivi notre chemin en chargeant le road-book "4b".

 

C'est entre les W.P. 7 et 8, entre Malberg et Malbergweich, que nous avons trouvé un petit coin tranquille, sur le Neidenbach, à côté d'une bâtisse qui accueille les touristes de passage, la "Haus am Bach" plutôt mal cotée à en croire les commentaires, cela dit en passant.

Mais nous n'y logions pas : nous étions juste là, à profiter du calme et de l'ombre, vers 12h30, pour manger notre excellent pique-nique.

 

Plus tard, c'est via Schönecken, Oberlauch et Pronsfeld que nous avons atteint Saint-Vith aux alentours de 14h30.

 

Il y avait des motos un peu partout sur la place et après une courte hésitation, nous avons décidé de continuer sur notre lancée.

Il restait de l'ordre de 170 kms d'autoroute à se farcir.

Le trafic était important.

Nous ne nous étions plus arrêtés depuis l'épisode pique-nique et, à Michelin mi-chemin environ, nous sommes sortis à l'aire de Verlaine pour une P.P.C. (une pause pipi/café) et nous dégourdir un peu les jambes et le reste !

 

À un moment, le simple passage de 3 à 2 bandes a généré un gros goulot d'étranglement et nous avons dû "slalomer" entre les 2ème et 3ème bandes.

Dans ce genre de circonstances, on est bien content d'avoir une machine plutôt fine comme un oiseau, hissez haut, à l'allure racée, avec des valises certes un peu petites mais qui permettent de se faufiler sans appréhension car si le guidon passe, tout passe !

Et puis, à un jet de pierre de la maison, encore un trafic de malade à une heure qui devait déjà être celle de pointe (+/- 17h).

 

On était enfin à la maison, douce maison.

Le trip 2 indiquait 1.320,6 kms et le grand total est maintenant de 27.732 kilomètres.

On atteindra les 30.000 avant la clôture de la saison ...


Happy log !

C'est un fameux trois pattes, fin comme un oiseau

Hissez haut, Propriano

Deux bons pneus et cent-quinze chevaux

Je suis fier, j'me prends pour Cecotto !!