L'Alsace du 4 au 7 mai

avec Pulsion Horizon

Benoit WARNOTTE, G.O. de Pulsion Horizon, laissait le choix de faire le voyage en 3 jours avec un retour un chouia plus long passant par l'un ou l'autre ballon !

On a préféré l'option "2 boucles" afin d'en voir davantage avec 3 nuitées à l'hôtel "La ferme du Pape" à Eguisheim, à 5 km de la belle ville de Colmar !!

***

Jour 1 : l'aller

Les photos du jour 1!

 

550 km aujourd'hui avec un tronçon d'autoroute jusque Neufchâteau puis des routes sympas dont j'énumérerai les patelins traversés lorsque je compléterai mes notes.

Le rendez-vous était fixé à Neufchâteau, à l'hôtel Eden Ardennes. Nous y sommes arrivés vers 9h15. Benoît m'avait appelé sur la route car tous les autres étaient déjà arrivés !

Petite surprise lorsque le gérant de l'hôtel, qui était là et qui a pris la photo de groupe avec mon téléphone, s'est présenté : c'était Guillaume MERTENS, le frère de Stéphane MERTENS, celui qui a son école de pilotage sur le circuit de Mettet.

Il y avait là deux gars en GS 1250, Alain et Rosario alias Nounours et Kojak, un gars en Africa Twin, la vraie, celle des années 90, prénommé Berry, puis il y avait Patrice, alias Maya et sa Goldwing et enfin, Patrick, alias Tipat sur une Pan European, une jeunette de 30 ans et 258.000 kilomètres.

Ils se connaissaient tous et arrivaient de la belle Province de Liège.

 

Nous avons pris la route ensemble vers 9h37.

Tipat est parti devant, rapidement relayé par Nounours qui a rondement mené la troupe, un rythme qui me convenait parfaitement après un petit moment de doute.

On a roulé, roulé, roulé, sans s'arrêter jusqu'à ce qu'on arrive dans le petit village au nom très musical, Domrémy(-la-Pucelle), connu pour être celui qui vit naître Jeanne D'Arc (W.P. 50 du road-book Tripy).

Nous n'en pouvions plus ma Josée et moi.  Cela faisait pratiquement 3 heures et demie qu'on crapahutait sur les petites routes de France et nous avions grand faim.

J'ai fait signe au "fermeur", Patrice Maya, et j'ai décroché du convoi pour investir le parking qui se trouvait juste à coté de la maison natale de la Pucelle.

On a repéré une table au soleil, juste à côté d'un petit bras de Meuse et on a sorti le pique-nique.

On pensait être "dérangé" par deux gars qui sont arrivés en camionnette mais ils étaient là pour mesurer le débit de l'eau.  On a parlé sécheresse et ils ont rapidement repris la route.

On a communiqué notre position via Whatsapp à Benoit qui s'est pointé peu après. 

On est reparti plus d'une heure plus tard.  On a fait le plein à la première station-service qu'on a trouvée.
Une douzaine de kilomètres plus loin nous sommes arrivés à Neufchâteau où nous devions ouvrir la nouvelle trace.  Nous avions parcouru +/- 360 kilomètres depuis la maison, et il nous en restait 190 pour atteindre notre destination, Eguisheim tout près de Colmar.
On est passé par Châtenois, Houécourt, Mirecourt, Bocquegney, Begnécourt, Ville-sur-Illon, Xertigny, Bellefontaine, Remiremont, Le Syndicat, Le Tholy et Gérardmer. On aurait pu s'y poser un peu au bord du lac et boire un Perrier menthe mais ... j'ai continué car nous n'étions plus qu'à une cinquantaine de kilomètres du but.

 

Hostellerie "La ferme du Pape"
Hostellerie "La ferme du Pape"

Xonrupt-Longemer, Munster, Wintzenheim, Husseren-les-Châteaux et arrivée à Eguisheim devant l'Hostellerie du Pape.

La réceptionniste nous a indiqué que le parking se situait à l'arrière du bâtiment et nous avons été surpris de constater que nous étions les premiers sur place.  Nous apprendrons plus tard que nos acolytes avaient fait une pause à ... Gérardmer !

 

Nous avons pris possession de notre chambre, la 101 juste en face de la réception.  Elle était très spacieuse, équipée d'un petit frigo et d'un coffre-fort, la salle de bain entièrement rénovée comportait une baignoire-douche et un sèche cheveux.  Nous pourrons vérifier plus tard que le chauffage etait très efficace pour sécher nos vêtements. Il y avait également un climatiseur pour les jours de canicule.

Nous nous sommes un peu reposés avant d'aller récupérer les 3 valises que nous avons vidées avant de "reconstituer" la valise technique dans le top-case.  En clair, ce dernier est d'abord réservé à Ma Douce tandis que j'hérite de la valise de gauche (à peine 6 litres plus petite), alors que celle de droite sert à mettre le reste : tenues de pluie, cadenas, cartes, etc.

Pour les boucles, ces éléments sont transférés dans le top-case, voilà pour l'explication !

Finalement Benoît et Lisette compris, nous étions 9 à table le soir.
Le repas fut copieux et roboratif et, ma foi, très bon : une salade de saumon en entrée, un vol-au-vent multi-viandes accompagné de spätzles en plat et un vacherin framboise en dessert.  On a bien évidemment fait davantage connaissance avec le petit groupe et, comme suivant une excellente habitude, Benoît nous a gratifiés de quelques grands classiques ainsi que de nouvelles histoires comiques !   
Pour faire descendre le repas, avec Ma Douce on a fait une descente dans le centre ville : il offre de très jolis spots à photographier et on ne s'en est pas privés.
On a croisé des italiens avec lesquels on a chanté "Alababa Cici Coco, tre civette sul comò", etc ... ainsi que des anglophones.
Eguisheim et l'Alsace en général attirent beaucoup de touristes et c'est mérité !

 


Jour 2 : boucle 1

Les photos du jour 2 !!

 

Boucle de 233 km au programme "Cœur des Vosges".

Tipat n'est pas parti pour raison de santé et les 4 autres, Berry, Kojak, Maya et Nounours étaient convenus de larguer les amarres à 9h00, ce que je n'avais pas capté !
Et donc, après un copieux et excellent petit déjeuner avec un buffet qui ne manquait de rien, sucré comme salé, repas pris partiellement en leur compagnie, nous avons gagné notre chambre pour nous préparer et c'est peu avant 10h que nous avons pris la route, seuls !

On est parti sur Orbey puis on a escaladé le Col du Bonhomme qui culmine à 949 mètres et on a continué sur La Croix aux Mines, Raves, Frapelle puis, à Saales, gauche toute sur Saint-Jean-d'Ormont et Étival-Clairefontaine.

 

On a fait un crochet par l'Intermarché de Moyenmoutier avec l'intention d'acheter le pique-nique.  Finalement on y a fait le vide des vessies, le plein d'essence et on a traversé la rue pour acheter des sandwiches faits maison dans la boulangerie d'en face !! 

À noter qu'en France, le prix moyen de l'essence (SP95 E10) tournait autour de 1,8 € le litre, peuchère !!

On a poursuivi sur Raon-L'Étape, Grand Fontaine, Rothau et, au W.P. 38 (Tripy), on a quitté le road-book pour faire une halte pique-nique et faire une courte visite du Struthof, son auberge et sa chambre à gaz.

On s'est rangé sur le parking et on s'est mis un peu à l'écart pour manger nos sandwiches.  Il y avait là un autocar mais, un peu plus tard, deux autres bus de luxe sont arrivés.  J'ai proposé au chauffeur de l'un d'eux de déplacer la GS mais il m'a fait signe qu'il n'y avait pas de problème.  Quelques minutes plus tard, je l'ai vu manœuvrer et planter son mastodonte juste devant la moto, juste à ça (pas plus !) de la roue avant !

Ces allemands ne se refusent rien ;-)

Vérification faite, il était facile de contourner l'obstacle, mais bon !!

Imaginez que le frein à main lâche !

Les cars étaient remplis de lycéens qui venaient visiter le site.

Repas terminé, nous avons fait une visite sommaire des lieux.

Je vous invite à parcourir tous les récits dont j'ai pris les photos afin de prendre à nouveau conscience, si nécessaire, des atrocités commises par les nazis lors de la deuxième guerre mondiale ...  

Petit arrêt un peu plus loin pour la photo du mémorial Struthof et poursuite de la boucle en direction de Saint-Martin.

Alors que les prévisions météo du jour et des jours suivants étaient à la pluie, nous avions roulé sous un soleil un peu voilé mais au sec ... jusque là !

On a parfois roulé sur des routes humides mais il faut croire que la pluie nous précédait ... jusque là aussi !!

Malheureusement, entre Kintzheim et Thannenkirch, à une trentaine de kilomètres du but, à 16h00 environ, elle est tombée, d'abord gentiment, de sorte qu'on a continué dans l'espoir qu'elle s'arrêterait, mais force fut de constater que ses intentions étaient de continuer rester durer avec une intensité croissante !!! 

On a finalement trouvé une espèce de semblant d'abri de fortune, sous d'énormes sapins, dont un couché juste devant nous, qui nous servi de banc pour nous asseoir et enfiler nos pantalons de pluie, ainsi que les vestes.

Inutile de vous dire que nous avons fait l'impasse sur la visite de Ribeauvillé qui était sur la trace, qu'on est passé outre Riquewihr et qu'on est rentré fissa (à une vitesse raisonnable !) à l'hostellerie du Pape !!

Nous étions à nouveau les premiers à ranger la moto dans le parking, sauf la Pan de Patrick qui n'avait pas quitté l'hôtel évidemment.

On a étendu les linges comme on a pu afin qu'ils sèchent, on a pris le temps de se reposer un peu puis on s'est préparé pour l'apéro camionnette, une institution chez Pulsion Horizon !!

Le temps s'était remis au beau (plus ou moins) fixe et on a pu enfiler nos tenues estivales pour rejoindre nos amis qui sirotaient un "apéro pré-apéro" et lorsque Benoit est arrivé, Berry a accompagné notre guide chez le viticulteur d'en face, la maison Gruss, lui pour acheter sans consommer et Benoit, à ce que j'en sache, pour consommer sans acheter ;-)

À leur retour, on est allé au fond du parking.  Au menu : vin rouge, softs et chips.  Debriefing de la journée puis direction la salle de resto où une grande table avait été dressée à notre intention.  À noter que la veille, nous avions mangé en terrasse tant il faisait beau : on a eu jusque 26°C en journée et plus de 20°C ce soir-là.

Je ne sais plus exactement ce qu'il y avait en entrée, par contre pour ce qui concerne le plat principal, on a eu droit à une viande extrêmement moelleuse accompagnée d'un risotto aux champignons bien gouteux.  Josée a religieusement écouté Maya qui lui a expliqué comment obtenir cette onctuosité.  Au dessert : une crêpe avec de la glace et de la crème fraîche !

Nous avons arrosé chaque repas d'un très bon Riesling.

Petite "charentaise" pondérale : j'ai pris 800 grammes lors de ce voyage, soit 200 grammes par jour, 100 au petit-déjeuner et 100 autres le soir !

 

Le temps s'étant remis au beau, avec Josée, on a refait un tour d'Eguisheim by night et ... on a repéré une boutique blindée de modèles de sacs "Anneke".

Retour à l'hôtel et repos de la guerrière et du guerrier, presque des anciens combattants ...

Les prévisions pour le lendemain étaient les mêmes avec des orages annoncés à partir de 16h00 !


Jour 3 : boucle 2

Les photos du jour 3 !!!

 

Au programme du jour : une boucle de 250 kilomètres vers le sud de l'Alsace et la route des grands ballons.  Cette fois, nous étions convenus de rouler tous ensemble.

Copieux petit-déjeuner et rendez-vous sur le parking.  Après quelques photos, nous avons pris la route vers 9h30.

Après quelques hectomètres je pestais déjà car on ne suivait absolument pas la trace du jour.  J'ai compris la raison au moment où mes acolytes se sont arrêtés pour faire les pleins.  Sauf erreur, il y en a au moins 3 qui roulent encore "à la 98" (les 3 Honda) et les pompes qui en "distillent" se font rares semble-t-il.

Après ce crochet d'une quinzaine de kilomètres on est parti sur de meilleures bases ;-)

Quoique ...

On avait fait, quoi, 6 ou 7 kilomètres tout au plus lorsqu'on est arrivé dans le petit village de Gueberschwihr.  Avec un nom pareil, on ne pouvait qu'avoir des problèmes.

Nos divers systèmes de navigation (Tripy, Tom Tom, Navi V, appli BMW, etc) nous ont lâchés.  En plus, comme le r-b repassait dans le coin au retour, le Tripy me proposait les W.P. soixante-dix et au delà au lieu du 6, voyez ?

Et donc, on est chacun partis à la recherche de la trace perdue et j'ai croisé Alain quelques fois avant de ... croire que j'avais trouvé l'issue de secours jusqu'à aboutir dans un parking de départ de randonnées à pied.

Demi-tour gauche et rebelote. 

Les acolytes étaient disparus et, finalement, je me suis résolu à emprunter 1) une voie réservée aux riverains et 2) un sens interdit, tout cela sur des routes pas plus larges que l'esprit d'un facho de base, semées de gros pavés et fortes d'une pente de 10% au moins !

Une fois encore, je me suis bien tiré d'affaire mais, croyez-moi, je n'en menais pas large.

Sorti de ce traquenard, j'ai repris des couleurs pendant quelques kilomètres ... jusqu'à croiser le groupe qui revenait en sens inverse.  On avait parlé d'une route barrée la veille après qu'Alain ait vérifié le tracé du jour ...

Et donc, demi-tour et déviation pour le rejoindre (le tracé) quelques kilomètres plus tard.  Une fois calé derrière eux, j'ai remarqué qu'Alain prenait le large et, comme j'avais envie d'air, j'ai mis gros gaz pour dépasser mes coreligionnaires  et ... tenter de rejoindre Nounours que je voyais au loin.

Puis, on est arrivé en bas de la descente.  Il s'est arrêté pour attendre les autres alors que je continuais à basse vitesse ...

Je ne les ai plus vus de la journée.  Apparemment, ils ont vu là une terrasse et ils ont décidé de boire un coup.

Moi j'ai continué jusque Le Markstein (une station de sport d'hiver) et nous les avons attendus un long moment ...

Ne les voyant pas venir, on a poursuivi notre route et sommes arrivés à Cernay vers 12h15.

On est allé acheter des sandwiches garnis et des boissons à la boulangerie Le fournil de Papoupa et, comme Ma Douce voulait se dégourdir les jambes, on a fait un petit tour dans le centre-ville.

Après ça, on s'est installé sur un banc et on a mangé, tranquilles !!

On terminait lorsqu'on a vu passer le groupe qui nous a salué avec force coup de klaxon bi ton et signes de mains !

 

Au moment de repartir, alors que nous attendions au feu pour se diriger à droite, une voiture, avec 2 jeunes à bord, a klaxonné par 3x en faisant des gestes pointés vers le bas et l'arrière de la GS. 

À peine interpelé, j'ai cru qu'ils signalaient un problème de pression de pneu et, après avoir démarré, j'ai vérifié au tableau que tout était en fait normal ...

On a poursuivi notre route +/- sereinement, car je guettais toujours un éventuel message de dysfonctionnement sur l'écran ...

Bitschwiller-lès-Thann, Marsevaux, Étueffont, Roppe, Sermamagny, Saint-Maurise-sur-Moselle, etc.

Toujours des routes sympas avec, ici et là, des cols plus ou moins hauts avec des lacets contraignants  ou des grandes courbes à négocier le genou dehors ... Big fun indeed !!

 

J'ai parfois essayé de causer avec Ma Douce mais le Cardo me répondait "Not available", ce qui ne m'inquiéta pas outre mesure car 1/ je la savais derrière moi 2/ le Cardo est parfois très capricieux ...

On a traversé Le Thillot, puis Cornimont et on est arrivé à La Bresse.

Il y avait là un "Presse-tabac-Loto-Souvenirs", avec quelques tables à l'extérieur, devant lequel on s'est arrêtés.  Et là, le franc est tombé : Ma Douce a remarqué qu'il manquait une pièce à son Cardo, celle qui se clipse sur la base fixée au casque.  C'est cette pièce "centrale" qu'on a perdue à Cernay et c'est ça qu'avait vu les 2 jeunes dans leur caisse !

Bord ... de ... mer !!

Que faire ?  Retourner à Cernay ??  Hors de question : on avait roulé plus de 2 heures depuis lors !! 

Je me suis directement mis en quête sur Internet de la pièce "détachée" au propre comme au figuré, voyez ...

Je l'ai rapidement trouvée : valeur 89 € mais la chose semble en rupture de stock dans plusieurs points de vente. J'ai acheté le système il y a à peine 1 ans chez RAD et j'ose espérer trouver une solution assez rapidement.  Je leur ai écrit le samedi soir même et j'attends leur réaction.

En désespoir de cause on a bu une Desperados, tan bien !!

Il restait 69,5 bornes à abattre pour rejoindre l'hôtel.

On a continué sur Sondernach, Soultzbach-les-bains et ... retour dans le village "TraquenardSheim-les-Gros-Pavés" avec un Tripy qui perdait à nouveau la boule ... et la flèche : ni une ni deux, j'ai gentiment demandé au Tom Tom de me ramener à l'Hostellerie de La Ferme du Pape sans tourner autour du pot de chambre !!

 

On n'a pas vu la pluie : comme quoi, il ne faut pas focaliser avec la météo tant elle peut être inexacte.

On a envisagé un moment de pousser jusqu'à Colmar pour visiter la ville mais on a renoncé à l'idée et décidé de plutôt déambuler dans Eguisheim by day cette fois.

On s'est donc rapidement rafraichis, changés et on est partis dans les petites rues du bourg.

Pour un peu me faire pardonner de n'avoir pas poussé jusqu'à Colmar, j'ai proposé qu'on retourne dans la boutique "Anneke" dont on n'est pas sorti les mains vides ;-)

Apéro-camionnette au fond du parking et dernier repas dans la grande salle.

Cette fois j'ai photographié le menu du soir et j'ai même photographié les plats.  Une fois encore, rien à dire quant aux plats servis avec une excellente note à la clé, juste qu'on sentait bien le marc de Gewurtstraminer qui nimbait les sorbets !!

De nouveau, petite balade digestive en amoureux dans les environs puis retour en chambre avec un début de préparation des bagages car on levait le camp le lendemain matin.

À ce propos, il était sûr que nous allions rouler seuls car les autres avaient opté pour un retour par les voies rapides, pas celles du Seigneur donc, d'autant qu'on annonçait à nouveau du mauvais temps et ce, tout au long du parcours !!

Perso, je me laissais l'option de choisir en fonction de l'état du ciel et d'avancement !!


Jour 4 : le retour

Les photos du jour 4 !!!!

 

Au menu du jour : un road-book de 475 kilomètres avec une arrivée au pied de la E411, au sud-ouest de Libramont.  À partir de là il allait nous rester pas loin de 130 autres bornes pour rejoindre nos pénates suivant l'expression consacrée ! 

Pénates ?  Ce sont des divinités romaines protectrices du foyer, voyez ?

 

Malgré le programme plutôt chargé, j'ai juste reculé le réveil matin d'un quart d'heure.  Nous étions convenus de prendre notre petit-déjeuner, comme d'habitude, à 8h00.

J'ai déjà préparé quelques trucs et arrimé la "valise technique" à la moto.

Lorsque nous avons rejoint la salle, nous avons appris que Alain et Rosario (Nounours et Kojak) avaient déjà mis les bouts, à la surprise générale semble-t-il !

Nous étions alors en compagnie de Patrick et de Patrice (Tipat et Maya) alors que Benoit nous a rejoints un peu plus tard.  Quant à Berry, il s'affairait sur son Africa Twin depuis l'aube ;-)

On a fini de faire connaissance et on s'est échangé quelques informations relativement à un groupe sur Facebook ainsi que sur mon site.

Au moment de partir, juste avant nos 3 amis, Benoit m'a confirmé que je pouvais régulièrement envisager de grimper sur l'autoroute qui n'était souvent pas très loin et il a réalisé une nouvelle petite vidéo d'avant départ.  Elles sont disponibles sur le compte Fb de Pulsion Horizon.

Contrexéville
Contrexéville

Finalement, il était plus de 9h30 lorsque nous sommes sortis du parking.

 

Ainsi donc, plutôt que de chercher au plus tôt la rampe d'accès à l'autoroute la plus proche, on est parti sur la route des Crêtes !

On a commencé par faire le plein à Wintzenheim.

On est parti ensuite sur Markstein avec le restaurant "La Bulle" mais on s'est aussi empêtré dans le centre de Remiremont où régnait une activité débordante : à croire que les gens n'ont que ça à faire un dimanche !!

 

Plus tard, dans le coin d'un rond-point à Le Syndicat on a vu une boulangerie "Emilie et Gregory" devant laquelle les gens faisaient la queue.  On s'est dit que c'était bon signe et qu'on trouverait là notre bonheur en matière de pique-nique et ce fût bien le cas : 2 garnis et un Coca, le tout pour dix euros quatre-vingt-dix, c'est ce que nous a coûté le repas de midi !

On l'a pris à Contrexéville, après un peu plus de 170 kilomètres de route depuis Eguisheim.  On a trouvé un banc à l'écart de l'artère principale, en face de l'église Saint-Epvre (non, il n'y a pas de faute de frappe, Saint-Epvre existe bel et bien !).

Entre le repas, la visite de l'église et un peu de relâchement, on est resté là pas loin d'une heure sur place alors qu'on avait pourtant encore 300 bornes à abattre avant d'arriver ... à 130 bornes de la maison !  Bah, il faut savoir prendre son temps, même quand on ne l'a pas, na !!

Alors qu'on avait roulé au sec jusque là, on a fini par se prendre la pluie.  Cette fois je n'ai pas hésité longtemps à chercher un abri pour nous équiper de pied en cap : une station-service providentielle, équipée d'un banc juste devant le shop, est venue bien à point pour qu'on procède dans un certain confort.  Seul bémol : un terrain tellement en pente qu'il m'a été pénible de redresser la GS avant de reprendre la route. 

On est repassé par Neufchâteau (F).

Petite parenthèse en passant : les road-books aller et retour, même s'ils passaient parfois par les mêmes endroits, étaient essentiellement différents, traçant des parallèles qui se rejoignaient par moment ...

Après ça on a traversé Poissons (là où quelqu'un à casser le fameux vase ... Hein ?  Ah, non, on me dit que le vase c'est à Soissons.  Ici c'est l'aquarium qu'on a cassé alors ?).  Puis ce fût le tour de Vecqueville, Rachecourt-sur-Marne, Savonnières-en-Perthois, la périphérie de Bar-le-Duc jusqu'à arriver à Fains-Véel où il était temps de refaire le plein.  La boutique étant fermée, on a improvisé en matière de pissodrome qu'on a trouvé en traversant la D994.  Je rends grâce à Ma Douce pour ce manque de confort dont elle s'accommode sans broncher.

On n'en avait pas fini : Belval-en-Argonne, Brizeaux, Les Islettes, Varennes-en-Argonne et Champigneule.

À un moment, après pas loin de 400 bornes de départementales champêtres pour l'essentiel et de quelques nationales pour le surplus, et arrivé à l'endroit que vous voyez-là, in the middle of nowhere, je me suis quand même demandé si le road-book n'aurait pas pu être un chouia plus "rapide".  Il faut savoir que ce genre de routes, mouillées, souillées par le travail des agriculteurs, sont très contraignantes, nécessitant une attention maximum et, du coup, une fatigue certaine.  


Un peu après c'était au tour d'une route barrée à me contrarier.

Parti à gauche plutôt qu'à droite, je me suis retrouvé involontairement dans la grande cour du Musée du cheval de trait ardennais et de la Bouverie du Château d'Augéard, photo pano à la clé !

Demi-tour droite et on poursuit sur Mouzon, Douzy, La Moncelle, Bouillon, Menuchenet et ... arrivée au bout du road-book du jour, enfin !!

Il ne restait qu'un peu plus d'une heure de route mais nous sommes entendus pour faire un bref arrêt pour 1/nous dégourdir les jambes 2/soulager nos vessies 3/ grignoter un truc, 3 étapes que nous avons respectées à la lettre et ... au chiffre !

Un gros muffin et un grand café furent les bienvenus pour patienter jusqu'au repas du soir.

Finalement nous sommes arrivés à la maison vers 20h00 et, pendant que je déchargeais partiellement le cheval de trait avant de le mettre au musée la moto avant de la rentrer dans le garage, Ma Douce mettait l'eau pour les pâtes ;-)

 

Nous avons parcouru 602 kilomètres ce dimanche et, au total, ce sont 1.674 kilomètres qui se sont ajoutés au tachymètre de la GS qui en totalise maintenant près de 15.500.

 

Un paragraphe pour conclure ? 

Extrêmement satisfait du voyage.  Tout était au top : les road-books, l'hôtel ainsi que l'ambiance.  Seul regret : la visite de Colmar qu'on aurait pu programmer soit en raccourcissant une boucle soit en prenant la route bien plus tôt le matin du dimanche par exemple. 

 

Grand merci à Benoit tout d'abord ainsi qu'à Berry, Kojak, Maya, Nounours et Tipat avec lesquels j'espère garder des contacts.  Les commentaires sont les bienvenus ci-dessous !

 

Ciao amici !!

 



Commentaires: 3
  • #3

    Alberto (mardi, 23 mai 2023 14:04)

    SOS d'un terrien en D13 !
    Aujourd'hui au courrier : "Avis de contravention".
    Le 7 mai, à 10h47, entre Wildenstein et Thann, dans le bourg de Kruth, je roulais à 68 km/h corrigés à 63 pour une vitesse limite autorisée de 50 km/h. Résultat : prune de 90 €.
    Cela représente une augmentation de 16% par rapport au prix "facial" du voyage. Moralité : rester toujours sur ses gardes ! Les pièges de la route ne sont pas toujours ceux qu'on guette et qu'on anticipe !!

  • #2

    Tipat (mercredi, 10 mai 2023 19:35)

    Bien le bonjour à vous deux. Chouette périple que nous avons fait en Alsace. Je suis content de vous connaître, vous êtes des motardsympas.
    Au plaisir de vous revoir.
    La pan aura vite ses 260.000 kms...

  • #1

    jocol (mercredi, 10 mai 2023 00:21)

    tres bien le récit. je ne serai surement pas revenu non-plus par des grand-routes. je mets de la 95 aussi, et ça vaut le coup de faire la route des crêtes. c'est tres bien raconté. ;-)