Très simple aujourd'hui :
On a bien entendu et avant tout, pris le petit-déjeuner à l'Hôtel Galia.
Tout était sur la table (charcuteries, œufs sur le plat, etc).
Il fallait juste choisir sa boisson qui était amenée à la demande.
Très simple la journée, certes, mais il ne fallait toutefois pas trop tortiller : on avait la frontière à passer ;-) Qui sait ce qui pouvait nous attendre ?!?!
Par ailleurs, la trace épousait les formes de la côte via Kumbor, Herceg Novi et Cavtat et il ne fallait dès lors pas s'attendre à des moyennes fulgurantes !!
D'ailleurs, déjà au sortir de l'hôtel, dès qu'on a approché le centre ville, il y avait une file interminable de voitures au feu rouge. Certains ont perdu patience bien avant d'autres et j'ai emboîté la roue de Pascal J. de sorte qu'on s'est retrouvé assez rapidement au pied du feu.
Combien de lignes blanches avons-nous coupées ?
Pffff, on ne les compte plus.
Circuler dans les villes, devient un vrai calvaire, partout et tout le temps !
En plus, les automobilistes m'ont paru particulièrement apathiques dans ces contrées. La vitesse limite en agglomération est fixée à 40 km à l'heure et ils s'y tiennent tous, pas un pour rattraper l’autre !
Entre parenthèses, le Tom Tom ne m'a JAMAIS averti des "zones de danger" dans le Monténégro. C'est vrai qu'on n'est plus dans l'espace européen et donc ... il n'y a plus de zones de danger ;-))
J'espère que ma boîte aux lettres ne va pas se remplir de P.V. dans les jours qui viennent ...
Cela dit, après l'un ou l'autre arrêt pour photographier cette côte qui ne lasse jamais le regard, je me suis retrouvé à quelques hectomètres derrière Olivier et Philippe.
J'ai une fois de plus mordu, à belles dents, une ligne blanche en dépassant une chicane mobile et ... de l'ombre, côté gauche de la rue, un policier est sorti de sa "cachette" et a brandi un panneau circulaire devant moi ...
J'ai obtempéré, me suis rangé sur le côté. J'explique la longue route, la fatigue, je brode, dans un anglais correct (?) mais le gars sourit et me dit : "Vous avez quand même coupé une ligne blanche juste devant mes yeux !"
Je n'ai pas osé lui dire que je ne l'avais pas vu sinon, tu penses, je serais resté sagement à ma place ...
J'ai remis mes papiers en espérant qu'il ait un geste de mansuétude.
Que nenni ! On a traversé la rue ensemble, on a été à la voiture dans laquelle une policière-stagiaire apprenait le métier, pas le plus vieux du monde mais pas loin en fait, et elle a rédigé le P.V. : très sympa à part ça ... mais ça m'a coûté 60 € + 1,20 € de frais de transaction bancaire.
Bon, ç'aurait pu être pire et, en plus, ça fait des souvenirs ;-))
Par contre, une demi-heure plus tard, au 57ème kilomètre +/-, aucun problème à la frontière : le passage fut vite expédié !
À l'approche de Dubrovnik, on s'est de nouveau arrêté pour prendre quelques belles photos du panorama assez exceptionnel, il est vrai.
On est arrivé à l'hôtel vers 12h00.
Les chambres étant déjà libres on a pu y déposer nos bagages. J'ai été rangé la GS à l'emplacement 46, au fond du parking, un parking payant (8€) sur lequel on pouvait facilement ranger 3 voire 4 motos. Finalement, sauf erreur, personne n'a rien payé et ça me parait logique tant il y avait de places disponibles !
On a mangé "au mess" de l'hôtel. Il y avait de succulentes spare-ribs caramélisées, entre autres gourmandises.
On a appris que le repas du soir était compris dans le forfait.
Si certains ont décidé de manger dehors le soir, la plupart des participants a opté pour le repas buffet, ben tiens !!
Olivier a fait passer l'info concernant l'arrêt de bus : "À 100m à droite sur la route, côté abribus. Prendre la ligne 6. 2,50 € - Il passe toutes les 10-15 min et le dernier retour vers 01.00 - Terminus : pile, 10 arrêts, 10 minutes !!"
Nous sommes convenus à quelques uns de nous retrouver à l'arrêt pour 15h00. Cela nous laissait minimum 4 bonnes heures pour faire le tour de la perle des Balkans.
Et c'est vrai que c'est une perle, partout où le regard se pose.
On en a fait le tour, guidés par Thierry qui, à l'aide d'un plan et d'un sens de l'orientation supérieur à la moyenne, nous en a fait arpenter toutes les ruelles, ou presque ! Avec lui, on a d'ailleurs cherché le meilleur glacier du coin, chez Peppino's je crois, qu'on a trouvé et qui était bondé : un service ultra-rapide, limite impoli d'ailleurs, faisait heureusement avancer la file rapidement !
C'était très bon mais ... très cher ... mais très bon ... mais 15€ pour 2 glaces tout de même : 600 balles, vous vous rendez compte ?
On l'a mangée tout doucement, en profitant bien de chaque gorgée ;-)
On a repris le bus vers 18h30-19h00 je crois.
On a vachement été bousculé tant le chauffeur freinait et accélérait sans ménager ses ouailles : il fallait s'accrocher !
Et bien voilà : il ne restait plus qu'à se changer (ou pas ?) et retourner dans la grande salle pour profiter du repas du soir compris dans le séjour.
C'était bon, une fois encore, mais dès 21h00, le personnel a rapidement vidé tous les présentoirs : fallait pas trainer !!
Ce soir là, on s'est penché sur le contenu des valises en faisant un tri sélectif, car il fallait déjà préparer le retour. En effet, le lendemain, on partait pour la dernière journée en Croatie, direction Split pour prendre le bateau et faire la traversée jusqu'à Ancône en Italie. Benoit a dit qu'on aurait encore accès aux bagages dans la camionnette mais nous avons préféré clôturer définitivement le sujet : on se voyait mal trifouiller dans les bagages sur le parking du port !!
Et bien, la bonne nuit les gars ! Encore une de faite !!

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Thierry (vendredi, 10 octobre 2025 11:50)
Pour l'orientation, j'avais une réputation à défendre��. N'empêche que pour une adresse reprise au Guide du Routard qui se targue de proposer des adresses relativement accessibles à tous, nous étions aux antipodes.
Alberto (vendredi, 10 octobre 2025 12:57)
Le routard c’est comme le motard : il s’embourgeoise :-)