"Vers le Monténégro : une magnifique étape vers des belles gorges pour arriver sur les hauteurs de Kotor avec des décors tout aussi magnifiques" : voilà pour le descriptif du jour !
À noter que c’est bien Mostar > Kotor et pas Kostar > Motor : cela devait être souligné !
On quitte donc déjà la Bosnie-Herzégovine pour le Monténégro !
On ne chôme pas chez Pulsion Horizon : on circule, y a tant à voir !!
Deux road-books :
Petit-déjeuner à l'Almira et départ à 8h30.
Avec Pascal et Fabienne, on avait parfois envie d'escapade à un rythme un peu plus soutenu mais on a presque tout le temps réussi à ronger nos freins. On a bien lâché la cavalerie à l'une ou l'autre occasion mais on ne s'est pas entendu sur le moment, voyez ?
Si, une fois, quelque part entre la Bosnie et le Monténégro, dans une espèce de no man’s land, on a roulé "à nous 4" : on a mis les gaz mais sur des routes en très mauvais état, au point que nos passagères décollaient souvent de la selle !
Ainsi donc, nous sommes partis, toujours en compagnie de Michel en direction de Miljevac, puis on a longé la Drina jusque Brod pour revenir plein sud sur l'autre rive avant de rejoindre les magnifiques gorges de la Piva. Je n’ai hélas pris aucune photo et je me demande encore pourquoi ! Peut-être parce que les dégagements manquaient ou bien qu’ils n’étaient pas très praticables (graviers, dénivelés ...)
Je n’aime pas les dégagements pas très praticables, je déteste les dégagements pas très praticables, comme Jean YANNE déteste les départementales 😁
La frontière monténégrine se trouve sur cette magnifique route aux dégagements peu praticables...
Elle est matérialisée par des "cahutes douanières" bien sûr mais, juste après, il y avait un pont, presqu'une passerelle en réalité, au revêtement en bois, qui enjambe les gorges et la rivière.
C'eut été idyllique si les douaniers n'avaient pas encore exigé les "motorcycle documents".
Bon, j'avais anticipé le truc : je les avais mis dans le sac de réservoir, juste à portée de main, et n'ai eu dès lors qu'à les sortir de mon chapeau ! Mais n'empêche, quelle perte de temps !! Et quels embarras de circulation !!!
En face de nous, de l'autre côté, la file était interminable. Des motards qui avaient doublé d'autres véhicules se sont vus rappelés à l'ordre et ont dû se remettre à la file ...
On est arrivé à Pluzine et on s'est arrêté au Motel Zaborje sur la E762.
On y a retrouvé Olivier et Philippe. Ils avaient commandé une goulache.
On a demandé la carte et le gars nous a prodigué un tas de petites suggestions de mises en bouche, d'entrées, de plats et de desserts ... que finalement ... je ne sais plus trop ce que j'ai mangé ;-)
Après une salade mixte en entrée, Ma Douce a pris une truite fumée, une des spécialités de la maison et moi, ça me revient maintenant, j'ai pris une viande "pikante" qu'était pas mal du tout, avec des frites, une fois, tenez tenez !! Une adresse à retenir si vous passez par là : c'est sur une grande route, vous ne pouvez pas le rater !!
On aurait bien fait la sieste dans les hamacs mais l’appel de la route était le plus fort ! Pour rappel, il nous restait + de 150 bornes à parcourir et l’heure avait bien avancé, elle : il était 15h35, déjà !
Plus tard, on s’est retrouvé sur une route en travaux. Les 2 voies étaient en chantier et nous avons été contraints de faire du "tout-terrain", passant parfois d’une voie à l’autre, frôlant des véhicules qui venaient dans l’autre sens et qui changeaient de voie également, le tout en roulant à pas d’homme : une situation inconfortable voire dangereuse qui a duré... trop longtemps à mon goût.
On a retrouvé des routes sympas et,
1h30 plus tard nous avons enfin atteint la côte où nous avons marqué un long arrêt et pris quelques photos ...
Nous sommes ensuite arrivés à l’entrée de la vieille ville (de Kotor) et nous avons continué sur +/- 3,5 kilomètres en longeant la rive pour arriver à notre hôtel, Le Galia et son petit parking au bout d’une montée à 15% !
Nous y étions pour 2 nuits, de sorte que j'ai vidé les valises latérales en mettant le contenu de "la technique" dans le top-case afin d'équilibrer les masses en mouvement. C'est important !
Nous avons pris possession de notre chambre : son balcon, commun à celui de Thierry et Chrsitine, donnait sur la baie.
L'intendance était gérée par un couple très serviable mais pas particulièrement enjoué, voyez ?
Efficace, certes, mais attelé à la tâche et sans ronds de jambes ni sourires Ultrabrite ;-)
Sans vouloir jouer les anthropologues, je pense pouvoir dire que c'est une des caractéristiques de ce peuple monténégrin : on l'a vu avec une marchande de journaux/boissons, avec ... les douaniers, ainsi qu'avec la police ... mais j'y reviendrai ;-)
On s'est préparé pour le repas du soir qu'on a pris, à 20h, sur une grande tablée qui nous était réservée en terrasse extérieure couverte.
On avait précédemment eu à choisir entre porc et poisson me semble-t-il, et avons très correctement et copieusement mangé. Je me demande si nous n'avons pas eu droit à un "pousse" en fin de repas.
Pour faire descendre tout cela, avec Michel, Pascal et Fabienne, nous sommes ensuite partis pour une bien longue marche le long de la mer, tellement longue que nos femmes nous ont rappelés à l'ordre : demi-tour, gauche !!
Après ça, nous étions bien fatigués et avons regagné nos chambres pour une bonne nuit de repos !

Thierry (lundi, 06 octobre 2025 16:15)
Hello Alberto, je partage à 200% ton avis sur cette route en chantier au Monténégro... trop longue portion à mon goût... J'ai serré les fesses - et je suppose que Christine aussi - pour ne pas se retrouver à terre. A part cette portion - et le caractère des Monténégrin(e)s -, j'ai été agréablement surpris par les paysages que nous avons traversés.