439 km au menu du jour avec Munich pour objectif !
Petit-déjeuner buffet à 7h30 et rendez-vous aux motos, roues tournantes, à 9h00, avec court briefing avant d’enclencher la 1ère !
On est parti pour quelques hectomètres sur la D1404 jusqu'à aller chercher l’autoroute A4 puis on a embrayé sur l’A35.
Un convoi de 16 motos sur l’autoroute ça doit effrayer ou irriter quelques caisseux.
C’est vrai qu’on ne sait pas toujours où se mettre : entre les motards qui aiment squatter la bande de gauche, ceux qui restent à droite jusqu'à arriver à hauteur des voitures à dépasser, ceux qui laissent d’énormes espaces entre eux et les motos qui les précédent et qu’on ne peut absolument pas dépasser, ceux qui dépassent et sont ensuite obligés de piler sur les freins pour se rabattre juste devant une voiture, ne laissant alors aucune place pour la moto qui suit, vous comprendrez qu’on ne se déplace pas sereinement, même sur l’autoroute, voyez ?
On est très loin du cruise control calé à la vitesse maxi autorisée et "vogue la galère" ...
Ok, j’arrête de geindre !!
À l’approche de la sortie, le guide ralentit de façon à ce que la troupe se regroupe.
Sortie Baden-Baden et D4 puis B500 vers Gernsbach et Bad Herrenalb, sur la L340 où nous marquons le 1er arrêt du jour, au bout de 115 kilomètres.
On crevait tous de soif, le mercure du thermomètre refusant obstinément de descendre sous les 35 degrés...
Cette halte fut comme une oasis dans le désert :
"Eine große Flasche Sprudelwasser bitte !!"
On l'a descendue plus vite que l'eau des chutes du Niagara !
C'est le club qui a avancé l'argent et c'est via l'app "Tricount" que la répartition a été faite au retour du voyage ! Il faut
sauf à faire des moyennes mais elles sont parfois sources de différends ...
On a continué sur Dobel, puis Hofen an der Enz, Bad Teinach-Zavelstein, Wildberg, Nagold, Rottenburg am Neckar, et on s'est dirigé vers le Edeka Center Haid au sud-est de Tübingen.
On y a mangé sur le pouce, avec tous nos doigts, genre petit encas, mais frais et bon. On a profité des toilettes de la grande surface et on a repris la route à peine une demi-heure plus tard, fissa !
À ce stade on avait couvert +/- 200 km soit un peu moins de la moitié de l'étape du jour.
Entre les 2, au 312ème kilomètre, continuant sur Gomaringen, Gönningen, Genkingen, Gomadingen, Münsingen et un tas d'autres bourgs & patelins en "ingen" et "hof", qu'on n'a pas le temps de lire en entier tant les trop longs noms débordent des panneaux de signalisation, dans une Bavière verdoyante sillonnée de routes splendides à rouler, on a encore marqué un arrêt à Weißenhorn, à 20 minutes au sud de Ulm !
Une occasion pour se remplir d'un côté et se vider de l'autre tout en secouant et se dégourdissant tous les membres ...
On repart sur Roggenburg, Krumbach, Ziemetschausen, Gessertshausen puis l'autoroute E52 pour plonger sur München !
On fait le plein à la station service TotalEnergies sur la Lerchenauer Straße, Patrice prend contact avec la réception de l'hôtel et nous mène ensuite jusqu'au parking de celui-ci.
On était logé au Arthotel Ana im Olympiapark de Munich.
Alors que Patrice avait envoyé toutes les infos par e-mail, il y a eu un certain cafouillis lorsqu'il a fallu attribuer les chambres : on devait attendre que les "singles" soient casés avant qu'on ne distribue les "twins" et les doubles ... alors que certains étaient encore en train de discuter dehors ou d'aller ranger les motos dans les parkings ...
Bon, ça s'est vite arrangé et, aussi loin qu'on soit concerné, on a été logé au 15ème et dernier étage avec une vue splendide sur ... l'ancien village olympique : construit pour les jeux olympiques d'été de 1972, il est aujourd'hui un quartier résidentiel animé et un lieu prisé de la ville. Il est intégré au Parc olympique et abrite environ 6 000 habitants, dont de nombreuses familles et étudiants. Ce lieu avait été le théâtre d'une prise d'otages sanglante cette année là : voici un lien pour vous remémorer les faits. D'une certaine manière, l'histoire se répète et se répètera jusqu'à ce que la planète saute sans doute ...
Pas de cuisine (?) dans l'hôtel.
On est parti, sous la pluie, (on a utilisé les doublures intérieures plastifiées de nos vestes) en direction d'un restaurant grec, pas celui prévu à l'origine.
Comme quoi "un grec peut se cacher derrière un autre" : pas de préjugés éculés SVP !!
On a marché un bon quart d'heure pour le trouver mais Je n'ai pas retrouvé le nom du resto en question !
On n'a pas fait le bon choix question table (énergumène déjà évoqué - repas terminé à 2 plutôt qu'à 4) et je n'ai pas fait le meilleur choix concernant le plat (brochettes trop cuites alors que la couronne d'agneau de Ma Douce était bien meilleure).
On a par ailleurs vu de quel bois se chauffait le tenancier (un grec au physique "Freddie Mercury" à l'époque "moustache drue, cheveux très courts et dents en avant") qui s'en est pris à Didier et Eric W. parce qu'ils se plaignaient d'un gars qui fumait un gros cigare en terrasse et leur renvoyait systématiquement sa fumée. Fumer en terrasse n'est apparemment pas interdit en Allemagne et nos amis sont finalement allés manger italien, un peu plus loin, sans traverser la Méditerranée !
Et, comme par hasard, en bouquet final, son terminal de paiement ne fonctionnait pas de sorte que j'ai dû, comme d'autres, passer au "mister cash" si je voulais éviter de devoir faire la vaisselle ...
On est rentré et plutôt que de terminer au bar, on a regagné notre chambre, spacieuse comme une suite et très bien meublée.
Fin de la journée !