Jour 4 : Garmisch

L'album photos du jour !!!!

Comme son nom l’indiche, l’objectiche aujourd’dwisch était de se rendre à Garmisch pour participer à l’évènement - avec un grand V - qui s’y tient chaque année autour de la marque BMW - avec un grand B, un grand M et un grand W !!!

Mais "pas que" dans la mesure où, à en croire la trace du jour, nous avons parcouru près de 300 kilomètres : je dis ça parce que je n’en avais aucun souvenir 😉 car je rappelle que j’écris ces lignes près d’un mois (2/08) après notre retour  (8/07) !

Et donc, après un copieux petit-déjeuner où chacun pouvait trouver son bonheur, tranquillos, on a pris la route buissonnière.  

On est parti sur Lech, Warth, Steeg, Holzgau, Bach, sur des routes toutes surlignées de vert et de jaune sur la carte Michelin, c’est dire le plaisir qu’elles procurent tant pour les yeux que pour "le motard qui sait pourquoi", comme celui qui apprécie la bière Jupenlair, et on est arrivé à Stanzach où nous avons fait une pause stratégique, sur la petite place du village, plantée de son typique clocher à bulbe : je suppose qu’il y a un terme plus adéquat pour en définir l’architecture.  On était à mi-chemin et on a continué sur Reutte puis Ehrwald et enfin Garmisch.  Les derniers kilomètres, en ville, ont été un peu chahutés : l’énergumène a encore frappé en me reprochant d'avoir sciemment loupé 3 voire 4 piquets, tout cela parce que je voulais arriver le premier !

De un, je serais au mieux arrivé deuxième et, de deux, les espaces pour faire le piquet avec tout ce trafic en ville étaient dangereux et, de trois, j'avais pris la peine de vérifier que ça suivait bien derrière. Finalement  c’est Ma Douce qui a remis ce gars à sa place, c’est-à-dire, au fond de la classe, à droite toute, près du radiateur !  On en serait peut-être venu aux mains sans elle !!


On a planté les machines en suivant les injonctions des préposés et on est parti, chacun pour soi et Dieu pour tous !!


On a fait un ou deux stands et, comme il était déjà +/- 13 heures, on a fait la file et on s’est acheté un pain-wurst (un sandwich à Garmisch) et une bière.

On est allé sous une tonnelle où l’on a rejoint quelques personnes qui ont resserré les rangs pour nous faire de la place.  Il y avait là des autrichiens et des allemands avec lesquels nous avons échangé quelques mots en ... anglais : chouette moment, indeed !


Après ça, on a fait toutes les allées, plus ou moins méthodiquement, oui, car on est parfois passé 2x aux mêmes endroits.  C’est inimaginable de constater comment il est possible d’équiper et/ou de transformer les BMW et particulièrement la GS qui est toujours le modèle phare de la gamme.  Elle reste toutefois reconnaissable tant elle est singulière, ce qui est moins le cas d’autres modèles, plus consensuels et ... méconnaissables une fois passés entre les mains d’ateliers spécialisés !

Il y avait bien entendu la nouvelle 1300 RT dans tous les coloris disponibles.  Autant la précédente génération était "ronde", autant celle-ci semble davantage taillée à la serpe.  Comme d’habitude, on s’y fera, c’est comme avec la récente GSA !  On n’a rien acheté et on n’a même pas ramené des porte-clés qui étaient semble-t-il offerts de ci de là !


Nous nous sommes tous retrouvés au parking d’où nous sommes repartis vers 15h45.

Direction Oberau, Ettal, Ammerwald Am Plansee, Berwang, Namlos, Stanzach encore, puis Rauchward, Bschlabs, l’escalade du Hahntennjoch (1894m) et sa descente 😄 puis Imst, Kronburg, Pettneu am Arlberg et enfin Sankt Anton am Pareil et son typique hôtel !


Après le repas, accompagnés de Michel, Jean-Marc et quelques autres, nous sommes allés faire une petite promenade dans le village.

C’est toujours agréable de mettre un pied devant l’autre pendant une petite demi-heure après un repas 3 services, le tout ponctué par une bonne nuit de sommeil !

En même temps, j’étais un peu înquiet car LE STELVIO était au programme du lendemain : un monstre sacré qu’on envisage toujours avec respect et dont les lacets serrés en ont vu tomber plus d’un, voire deux pour autant qu'on roule en duo, chose qui complique un peu la tâche, avouons-le ! 

Bon, on en a vu d’autres avec Ma Douce, on a même déplacé ... des montagnes : si ça tombe, le Stelvio là, ben il n’est plus là, là  !!

C'est sur cette idée qu’on est ... tombé ... dans les bras de Morphée !