ont préféré rester à l’hôtel et profiter de l’espace wellness très bien équipé semble-t-il.
Didier estimait avoir pris trop de risques la veille pour tenir le rythme, devenu dynamique. Il faut dire que, sauf erreur, c’était le 1er voyage qu’ils faisaient ensemble.
Il faut dire aussi que le beau temps n’était pas de la partie. Les non-étanches dont nous sommes, ont d’emblée enfilé les plastiques.
On a eu un peu de peine à trouver le restaurant de midi : sur Google, Patrice avait vu qu’il y avait un très grand parking mais, comme il était en retrait de la route ainsi que
bondé, on ne l’a pas repéré directement.
On a mangé en tête à tête avec lui et Karl. Cela nous a confortés dans l’idée qu’organiser un tel voyage n’est pas une sinécure tant il faut se préoccuper d’un tas de choses,
AVANT mais aussi PENDANT sans compter les enseignements pour APRÈS !!
Au moment de repartir, il pleuvait comme vacheS qui pisseNT, une de ces pluies d’orage qui transforment les routes en rivières ! On a attendu une dizaine de minutes, le temps que ça se
calme.
Plus tard on a de nouveau été largement saucés au point qu’à, un moment, le feu rouge du motard qui me précédait est devenu comme un phare en pleine tempête !
À ce propos, entre le musée-péage du Timmelsjoch et son sommet, un autre feu rouge m’a été très précieux : celui d’Éric W. On n’y voyait plus rien, mais VRRRRaiment plus
rien.
D’ailleurs, pour rigoler, il nous a envoyé une photo du panneau ... et bien il est totalement illisible.
Perso, je ne "voyais" pas l’intérêt de s’arrêter là et, lorsque j'ai redémarré, seul, Ma Douce m’a pris pour un dingue : "Mais, où est-ce que tu vas ? On n’y voit rien !
Attends les autres !"
Je suis sûr que certains "platistes" pourraient profiter de ce genre de situation pour étayer leur théorie : "Voilà, on est arrivé au bout de la terre !!"
Et bien, pas du tout les "PLATTERS"!
Il n’y a qu’ONLY YOU pour croire à cette absurdité.
D’ailleurs, après 2 ou 3 lacets, négociés à la Gilbert MONTAGNÉ, le spectacle était grandiose avec une vue à perpète sur une magnifique vallée : heureux j’étais ... et soulagé aussi !
Autre chose encore : une belle frayeur au détour d’un virage où j’ai évité un van VW de justesse.
Explication !
Juste avant, au moment où je dépassais une Mini, le kéké au volant a accéléré très fort (c’était sans doute une Cooper S) et comme il y avait une autre voiture devant et un virage ...
imminent, j’ai dû me remettre derrière. Coup de sang et, à la 1ère occasion, j’ai ouvert en grand pour me le faire ... mais j’avais un peu perdu de vue le fil du trafic, voyez ?
Et bardaf, presque !
Patrice, qui avait emboîté ma roue, a eu un coup de chaud comme moi !!
Ce sont des choses qui arrivent et qui se terminent souvent bien !!
J’aime j’aime la vie 😉😉😉
Que soit ! Carpe Diem !!
Au retour, certains ont fait les pleins à la même station service de Sankt Anton pendant que d’autres filaient directement à l’hôtel.
C’était le dernier soir à l’hôtel de la Poste. Pour l’occasion, on nous a fait croire à une soirée de gala. Avant d’aller louer un smoking et une robe longue, on a cuisîné les
guides qui n’ont pas été longs à ... rigoler !
L’hôtel avait choisi de nous proposer une fondue chinoise.
Tiens, il y a très longtemps de ça, 30 ans au moins, lors d’une croisière dans les Caraïbes organisée et offerte par Whirlpool, du temps où Ma Douce travaillait pour un grossiste en
électroménagers, on nous avait prêté des tenues ... chinoises : le kimono et le chapeau aussi typique que conique 😉 , prêtées, pas données sinon, à savoir, on les aurait prises dans les
bagages !!!
Si les viandes cuites dans le bouillon ne cassaient pas 3 pattes à un canard laqué, tout le reste, les "contorni" comme on dit en italien, ainsi que les entrées étaient excellents, de sorte
que nous avons très bien mangé.
De retour dans la chambre, nous avons commencé à préparer les bagages car nous quittions Sankt Anton le lendemain matin en direction de Saverne et le même hôtel qu'à
l’aller.