Jour 3 - Le Mont-Saint-Michel

Dimanche, jour du Seigneur, n’est-ce pas Chris ?, où Il, avec un grand "i", se reposa, Pascal nous laissait le choix : farniente à l’hôtel ou découverte et flânerie au Mont-St-Michel et à Pontorson.

Par ailleurs, outre un repas proposé "Chez la sardine" à Cherrueix, pour ceux qui le désiraient, une activité surprise était suggérée après le repas.
Si tout le monde n’a pas répondu présent pour la visite du Mont, par contre, sauf erreur, on était tous là au resto et ... après !

Voici, en guise d'entracte, les PHOTOS DU JOUR 3 !!!


4 tables réservées pour le petit-déjeuner où il ne manquait rien me semble-t-il !  

Comme c’était une journée presque sans moto, Ma Douce a décidé, unilatéralement Mon Colonel, de s’équiper léger : un jeans, des baskets dorées et une veste imperméable Lafuma achetée l’an dernier en montagne, aux Karellys. Moi j’ai juste troqué mon pantalon Richa contre un jeans Garcia, sergent !!

Rassemblement au garage à 8h30 et départ en groupe, derrière le panache blanc de Pascal, vers le parking du Mont : 20 minutes tout au plus.
Puis, si on ne voulait pas attendre la prochaine, on a presque couru pour choper la navette qui nous a menés à son pied.
Spéciale, la navette : elle semble faite de bois, comme certains vieux breaks américains et il y a 2 postes de conduite, un à chaque bout : un truc bien pensé pour éviter les demi-tours et réduire l’empreinte des voies carrossables !
Voilà une façon bien simple de doubler directement le personnel du TEC.  Oui mais aussi de doubler le nombre de jours de grève, non ?
Oh là, ne soyons pas médisant ...
Aaaaah, mes dix ans ...
Cela fait ouuuuuuh, bien longtemps !

Et donc nous voilà débarqués au pied de ce mont mythique dont l'histoire remonte au début des années 700 !
On a commencé par arpenter ses ruelles aux pentes abruptes jusqu'à arriver près du sommet.  
Le spectacle qui s’offre au regard tout autour est grandiose et les bâtiments érigés là-haut, avec leur architecture complexe, leurs toitures concaves et leurs caves convexes (qu'est-ce qu’il dit ??), forcent l’admiration !

Nous étions quelques uns à nous réunir autour d’une boisson chaude avant d’entreprendre la descente pour reprendre la navette d'abord et nos motos ensuite. 
Le regroupement était prévu à 11h15 au "bus stop" et on a mis pas loin d’une demi-heure à rejoindre le parking, le payer (Pascal s’y est collé), et de reprendre la route tous ensemble pour Cherrueix qu’on a atteint +/- une autre demi-heure plus tard.
Au menu de "Chez la sardine" : des grosses crevettes avec une sauce à l’ail en entrée, du poisson en sauce et ses accompagnements en plat et une tarte au citron meringuée en dessert.
L’une ou l’autre variante était proposée aux intolérants, allergiques ou réfractaires aux coquillages et crustacés ... sur la plage abandonnée, lalala lalalala ...
Pour aider le service, Pascal passait parmi nous pour déposer les pichets de vin et d’eau. 
C’était simple mais bien frais et bon !
À la fin du repas, il a levé le voile sur la surprise qui nous attendait : le Train Marin !!
Nous avons fait les 200-300 mètres qui nous séparaient de l’établissement pour prendre nos billets.   S'en suivit une criée, non pas aux poissons mais ... aux pointures de bottes en caoutchouc indispensables (ou pas) à l’activité qui nous attendait : tout le monde à trouver chaussure à son pied !
Comme la gare d’où partait le "train" était à 2 ou 3 kilomètres de là, on est remonté sur nos motos pour la rejoindre.  
Ça doit être la 2 ou 3ème fois, en 25 ans, que je monte sur une moto avec des bottes en caoutchouc.  Il m’est en effet arrivé de grimper dessus, sans casque (!!) juste après l’avoir lavée et de faire un petit tour du quartier histoire de la faire sécher, voyez ?  Paaaaas bien !

Nous voilà en gare !  On est accueilli par Annabelle, la fille de la dame de la criée aux bottes.
Petit briefing de ce qui nous attend avant que nous grimpions dans le TGV avec le T pour Tracteur, les autres lettres restant à trouver : je "seiche" pour l’instant 😉

Intarissable qu’elle a été !

D’abord via les haut-parleurs fixés sur les 2 wagons et, ensuite, lors des deux "baignades" aux abords des piquets qui servent de demeures aux moules qui s’y fixent, d’où leur nom de moules de bouchot, puis à la pêcherie où elle nous a montré les bestioles prisent dans les paniers. 
À l’en croire l’activité de mytiliculture "ça eut payé" comme dirait le paysan dans le sketch de Fernand RAYNAUD, beaucoup de travail et autant de pertes, dues au changement climatique autant qu’aux prédateurs, crabes et autres araignées de mer.  
Quant à la pêcherie, elle arrive juste à nourrir la petite famille et quelques amis.
Un métier ingrat qui ne fait pas les choux gras ...  D’où peut-être cette nécessité de le faire découvrir à des touristes, histoire de mettre un peu de beurre dans les épinards ?
 
Pendant que certains d’entre nous sont restés dans les "wagons", au sec et au chaud 😉, d’autres en sont descendus pour être au plus près de l’action !  Il en est même, des français, qui pataugeaient pieds nus dans la vase.  Quand on n’était pas mouillé par le bas, ça tombait d’en haut, la pluie, bien drue par moments  s’abattant sur nous !!
On a eu une petite idée de ce qu’ont vécu Noë, son arche et tout le zoo en des temps lointains, Tintin ! 
Deux heures qu’elle a duré cette activité surprise, Maryse  !!
On est revenu aux motos qu’on a enfourchées pour revenir tout droit au point de départ.  On a restitué les bottes, chaussé les nôtres et on est reparti en direction de l’hôtel.  On s’est garé en rangs serrés dans le garage et on a gagné nos chambres.
On s’est fait un thé, on a profité d’une douche bien chaude puis j’ai regardé le Moto GP du Qatar sur Auvio ...
No comment !
 
On a rejoint le groupe dans le petit salon pour prendre l’apéro puis on est passé à table.  Si je ne me trompe pas on était cette fois en compagnie de Pierrick, de sa nièce Charlotte et de Cédric, tous 3 français, les 2 derniers cités étant de jeunes quadras.  Cela nous a permis des échanges extra-muros et intergénérationnels bien intéressants qui nous ont  rassurés quelque part sur notre perception du monde ...
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Quid du 4ème et avant-dernier jour de ce beau voyage ? 
Y a qu’à tourner la page !!