14/04 - Cancale - Saint-Malo - Dinard

Cancale
Cancale


Programme chargé que celui d’aujourd'hui.  Qui s’en plaindra ?

Chargé en visites et pas en kilomètres car le road-book n’en annonçait que cent trente-deux !

"Visiter ou piloter !" , il faut choisir !

Si tout se termine par un grand festin dans un petit village gaulois, par contre tout commence ici par un copieux petit déjeuner où il n’est pas interdit de cumuler un brin d’english breakfast avec le pain au chocolat et le croissant, nappé de Pont-L’Évêque ou de Livarot, voyez ?

 

Nous hésitions à nous joindre à tout le groupe de motards pour faire corps ... mais lorsque nous apprîmes qu’ils allaient d’abord faire le plein, nous sommes partis comme la veille : 4 motos et 2 passagères !

C’est notre ami François qui nous a ouvert la route.

 

On est parti ainsi, sur +/- 40 bornes, à une allure de sénateur, démocrate, et donc intelligent et modéré, en direction de Roz-en-Couesnon, puis La Poultière, Colombel, Saint-Brocadre, Cherrueix et Le Vivier-sur-Mer où nous avons longé la côte un moment jusque Saint-Benoit-des-Ondes, puis La Coudre et enfin Cancale et son marché aux huîtres.

Tout petit, tout petit le marché : on n’est pas tombé d’accord mais on a compté environ ... un ostréiculteur sur le port !

Payant, pas payant le parking ?  Bof !  On verra !!
D'après un local jamais P.V. n’a été dressé par la marée chaussée, euh, la maréchaussée, en tout cas pas en cette saison !

On a marché jusqu'au nénuphar, euh, pied du phare puis on s’est installé à une terrasse, puis encore on a fait quelques ruelles et enfin on a regagné nos motos sur le parking où nous avons croisé le groupe. 

Il s’apprêtait à aller gober quelques huîtres mais nous avons décliné l’invitation de Pascal.

À tout à l’heure !  Ok !!

 

On est donc reparti.

On a zappé la Pointe du Groin (?) et continué sur la côte vers La Mare, La Marette, Rothéneuf, Le Minihic et enfin Saint-Malo où François nous a conduits tout droit vers le grand parking le long du Quai St-Vincent, qu’il avait repéré sur la carte.

On a fixé le bloc-disque, attaché les casques, rangé les GPS et on est parti en direction des remparts !

Saint-Malo
Saint-Malo

Magnifique tout cela !

Imaginer le travail titanesque qu’a représenté cette enceinte force le respect et l’admiration !
En plus d’être extrêmement massif, c’est splendide à regarder, la taille au sens "découpe" des énormes pierres ainsi superposées participant à la beauté de l’ensemble.
En plus, ces remparts offrent une vue imprenable sur l’intérieur de la ville mais aussi, et surtout, sur la mer et quelques petites îles qui la colore, telles des pépites de chocolat dans un gâteau...
Voilà qui donne faim !
Et justement ...
À 12h21, Christian F. a envoyé un message sur le groupe Whatsapp : possibilité de manger à +/- 15 pour 13h à la Brasserie O' de Mer, 4 Rue Jacques Cartier  et de joindre l’info fournie par TripAdvisor : un 4,4 sur 5 attribué par près de 1.000 utilisateurs.
Autant vous dire qu’on s’y est précipité alors que nous n’étions qu'à un jet de moule de bouchot de la rue susdite !!
On a été  pris en charge par une patronne (?) qui avait une voix étonnement très haut-perchée pour une si petite personne mais tellement serviable, agréable et efficace.  
Nous étions les 6 mêmes à table : 4 ont pris le menu huîtres en entrée et moules en plat (à 26€ je crois) pendant que Mimiche et François se rabattaient sur des nourritures plus ... terrestres !  On a accompagné cela d’un petit blanc là-dis-donc qu’était pas désagréable !!
Les moules étaient très petites mais goûteuses mais très petites ... et ce n’était pas des bouchots mais qu’importe.  
Au moment de l’addition, Pascal a demandé une contribution de 15€ à chacun dans un souci d’équité, certains étant présents à la dégustation à Cancale alors que d'autres ne l’étaient pas ... 
Ce souci a animé notre G.O. tout au long du voyage : le but lucratif, il ne veut pas en entendre parler !
On est sorti de là vers 14h30.
Nous avions quartier libre de sorte que nous sommes repartis sur les remparts et que nous en avons pratiquement fait tout le tour en profitant pleinement du spectacle qui s’offrait à nous : la piscine d’eau de mer, les îles, les goélands tout proche, les tourelles et autres guérites, les conversations philosophiques entre amis, etc.
À 14h40, Pascal nous a envoyé un message comme quoi il nous attendait à 16h30 au N°1 de la Rue Sainte-Barbe.
À 16h15 il nous précisait qu’il s’agissait du Café du coin d'en bas de la rue du bout de la ville d’en face du port La Java !
Voilà un établissement qui mérite le détour et qu’on s’y attarde, longuement.  Outre une architecture particulière avec de splendides vitraux, chaque objet qui compose son décor attire le regard et la  curiosité : des balançoires qui pendent devant le zinc aux toilettes dont l’entrée rappelle les portes des vieux ascenseurs, et puis toutes ces images, ces poupées, ce ... serveur à l’air patibulaire... mais presque !
Même la carte est un "poème" en soi et nécessite une lecture attentive !!
Difficile de faire son choix d’ailleurs ...
Si quelques vicelards ont pris une Levrette je me suis arrêté sur une Telenn Du à base d’orge et de sarrasin bio sur le conseil de Georges, notre "Bio Man".
Il était près de 17h30.
Le programme initial prévoyait de pousser une pointe jusque Dinard.
Les prévisions météo n’étaient pas bonnes, des pluies étant attendues en fin de journée.  
Seuls nos 3 français ont décidé de poursuivre l’itinéraire alors que tous les autres sont retournés au parking pour récupérer les motos et rentrer fissa à l’hôtel BW Montgoméry.
François, guidé par son Garmin nous a ramené à l’hôtel par la même et belle trace qu’à l’aller, la faute à une route barrée et à un GPS qui n’en fait qu'à sa tête.  Ben oui, si on se laisse faire, il vous mène par le bout de la tête de fourche. 
On a bien vu que ça ne collait pas avec les injonctions de nos Tom Tom et autres apps, mais on l’a suivi gentiment 😉
On a fait les pleins à l’entrée de Pontorson en prévision du long retour du lendemain et on est rentré à l’hôtel dans les tous premiers.

Dernier soir !

On met ses plus beaux habits après s'être bien lavé tout partout !

On rejoint les autres pour l'apéro puis on passe à table.

Je n'ai rien dit sur les repas du soir à l'hôtel ... Je n'ai pris aucune photo ni n'ai gardé aucun souvenir de ce qui nous a été servi.

Bon signe ?

Assurément !  Et si j'ai une seule chose à dire c'est que cela nous a semblé très bon à chaque fois.  Voilà bien encore une adresse à retenir !

Ce soir-là le jeune, discret et sympathique patron nous a offert la dernière boisson : cafés, thés, tisanes, petits alcools, etc.

L'objet essentiel des conversations concernait le retour et les routes que nous allions emprunter !

François devait être "tôt" à la maison pour assister "à une réunion qu'il ne voulait pas manquer" à 18h00.

Philippe et Mimiche devaient être vers 17h00 chez Louyet à Marcinelle pour récupérer leur camionnette qu'ils avaient laissée là au départ du voyage.

Seuls Georges et nous, n'avions pas d'obligations particulières.

Je me voyais dès lors suivre le road-book sans autoroute concocté par Pascal.  Seulement voilà, il fallait compter 9h de route sans les arrêts ...

Et comme on n'est pas des lève-tôt, ça nous mettait mal, voyez ?

Bon, on va dormir dessus et y réfléchir, n'est-ce pas Georges ? 

On pourrait panacher la chose et faire des bouts d'autoroute non payants par exemple ?

 

Lorsque nous avons rejoint notre chambre, on a d'abord commencer l'empaquetage puis j'ai chipoté sur le Tripy et le Tom Tom en ... panachant les options possibles jusqu'à tomber d'accord avec moi-même !!

 

Bonne nuitée