15/04 - Pontorson -> Maison !!

Arrêt à Arras !!
Arrêt à Arras !!

On a avancé le réveil d’une demi-heure histoire d’avoir du temps en plus pour boucler et charger les bagages.  Il n’en a pas fallu davantage, pas plus pour prendre le petit-déjeuner et charger la mule.

Nous étions parmi les derniers à la sortir de l’étable ...
On a salué les quelques retardataires et pris la route,  François à droite et nous, avec Philippe, Mimiche et Georges à gauche !
Finalement j'ai paramétré le Tom Tom et le Tripy pareillement : retour par des voies rapides en évitant les péages.  "Grosso moto" ils ont été plus ou moins d’accord tout du long mais j'ai toutefois privilégié le hollandais !!
Nous sortons de la ville, une GS 1200, une 1300 et une 1250 (je suis dans la bonne moyenne !), guidés par Georges, suivi comme son ombre par Philippe et nous embrayons sur la N175 jusque Pontaubault où nous montons sur la A84.  
Nous passons Avranches, Villedieu-les-Poêles-Rouffigny (où c’est qu’ils vont chercher des noms pareils ?!?!) et arrivons à Bretteville-sur-Odon où nous la quittons pour les N814 et D613.
Petite digression, quoique ...
Autant sur les départementales, que j'adore contrairement à Jean YANNE qui les hait, autant donc je me lâche et ne respecte ponctuellement que ... les radars, autant sur les N et sur les A, je respecte les 110 et les 130, voyez ?  Du coup, sur les nationales les copains me laissent en arrière et puis, lorsque ça passe à 130 et que je cale le cruise control je reviens sur eux et ... les dépasse et les laisse sur place.  À croire qu’ils calculent une moyenne et roulent ainsi.
Cela dit, après un long tronçon à 130 réels, j’ai jeté un œil à la conso de la bête : on était à 6,8 litres au 100.  
Fichtre !  Mazette tof !!  
J’ai directement et fébrilement remonté 5 fois le bitogneau du cc et you know what ?  C’est retombé à un bien plus raisonnable 6,2.  
Qui veut aller loin ménage sa monture, y a rien de plus vrai !!
Après ... quand je lis que la Moto Guzzi V85TT de François consomme 10 litres au 100 à 130, je suis sur le Q!
C’est possible une conso pareille sur un petit 850cc de 80 chevaux ?
On est sur la D613 ...
Moult, Corbon, Marolles et Duranville.
Il y a là un bar-tabac, Le Duranvillois.
Au départ le gars ne veut pas de nous, les tables étant dressées pour le restaurant. Sa femme, plus conciliante, nous autorise à prendre le café qu'on boit debout, c'est peut-être un détail pour vous... mais ça nous change de notre perpétuelle position assise sur nos brêles !
Du coup on n’a pas pris nos sandwiches là-bas ni à la boulangerie un peu plus loin car, selon Georges, ils ne payaient pas de mine !
On a continué sur la D613, puis la D438 et on est arrivé à la périphérie de Brionne.  Il y avait là un Intermarché et on s'est entendu pour s'y arrêter pour acheter le pic-nic et le carburant : d'une pierre deux coups !
Je me souviens avoir explosé une des canettes de Coca que j'avais posée sur la selle de la GS et que j'ai dû boire sur place pour qu'elle ne se vide pas dans le sac : un geyser en sortait !
Après ça, on a roulé +/- 1h encore avant de s'arrêter pour pique-niquer !!
Philippe et Michèle on engloutit le leur et sont partis fissa en n'empruntant alors plus que des autoroutes aux dernières nouvelles !
Quant à Georges et nous, on a continué sur l'itinéraire proposé par les GPS.
À La Bouille, on a emprunté l'autoroute A13 pour quelques hectomètres avant de partir sur les N138 et N28, contourner Rouen, prendre l'A28 jusqu'à hauteur de Abbeville et enfiler enfin les D928 et 939 jusqu'à Arras où nous avons marqué un dernier arrêt ensemble dans un établissement à l'enseigne plutôt comique : "Au bureau", voyez ?

Où t'es mon chéri ?
Au bureau mon amour !
Tu rentres bientôt ?
Sitôt que j’en aurai terminé avec ce client imbuvable !

Ouais, facile !
Bien bel endroit avec des salons cosy et une vieille brêle posée sur un comptoir, voyez plutôt, waf waf !!
On n’était plus très très loin de la frontière et nous sommes convenus de nous séparer au niveau de Valenciennes, Georges continuant plus au sud pendant que nous avions Mons dans le viseur.
J’étais sur la réserve depuis ... un certain temps déjà : il ne devait plus rester qu’une vingtaine de kilomètres d’autonomie.  On est sorti à Saint-Ghislain pour faire le plein. 
On n’a pas trainé car on savait que Philippe et Mimiche nous attendaient quelque part entre Marcinelle et chez nous !  Ma chaudière est tombée en panne pendant notre absence et il s’est gentiment proposé de passer jeter un œil et voir s’il pouvait faire quelque chose ...
Je pensais que la fin du parcours ne serait plus qu’une formalité.
Hélas (3×) entre l’heure de pointe et les divers rétrécissements consécutifs à des travaux, des files énormes s’étaient formées sur des kilomètres et des kilomètres.  J’ai dû jouer des coudes, des genoux, des 4 clignoteurs et des appels de phares pour me frayer un chemin.  
C’est vraiment pénible et dangereux ... mais on est bien content d’être sur un 2 roues en train de se faufiler plutôt qu’à se morfondre dans une caisse quelle qu’elle soit ... soit !!
Ma moto, Ma liberté !!

Finalement on a retrouvé nos amis en bas de chez nous.  Philippe a checké la Buderus mais que voulez-vous qu’il fasse sans outils spécifiques et sans pièces, à part poser un diagnostic, hein ?

Ça c’est terminé autour d’un bon steak/frites/salade chez Léon, finalement comme dans les BD de Goscinny & Uderzo 😅